par Henri LAFFORGUE | Sep 14, 2022 | Actualité
A propos du changement climatique, les médias et les réseaux sociaux reprennent en chœur les idéologies des écologistes-gauchistes. Et même notre gouvernement s’aligne sur les théories de ces derniers. Tous, sans exception, rendent les émissions de CO2 responsables du réchauffement climatique.
Or, dans ce domaine, comme dans bien d’autres, il faut faire preuve de la plus grande humilité et il est indispensable – avant d’émettre des certitudes – de prendre en compte des voix contradictoires. Hélas ! les écologistes imposent au monde, sans la moindre preuve, leurs vérités et les masses les « gobent » sans réfléchir !
Il importe de savoir que le CO2 n’est pas un poison mais un composant essentiel du cycle de la vie. L’augmentation de sa concentration dans l’atmosphère participe au verdissement des terres et à l’amélioration des rendements agricoles. Le CO2 est donc une chance pour tous les affamés de la planète. Sans CO2, il n’y aurait pas de vie sur Terre !…
Nous n’avons aucune preuve que le changement climatique que nous connaissons actuellement soit dû aux émissions de CO2, accentuées par la révolution industrielle, l’usage des 4×4 et l’élevage massif des bovins !
Nous le savons, dans le passé, la Terre a connu des périodes de refroidissement et de réchauffement importantes, sans que l’homme n’y soit pour rien… La nouveauté, aujourd’hui, c’est le caractère brutal de ces changements. Mais cela ne prouve en rien la responsabilité de l’homme.
En 2000, la NASA (National Aeronautics and Space Administration) a publié sur le site Web de son Observatoire de la Terre, des informations sur la théorie du climat du scientifique Milutin Milankovitch, (Ingénieur, astronome, géophysicien, climatologue serbe, 1879-1958), théorie élaborée en 1941, révélant que la planète change de climat en raison de facteurs extérieurs, qui n’ont absolument rien à voir avec l’activité humaine.
En 2019, cette administration, dont on ne saurait douter du sérieux, admettait que le changement climatique est dû aux modifications de l’orbite solaire de la Terre, et non aux 4×4 et aux combustibles fossiles.
A ces causes éventuelles, il faut ajouter un rapprochement de la Terre et du Soleil, une modification de son axe et enfin des taches et des explosions solaires inhabituelles….
On le voit, il n’y là aucune certitude, mais ces hypothèses tiennent aussi bien la route que celles de tous ces chantres écolos-gauchos ! Par contre, il y a un grand danger que ces derniers, à ma connaissance, n’ont pas évoqué : c’est que, par suite du réchauffement, le méthane, contenu dans les océans, vienne à s’échapper. Cela signifierait la mort de l’humanité !
Un exemple, entre mille, pour montrer à quel point nos écologises ont perdu tout contact avec la réalité, ont perdu tout bon sens : la ville de Tours offrait à de jeunes handicapés, qui en rêvaient, un baptême de l’air. Mais le maire a décidé de supprimer les subventions qui étaient consacrées à ce baptême de l’air, en déclarant : « Vous ne vous rendez pas compte des rêves dont on doit préserver les enfants. L’aérien c’est triste, ne doit plus faire partie des rêves d’enfants d’aujourd’hui » !!!!… Voilà où nous conduisent les écologistes avec, hélas ! l’aval du plus grand nombre !!!
Rappelons enfin que la France n’émet que 1 % de la production mondiale de CO2, et donc que toutes les mesures prises pour réduire ces émissions ne se justifient absolument pas. Et si la Terre est en danger c’est avant tout du fait de la pollution non contrôlée et de la démographie exponentielle. Certes, il faut tout faire pour sauvegarder l’humanité, mais n’oublions qu’elle est mortelle et que la nature survivra aux scénarios les plus pessimistes !…
par Henri LAFFORGUE | Sep 12, 2021 | Actualité
Vaste question à laquelle il faut chercher à répondre avec la plus grande humilité…
Les phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents que nous connaissons – pluies diluviennes en l’espace de quelques heures, ouragans, tornades, cyclones, etc. -ne sont pas sans nous interroger.
Nous savons qu’au cours des siècles et des millénaires passés, la terre a connu des périodes de réchauffement et de refroidissement dans lesquelles l’homme n’avait aucune responsabilité et que, faute de mieux, on attribue à des explosions solaires inhabituelles, à des conjonctions de planètes, à une variation de l’inclinaison de l’axe de la terre, ou autres.
Il nous manquera toujours le témoignage des hommes préhistoriques, mais il semble que les phénomènes actuels sont marqués par leur fréquence de plus en plus importante et par leur caractère extrême. S’il ne fait pas de doute, que ces phénomènes sont dus au réchauffement climatique nous devons nous interroger, en toute objectivité, sur la part de responsabilité de l’homme dans ce réchauffement.
Témoignage du GIEC
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) composé de scientifiques dignes de foi, a publié le 9 août dernier, un état des lieux des connaissances sur le climat et ses perspectives d’évolution, en fonction des émissions de gaz à effet de serre, et a lancé un véritable cri d’alarme.
Selon ce rapport, la température moyenne de la planète a augmenté d’1,1°C depuis les débuts de l’ère industrielle, « un niveau de réchauffement qui n’a jamais été observé depuis au moins 2 000 ansʺ. Même dans le scénario le plus optimiste, avec une réduction des émissions de CO2 drastique et immédiate, un réchauffement de +1,5°C pourrait être atteint dès le début des années 2030. Mais le défi n’est pas encore perdu. Pour avoir 83 % de chance de rester sous la barre de +1,5°C, l’humanité doit émettre moins de 300 gigatonnes de CO2 estime le GIEC, soit l’équivalent de 10 a ns d’émissions au niveau de 2019.
Le GIEC a construit cinq scénarios d’évolution du climat en fonction des quantités d’émissions de gaz à effet de serre émises « à partir de maintenant« . Si l’humanité continue la trajectoire qu’elle est actuellement en train de suivre, nous nous dirigeons vers les deux projections les plus pessimistes, soit un réchauffement d’ici 2100 de 2,8°C à 4,6°C pour le quatrième scénario, ou de 3,3°C à 5,7°C pour le cinquième. Même s’ils étaient respectés, les engagements pris lors de l’Accord de Paris en 2015 nous mènent à un réchauffement à 3°C. La dernière fois que la température globale de la planète était 2,5°C supérieure à celle observée sur la période de 1850-1900, c’était il y a trois millions d’années.
D’ici 2100, l’élévation du niveau de la mer pourrait atteindre un mètre dans le cadre du pire scénario. La hausse du niveau global s’est élevée à 20 centimètres entre 1901 et 2018. Cette élévation a été plus rapide que tout ce qui a déjà été observé depuis au moins 3 000 ans. Un processus qui aura un impact sur le long terme : il est attendu que le niveau de la mer continue à augmenter pendant des siècles, voire des millénaires en raison de la fonte des glaciers et la hausse de la température des océans.
Du jamais vu depuis deux millions d’années au minimum : l’indice de concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a atteint 410 ppm, ou « particules par millions« . Cette unité de mesure permet de savoir combien de molécules ayant un effet de serre se trouvent dans un million de molécules de l’atmosphère. Le GIEC réaffirme l’origine anthropique du réchauffement climatique. Depuis 1990, la production annuelle de CO2 a bondi de 63 %.
Depuis 1750, la concentration de méthane dans l’atmosphère a augmenté de 156 % pour atteindre un taux inégalé depuis 800 000 ans. Une tonne de méthane a un pouvoir de réchauffement global 84 fois plus élevé en moyenne qu’une tonne de CO2 sur une période de vingt ans. Dans ce nouveau rapport, le GIEC alerte plus que jamais sur la nécessité de réduire les émissions de méthane, sans quoi l’objectif d’1,5°C serait hors de portée. Environ 60 % des émissions de méthane sont imputées à l’agriculture, liées notamment à l’élevage de ruminants. Environ un tiers seraient émises dans le cadre de l’exploitation et du transport d’énergies fossiles.
Les hommes parviendront-ils à contrer les perspectives les plus pessimistes de ce rapport ? Pas sûr.
Possibilités offertes à l’humanité…
Mais ce qui est certain, c’est que les hommes ont la possibilité de limiter les conséquences dramatiques de ce réchauffement. En remettant à nouveau des haies autour des champs et des prés, qui avaient été supprimées à tort, en creusant des fossés tout autour pour l’écoulement des eaux, en cessant bétonner d’immenses surfaces autour des habitations, en respectant les zones inondables connues depuis des décennies voire des siècles, on évitera ou on limitera les effets des pluies torrentielles et de plus fréquentes, qui emportent tout sur leur passage.
De même, en cessant de construire des habitations au bord des côtes maritimes, on évitera les dommages provoqués par la montée des eaux océaniques. Et il faut bien avoir conscience que cette montée de eaux va entraîner des défis inéluctables pour l’humanité : des villes et de vastes contrées risquent d’être submergés, entraînant de considérables déplacements migratoires.
Doit aller jusqu’à dire que c’est un monde « apocalyptique » que nous risquons de laisser à nos enfants ?!… Cette vision pessimiste se renforce encore en constatant qu’en plus de ces dérèglements climatiques, l’humanité doit affronter dès maintenant deux problèmes majeurs : un problème de pollution dont elle est totalement responsable et qu’elle doit impérativement résoudre, et un problème de surpopulation crucial… Jamais, au cours son histoire plurimillénaire, elle n’a eu à faire face à autant de difficultés.
Ne perdons pas espoir pour autant ! S’il est vrai que c’est un avenir sombre qui se profile à l’horizon de nos descendants, ne doutons pas qu’ils seront capables de prendre à bras le corps les redoutables problèmes qui se posent à eux, et qu’ils sauront faire refleurir notre terre en pleine déliquescence !
par Henri LAFFORGUE | Mar 15, 2011 | Actualité, Réflexions diverses
Je l’avoue, j’étais jusqu’à présent favorable aux centrales nucléaires. Pour la bonne raison qu’elles me semblaient fournir une énergie propre et capable de répondre aux immenses besoins énergétiques du monde moderne. Elles ne rejettent pas de CO2 dans l’atmosphère, comme les centrales thermiques, leur combustible, l’uranium, présente encore d’importantes réserves et ne risque pas de manquer dans un proche avenir comme le pétrole.
L’enchaînement de catastrophes sur des réacteurs au Japon – quels que soient les premiers messages rassurants mais mensongers des politiques – me pousse à revoir mes certitudes.
Si l’on peut se prémunir contre certains risques, il apparaît clairement qu’on ne peut se prémunir contre les cumuls de risques. Les Japonais avaient prévu les secousses sismiques de forte intensité et leurs centrales semblent avoir bien résisté à l’épreuve, bien que les secousses du 11 mars fussent – à ma connaissance – supérieures à l’intensité maximale prévue.
Mais, ils n’avaient pas prévu l’inondation provoquée par le tsunami et ses conséquences catastrophiques sur les réacteurs.
Daniel Cohn-Bendit veut lancer un débat d’un an sur le nucléaire en France, suivi d’un référendum. Je crois qu’il a raison.
Il importe, à la lumière de ces dramatiques événements dont on ne connaît pas encore l’issue et toutes les conséquences – des milliers de gens risquent d’être contaminés par la radioactivité, de souffrir de cancers, et de voir leurs descendants victimes de malformations génétiques – il importe de réfléchir sur l’opportunité de poursuivre la politique nucléaire actuelle de la France.
Ce débat, auquel tous pourront participer, devra être encadré par des scientifiques et la grande question sera de savoir comment pourra-t-on remplacer l’énergie nucléaire en France quand elle fournit 80% de notre consommation en électricité …