Les religions du Livre et l’intelligence du coeur…

Le judaïsme, le christianisme et le l’islam, professent leur foi en un seul et même Dieu et proclament sa parole dans la Torah, dans le Nouveau Testament et dans le Coran.

Chacun est libre de voir effectivement dans ces textes la parole de Dieu ou celle des hommes…

Mais tous – croyants ou non-croyants – devraient être capables de lire ces écrits et leurs prescriptions avec l’intelligence du cœur, d’en dépasser la lettre et d’en prendre l’Esprit.

Pour le croyant, la parole de Dieu a une portée universelle et valable pour tous les lieux et pour tous les temps. Elle énonce une Vérité éternelle qu’on ne saurait discuter.

Elle s’écarte ainsi des pensées des plus grands philosophes qui, eux, sont prisonniers de leur temps.

Cependant, cette parole de Dieu a été transposée par des hommes à un moment donné de l’Histoire, dans un langage plus ou moins clair, souvent poétique et intraduisible. Elle demande donc à être interprétée. C’est là qu’intervient l’intelligence du cœur.

Croyants ou non croyants, prenons le meilleur dans ces textes ! Dépassons certaines prescriptions vestimentaires ou alimentaires que bien souvent rien ne justifie et qui sont l’interprétation trop littérale d’un texte souvent ambigu. Ecoutons les appels à l’Amour de Dieu et à l’Amour du prochain et sachons y répondre généreusement ! C’est le seul chemin qui vaille ici-bas. Le seul chemin qui conduise vers ce monde juste et fraternel dont nous rêvons tous…

Torah, Nouveau Testament et Coran peuvent certainement beaucoup nous apporter pour vivre harmonieusement sur cette terre. Et n’oublions pas que notre belle devise, Liberté, Egalité, Fraternité, et notre morale républicaine ont puisé leur source dans le christianisme qui a pétri notre nation.

Quand de la mort surgit la vie !…

BRAVO ! aux parents de ce jeune Kristofer Aroui, tué dans une rame de métro à Lyon lundi par un marginal.

Malgré leur profonde douleur et grâce à leur générosité, quatre jeunes de 15 à 24 ans ont pu profiter des poumons, des reins, des tissus et de vaisseaux de leur fils sauvagement assassiné.

Leur fils n’est pas mort. Il vit toujours dans leur cœur, et il vivra dans le corps de ces quatre greffés qu’il a peut-être sauvés.