Regrettable manque de courage de nos hommes politiques…
Je regrette vraiment la couardise de nos hommes politiques – hommes ou femmes – qui n’ont pas le courage d’assumer leurs propos et démentent le lendemain ce qu’ils ont dit la veille.
C’est ainsi que Brice Hortefeux, après son fameux « Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes » prononcé lors de l’université d’été de l’UMP, le 5 septembre 2009, voulant parler de toute évidence des Maghrébins, a prétendu quelques jours plus tard qu’il s’agissait… des Auvergnats ! Et pourtant, n’est-il pas vrai que trop d’étrangers dans une communauté posent fatalement des problèmes ? Malheureusement, Brice Hortefeux, n’a pas eu le courage d’aller jusqu’au bout de ses idées.
Et c’est ainsi que, François Fillon, à propos du deuxième tour des cantonales, a eu l’audace de s’opposer à Nicolas Sarkozy en appelant tout d’abord à voter contre le Front National ; puis hier, a fait marche arrière devant les députés de l’UMP, en affirmant qu’il était sur la même ligne que Nicolas Sarkozy à savoir le « ni-ni » – « Ni accord avec le FN, ni front républicain »…
Certes, il n’est pas concevable, dans les traditions de la Vème République, qu’un Premier ministre s’oppose publiquement au Président. Mais, au lieu de cette pitoyable volte-face, j’eus aimé que François Fillon reste fidèle à ses convictions républicaines et démissionne…
Hélas, nos hommes politiques, ne sont pas à un reniement ou à une contradiction près. Ainsi, j’ai entendu Jean-François Copé, le secrétaire général de l’UMP, déclarer, pour défendre le « ni-ni », qu’on pouvait très bien « ne pas voter » ! Et dire qu’à chaque élection toute la classe politique martèle les citoyens en leur disant que « voter est un devoir » !!!… Trouvez l’erreur !…