Alors qu’une grande majorité de Français, ne veulent plus de lui, François Hollande multiplie les déplacements et les promesses.

N’étant pas encore officiellement candidat, ce sont donc les contribuables qui paient ses déplacements et sa pré-campagne !

Quant aux promesses ce sont les baisses d’impôts, la création d’environ 12 000 postes dans l’Education nationale, l’augmentation de salaire des professeurs des écoles, et tutti quanti. Où prend-t-il l’argent ? Mystère, si ce n’est en creusant un peu plus le déficit abyssal de nos finances, que nos enfants devront rembourser…

Comme par enchantement, les comptes de la Sécurité sociale qui accusaient, il y a peu, un déficit de 4 milliards d’euros, sont presque en équilibre.

Bref, comme il l’a dit, voici quelques mois : « Ça va mieux. » Seule la courbe du chômage ne parvient pas s’inverser, malgré toutes les manipulations de ses experts – en mettant des chômeurs en formation, par exemple.

Je ne sais pas si les Français seront dupes de telles manœuvres. La démagogie a de tels pouvoirs !…

Mais je voudrais attirer l’attention ici sur un racolage de voix particulièrement honteux : celui de la communauté des Harkis, dimanche dernier, 25 septembre.

Il s’est posé en redresseur de torts et en justicier, en reconnaissant la « responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des Harkis, dans le massacre de ceux restés en Algérie, et les conditions d’accueil inhumaines de ceux rapatriés en métropole. »

Malheureusement ce discours ne saurait faire oublier que, voici six mois, ce même François Hollande a été le premier président de la cinquième République à honorer, de sa présence, ce 19 mars 2016, la journée de commémoration d’un cessez-le-feu, qui ne mit nullement fin à la guerre d’Algérie comme certains le prétendent par ignorance ou par duplicité.

Rappelons que le 19 mars 1962, un cessez-le-feu était signé, à Evian, entre le Gouvernement français et des représentants du Gouvernement provisoire algérien, qui ne représentaient pas les combattants de l’intérieur. Malheureusement, seule l’armée française, victorieuse, respecta ce cessez-le-feu, qui fut suivi des pires violences de la part du FLN contre les Européens et contre les Harkis.

Et maintenant François Hollande veut se faire passer pour le défenseur des Harkis !…

Il y a plus encore. Le Gouvernement français a mis, dernièrement, de façon unilatérale, à la disposition de l’Etat algérien, les archives militaires françaises concernant la guerre d’Algérie. C’est donc dire que les membres du FLN – qui sont toujours au pouvoir – auront les noms de tous les Harkis qui ont fait partie de l’armée française et auront toute liberté pour exercer des représailles sur leurs descendants !…

Rappelons, pour finir, les actes unilatéraux de repentance à l’égard de l’Algérie…

Voilà donc la duplicité d’un président désavoué par la majorité des Français et prêt à tous les mensonges pour se faire réélire !…