Homosexuels : rendez-vous dans cinquante ans.

Les partisans du mariage et de l’adoption pour les homosexuels célèbrent leur victoire. Je donne rendez-vous à leurs enfants et petits-enfants dans cinquante ans.

Je ne serai plus de ce monde pour voir le résultat de cette loi insensée, mais je l’imagine sans peine, et j’imagine sans peine le désespoir de tous ces enfants qui seront privés de racines.

Je l’ai dit – et je le répète – je respecte profondément les homosexuels. Je sais le mépris dont ils ont été – et sont encore souvent – entourés dans de nombreux pays. Je sais les persécutions dont ils ont été – et sont souvent encore – victimes. Je n’ai ni à juger, ni à condamner l’attirance d’un homme pour un homme, ou d’une femme pour une femme.

Mais les enfants, de grâce ! De quel père ou de quelle mère, de quel grand-père ou de quelle grand-mère, de quels oncles ou de quelles tantes, de quels ascendants, les enfants de couples homosexuels pourront-ils se réclamer et être fiers ?!!!…

J’ai personnellement eu la chance d’avoir dans ma famille un père et une mère, des grands parents, des oncles, des tantes, etc., dont je suis fier et dont j’essaie – comme je peux – de me montrer digne. Certains ont eu une conduite héroïque pendant les deux dernières guerres, l’un d’eux est « mort pour la France » en 1915 ; d’autres m’ont donné l’exemple d’une vie droite et généreuse dans la guerre comme dans la paix. Tous ont tracé un chemin plus ou moins beau, et j’essaie de suivre le plus beau, sachant que c’est le seul chemin qui vaille.

Mais les enfants issus de deux pères et de deux mères dont la filiation sera tronquée ! A qui pourront-ils se référer ? Qui pourront-ils prendre pour modèles ? Qui leur aura tracé le chemin de la générosité, de l’altruisme, du don de soi sur lequel calquer leurs pas ?!…

Car n’ayons pas peur de le dire, ces enfants du « droit à l’enfant » sont et seront avant tout le fruit de l’égoïsme. Le fruit de couples voulant à tout prix – et contre les lois élémentaires de la nature – avoir des enfants, comme on a un animal de compagnie, pour ne pas être seuls, pour peut-être se donner un but dans la vie. Ces couples priveront ces enfants de ce père ou de cette mère dont la vie a besoin depuis toujours pour se perpétuer.

MERCI, monsieur Hollande et votre clique d’iconoclastes, pour cette loi avec laquelle vous détruisez les fondements plurimillénaires de la famille et de la société. Mais il est vrai que vous qui avez cinq enfants deux femmes différentes sans jamais avoir été marié, et qui faites de votre maîtresse la première dame de France, vous n’avez cure ni de la famille, ni des traditions !

A propos des mères porteuses…

Quoi de plus normal qu’un couple souhaite avoir des enfants ? C’est l’accomplissement, le prolongement naturel de l’Amour qui unit un homme et une femme.

Mais la nature a ses caprices et il arrive – pour de multiples raisons – qu’un couple ne puisse pas naturellement avoir des enfants, du fait de l’homme ou de la femme.

Les scientifiques ont mis au point maintes techniques pour suppléer les carences de Dame Nature. Je ne parlerai ici que de la gestation pour autrui, autrement dit des mères porteuses.

Comment une femme peut-elle accepter d’être détachée d’un enfant qu’elle a porté pendant neuf mois en son sein ?

Les mois de grossesse sont des mois d’échanges, de partage, de complicité intimes et profonds, entre une mère et son enfant. Les séparer à la naissance est pour moi quelque chose de totalement inhumain.

Les couples qui recourent à cette solution, me semblent répondre à un désir égoïste d’enfant. On n’a pas un enfant pour soi-même, mais pour lui-même. Pour lui faire découvrir la beauté, les mystères et les joies de la Vie. Et il y en a, même si la dramatique effervescence de notre monde aujourd’hui peut nous faire croire le contraire.

On a un enfant pour l’ouvrir au monde, pour essayer de le rendre maître de son destin et l’inviter à répandre l’Amour, la Justice, la Paix.

Pour un enfant la naissance est un bouleversement fantastique. Le couper alors de sa mère biologique augmente son désarroi.

Mais, me dira-t-on, bien des enfants dans le passé et aujourd’hui encore sont privés à la naissance de leur mère biologique – pour maintes raisons – et sont parfaitement heureux, réussissent ou réussiront parfaitement leur vie.

C’est vrai. Mais cette séparation à la naissance n’avait pas été programmée dès la conception comme dans le cas des mères porteuses.

On a, avec la gestation pour autrui, une dimension commerciale sordide. Etre mère porteuse risque de devenir un métier comme un autre, et l’enfant devient une marchandise, un objet qu’on achète.

Et puis, il y a ces cas invraisemblables où la mère portera l’enfant de sa fille : quelle confusion générationnelle !

J’ajoute que, lorsqu’il est dans le ventre de sa mère, un enfant se familiarise avec la voix, avec la langue de cette dernière. Dans le cas des gestations pour autrui, on ajoute au traumatisme de la naissance, l’obligation d’apprendre une nouvelle langue et de se familiariser avec une nouvelle mère…

Oui, quoi de plus naturel qu’un couple souhaite avoir des enfants. Mais, si la Nature ne le permet pas, je ne comprends pas cette obstination à vouloir à tout prix un enfant qui soit biologiquement le sien.

Il y a tant d’autres façon de donner un sens à une vie, de prodiguer les richesses d’Amour que chacun porte en soi. Un homme et une femme qui s’aiment peuvent faire le bonheur d’orphelins ou d’enfants abandonnés. Et un couple homosexuel peut très bien s’épanouir dans des œuvres sociales ou caritatives…

La science rend possible beaucoup de choses. Mais il ne faut pas croire que tout ce qui est possible soit bien.