Quand les élèves d’une classe font des fautes graves et que le ou les coupable(s) ne se dénoncent pas, il arrive que toute la classe soit punie. Enfant, je me suis souvent élevé contre ce qui me semble aujourd’hui encore pas totalement juste. Mais, pour faire régner l’ordre, il faut parfois défier quelque peu la justice.

Ainsi devrait-il en être avec les gens du voyage qui se sont révoltés et ont occasionné des dégâts incalculables dans la Somme, en août, et en Isère, la semaine dernière. Quand on montre une telle solidarité dans le crime, il faut savoir montrer la même solidarité pour le réparer.

Les pouvoirs publics nous disent qu’il sera très difficile d’identifier les coupables. Et il est probable qu’ils ne le seront jamais. Alors si personne ne veut se dénoncer, si personne ne peut être poursuivi par la justice, que les gens du voyage de la Somme et ceux de l’Isère, assument leurs responsabilités.

Il n’appartient pas aux contribuables que nous sommes de payer les nuits de cauchemar qu’ils ont imposées à toute une population, les voitures, les commerces brûlés, les routes ou autoroutes dévastés, etc.

La justice voudrait que ce soit ceux qui commettent le crime qui le payent. Hélas, nos dirigeants laxistes et couards n’oseront jamais prendre de mesures en ce sens, et c’est vous et moi, pauvres citoyens, condamnés à payer impitoyablement une amende pour un dépassement de vitesse de quelques kilomètres heure, qui devront rembourser les saccages causés par des hystériques en pleine crise !