Les changements climatiques. La vie. La Terre. L’Univers. Plongeon dans… le cosmos !…
Nous le savons tous : les climats sur notre planète, n’ont cessé de changer depuis des siècles et des millénaires.
Les glaciations ont laissé place à des périodes de fortes chaleurs – et vice-versa – les océans et les mers n’ont cessé de monter et de descendre, les périodes de grande sécheresse ont alterné avec des périodes de pluie intense.
Fut un temps où le Sahara était couvert de lacs, d’étangs, de végétation et possédait une faune tropicale abondante ; il y a deux millions d’années, le Groenland était couvert de forêts et avait un climat tropical…
Notons que tous ces phénomènes se sont produits en l’absence totale d’activités humaines, de gaz à effet de serre, d’émissions intenses de dioxyde de carbone. Aussi, sans nier la part de l’homme dans le dérèglement climatique actuel, on peut s’interroger sur son importance…
Il n’empêche que nous avons tous le devoir de prendre soin de notre planète, que nous devrions tous être des écologistes. Mais des écologistes de bon sens et intelligents.
Des écologistes qui condamnent, sans appel, l’autorisation donnée par Joe Biden – en dépit de ses promesses – d’effectuer des forages pétroliers en Alaska. Et des écologistes qui condamnent également l’aberration, la stupidité et la dangerosité d’extrémistes écolos-gauchos, qui se dressent violemment contre les projets les plus écologiques : ainsi en est-il des manifestations contre le tunnel Lyon-Turin, grâce auquel, on supprimera par ferroutage, la circulation de milliers de camions dans les Alpes du Nord et on diminuera d’autant la pollution actuelle.
Il y a plus. Il nous semble qu’on ne peut parler des bouleversements climatiques, sans parler de l’histoire de la vie et de l’histoire de la Terre.
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Selon les scientifiques, la Terre, aurait 4,5 milliards d’années et les plus anciennes traces de vie sur notre planète remonteraient à 3,8 milliards d’années. Quant à l’humanité, on pense qu’homo habilis est apparu voici 2,8 millions d’années, et homo sapiens voici 300 000 ans. Et on pense que l’homme n’est vraiment entré dans l’humanité, qu’à partir du jour où il a commencé à enterrer ses morts, voici 100 000 ans !
Il semble incontestable que toute vie sur la Terre deviendra impossible dans quelques centaines de millions d’années, quand la chaleur du soleil aura augmenté dans de très importantes proportions ; de plus dans trois ou quatre milliards d’années, la voie lactée et la galaxie Andromède fusionneront et se dilueront dans l’infini de l’Univers.
Certes, il y a de la marge, mais il semble évident que viendra le jour où l’humanité retournera dans le néant de ses origines. Que conclure ?
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La Terre, notre Terre compte actuellement près de huit milliards d’habitants. La population en Afrique subsaharienne est aujourd’hui d’un peu plus d’un milliard d’habitants et, en 2050, devra dépasser les deux milliards.
Sans tomber dans le fantasme d’une restriction démographique autoritaire – comme le prônait Thomas Malthus, au milieu de XIX° siècle – nous devons constater que – du fait des guerres, des phénomènes climatiques, des crises économiques, etc., et aussi de l’impuissance des chefs d’Etat à organiser une vie mondiale harmonieuse – les pays pauvres risquent de devenir de plus en plus pauvres. Ils manquent des moyens fondamentaux nécessaires à une vie décente : alimentation, accès à l’eau potable et l’évacuation des eaux usées, logements décents, habillement, soins sanitaires, etc., etc. Plus le temps passera, et plus ces manques risquent de s’accentuer.
Notons que la guerre au Darfour a entraîné, en 20 ans, la mort de 300 000 habitants et le déplacement de plusieurs millions d’autres. Et le cas de ce pays est loin d’être unique. Ainsi, guerres et dérèglements climatiques sont dramatiques pour la survie de l’humanité et ne cessent d’accentuer ses misères.
Comme je l’ai dit souvent dans mes chroniques – et je le répète ici – je considère tous les êtres humains comme mes frères de la terre et j’estime que tous ont droit à une vie décente.
Hélas – malgré l’engagement et les efforts des maintes organisations internationales et humanitaires – je pense que la population de tous ces pays dans la misère la plus profonde, si elle va croître encore quelques dizaines d’années finira – du fait, entre autres, de la poursuite de ces dérèglements climatiques – par décroître drastiquement.
Et je me demande si, dans un avenir plus ou moins lointain, la population mondiale ne finira par se réduire à quelques dizaines ou centaines de millions d’habitants, avant de se remettre à croître à nouveau. Et la planète connaîtra alors une nouvelle ère de progrès.
Enfin, chrétien de cœur, croyant au message d’Amour et de Paix de Jésus-Christ, le retour au néant de l’humanité, dans quelque 300 millions d’années, ne me fait pas peur, car je garde en mémoire ces paroles du Christ :
« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »
– Mathieu : 24,35 ; Marc : 13,31 ; Luc : 21,33.