Dans la Rome impériale le CANDIDAT était celui qui briguait une fonction et pour cela revêtait une toge blanche.

Cette idée de blancheur se retrouve les mots CANDEUR et CANDIDE.

Il y a dans tous ces mots une idée de pureté morale, d’absence de souillure.

Qui sur cette terre, candidat ou non à une fonction, peut prétendre être totalement pur, n’être entaché d’aucune souillure ?

François Fillon, sans doute, pas plus que les autres. Mais pas moins non plus.

Aussi j’avoue être écœuré par le lynchage médiatique dont il est victime depuis dix jours. Hier soir encore – après sa conférence de presse de l’après-midi – les journalistes épluchaient le moindre de ses mots, pinaillaient à qui mieux mieux sur la moindre de ses affirmations, faisaient tout pour le trouver en faute. Voilà qui manque cruellement d’objectivité !

Je pense qu’il y a dans la classe politique, des hommes et des femmes, qui se sont affranchis allègrement de la légalité et de la morale, et auxquels nos redresseurs de torts ne font pas le moindre reproche ! Pourquoi se focalisent-ils sur cet homme, et sur cet homme seul ?…

Il dérange tous les gens de gauche, car c’est désormais le seul candidat capable d’éviter les périls d’une Marine le Pen ou d’un Emmanuel Macron.

S’il se retire aucun candidat de droite ne pourra gagner cette élection. Or, c’est le seul, à mon avis, par son programme, capable de redresser une France que cinq ans de socialisme ont mise à bas. Le seul à évoquer les dangers de l’islam, du salafisme et du communautarisme qui menacent tant la France et qu’on occulte complètement avec ce « Penelopegate » !

Alors – à tort ou à raison – je lui accorde une confiance que, je l’avoue, je commençais à perdre.

S’il a commis des fautes, je réponds à ses détracteurs : « Que celui qui est sans péché, lui jette la première pierre ! » (Evangile de Jean, 8, 7).

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