Suite de ma chronique précédente.

Chers Amis,

Je tiens à vous dire que ma chronique du 4 février « La Petite Ukrainienne » était loin d’être une fiction – comme certains ont pu le croire. Elle relatait, en fait, la rencontre réelle et très émouvante que j’avais faite, une fin d’après-midi, en sortant d’un bus, avec une jeune Ukrainienne

Dans ce ciel couchant d’hiver, cette jeune femme, haute comme trois pommes, avec de beaux yeux bleus, avait l’éclatante beauté d’un rayon de soleil. Je lui donnais 16 ans et quand j’ai su qu’elle en avait 24, et qu’elle avait un fils de 6 ans, je suis tombé de nues !

Chrétien comme elle, tous les soirs, au moment de m’endormir, je prie pour elle et pour toute sa famille. Quelle cruelle épreuve, si jeune, d’être emportée et déchirée par cette guerre dont on ne voit pas l’issue !

Alors aujourd’hui, je me tourne vers vous. Vous toutes et vous tous, qui comme moi avez la chance unique de vivre dans un pays en paix, je vous invite à avoir une pensée pour elle et pour tous ces enfants, pour toutes ces femmes et pour tous ces hommes, victimes de la stupidité d’une guerre qui ne fait que semer souffrances, sang, larmes et mort.

Quelles que soient nos croyances, je crois beaucoup en cette union mystérieuse des cœurs et de âmes, dans une même pensée, dans une même prière.

MERCI, à vous toutes et à vous tous, pour votre solidarité.

Bien amicalement.