Madame la Première ministre
Je suis un Français parmi d’autres, et j’ai toujours refusé les extrémismes, qu’ils soient de droite ou de gauche. Mais, à propos de la terrible « affaire Lola » je tiens à dire que vous n’avez pas le monopole de la dignité et qu’en refusant le débat à l’Assemblée nationale et au Sénat, vous vous êtes dérobée à une question légitime et de la plus haute importance.
En effet, rappeler que la présumée coupable est algérienne et qu’elle était sous le coup d’une expulsion, ce n’est pas mettre en cause tous les immigrés ni se montrer raciste, c’est simplement souligner les dangers de la politique migratoire, sans contrôle, de votre Gouvernement et le laxisme de la Justice. Défaillances qui se poursuivent depuis de nombreuses années et auxquelles, hélas ! vous ne faites rien pour mettre un terme !
Par euphémisme vos ministres déclarent que les Français éprouvent un « sentiment » d’insécurité. Mais il faut appeler un chat un chat et parler vrai : il ne s’agit pas de « sentiment » d’insécurité, mais « d’insécurité » tout court.
Il ne se passe pas de jours sans que des personnes soient agressées -physiquement ou verbalement– victimes des violences les plus graves -coups et blessures pouvant entraîner la mort, viols, vols avec violence, etc.- sans que des quartiers s’embrasent avec des feux de poubelles, des voitures incendiées, des pièges tendus à la police et aux pompiers, etc.
Les policiers et les gendarmes sont victimes – ce sont les chiffres officiels – d’un refus d’obtempérer toutes les vingt minutes et, alors qu’ils risquent d’être tués, la Justice les place souvent en garde à vue, voire en examen, si par malheur, ils tuent le conducteur ou l’un des passagers de la voiture qui fonce sur eux.
Il y aurait lieu de requalifier ce qu’on appelle, là encore par euphémisme, « refus d’obtempérer » en « tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité d l’Etat » !
Il faut noter également le glissement des mots de plus en plus en plus édulcorés employés par la Justice. Ainsi, on ne parle plus d’actes de « délinquance », mais « d’incivilités » !!!…
Tout cela, vous et votre Gouvernement le savez parfaitement. Mais que faites-vous ? Rien ou si peu !
Vous vous contentez de promesses lancées sur les plateaux de TV qui ne sont jamais suivies d’actes !…
Les Français n’en peuvent plus ! La France, pays où il faisait si bon vivre dans le passé, est maintenant un pays d’anarchie et de désordre. Alors que l’application de quelques lois simples résoudraient la plupart des problèmes, l’Etat ne cesse d’en ajouter, de plus en plus complexes, et inapplicables.
Tout cela ne pourra pas durer et, sans jouer les prophètes de malheur, risque de se terminer dans les bains de sang d’une révolution ou d’une guerre civile !
Je doute que les membres de votre Cabinet portent à votre connaissance ce courriel. Cependant, je vous précise qu’il reflète l’opinion d’une majorité de Français. Majorité qu’il est urgent d’écouter et à laquelle il faut apporter d’autres réponses que cette langue de bois dont vos ministres et vous-même êtes coutumiers, et que plus personne ne veut entendre.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame la Première ministre, l’expression de ma très haute considération.