Le mythe de la croissance…

A croire les médias et tous les économistes, la source de tous nos maux vient d’un manque de croissance. Voire.

Nous connaissons tous – ou presque tous – que nous soyons croyants, athées ou agnostiques, cette injonction de Dieu, dans la Genèse : « Croissez et multipliez-vous ! » et cette promesse faite à Abraham : « Ta descendance sera aussi nombreuse que les étoiles ».

Voilà qui devrait réjouir les chantres de la croissance à tout prix. Je voudrais cependant apporter ici un bémol important.

Notre planète est gravement menacée par la surpopulation. L’Inde et la Chine comptent chacune plus d’un 1,3 milliards d’habitants ; la population de l’Afrique est actuellement de 1,2 milliards d’habitants, et selon les prévisions atteindra 2 milliards en 2050 et 4,2 milliards en 2100 ! En 2050, un quart de la population mondiale vivra en Afrique…

Ces chiffres donnent le vertige et, sans sombrer dans un malthusianisme simpliste, invitent à réfléchir.

A croître indéfiniment le monde court à sa perte. D’autant plus qu’il se montre incapable de nourrir tous ses habitants. Environ 800 millions de personnes souffrent de la faim et plus de trois millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de malnutrition ! Il y a là une injustice flagrante dont sont essentiellement victimes les pays du Sud.

Face à cette explosion démographique – surtout dans l’hémisphère Sud – je sais l’inquiétude de certains pays, comme la Chine, ou l’Allemagne, devant le vieillissement de leur population… Il faut veiller à ce que de nouvelles générations puissent prendre en charge et nourrir les plus âgées…

Le but de la croissance devrait être, me semble-t-il, de veiller à ce que chaque famille, chaque individu, dans le monde entier, aient accès aux biens matériels indispensables à une bonne qualité de vie, et également aux bienfaits de l’instruction et de la culture tout aussi nécessaires. Là – et là seulement – se justifie pour moi la recherche de croissance.

Quand ces objectifs auront été atteints, il nous restera alors à lutter contre la maladie, la vieillesse et tous les maux sortis jadis de la boîte de Pandore…

Malheureusement, la croissance aujourd’hui n’est qu’une fuite en avant, qui conduit à produire toujours davantage, à créer toujours plus de besoins – au détriment de plus en plus souvent de la Nature – dans une course effrénée à la consommation qui ne profite qu’aux plus riches et qui laisse toujours insatisfait et ne comblera jamais une vie d’homme…

On a un exemple flagrant de l’absurdité de cette course à produire toujours plus, avec la production des voitures. Les pouvoirs publics font tout pour en réduire le nombre dans les villes et pour rendre ces dernières aux piétons. Or, dans le même temps, paradoxalement, ils font tout pour que les usines en sortent le plus grand nombre. Trouvez l’erreur…

Regards sur l’actualité récente…

Une seule question semble préoccuper actuellement la classe politique : la déchéance de nationalité. Il s’agit là d’une mesure purement symbolique, qui ne concernera que quelques personnes et qui n’empêchera aucun volontaire de rejoindre Daesh et de perpétrer les pires attentats.

N’y a-t-il donc pas des questions plus importantes et plus urgentes à résoudre ? Le chômage, le mal logement, la crise économique, des mesures efficaces pour lutter contre le terrorisme, etc. ? Et je me demande s’il est vraiment nécessaire de modifier la Constitution pour déchoir un Français de la nationalité. L’article 25 du code civil le permet déjà dans certains cas.

Des victimes de Charlie Hebdo viennent d’être décorées de la Légion d’honneur. C’est une honte lorsqu’on sait combien ils vilipendaient toutes les institutions, et traînaient dans la boue l’armée, la police, les religions, etc., en les mettant en scène dans des caricatures abjectes et obscènes. Cet hommage posthume doit bien les faire rire dans leurs tombes ! Et si leurs familles avaient eu la moindre décence, elles se seraient opposées à une telle décoration, qui est totalement inconciliable avec leurs engagements de leur vivant. Mais à quelle bassesse ne se plierait-on pas pour avoir le moindre honneur ?…

Les médias nous a annoncé hier soir la plongée et la fermeture des marchés chinois. La chute de la croissance en Chine affecte l’économie mondiale. Mais quand comprendra-t-on qu’un monde qui repose essentiellement sur des valeurs matérialistes et consuméristes, ne peut durer ? Il est condamné, tôt ou tard, à s’écrouler. Seul un retour à des valeurs spirituelles peut le sauver…

Un jeune homme de vingt ans a été abattu hier par des policiers à Paris, alors qu’il les attaquait avec un couteau de boucher. Il a crié « Allah Akbar ! » Ne nous y trompons pas. Ce type d’attentats individuels risque de se multiplier. Tuer est devenu un idéal que propage l’Etat Islamique et qui fait – et fera – de nombreux émules. Alors que le Christ nous a invités à nous aimer les uns les autres, Mahomet a encouragé ses fidèles à tuer les mécréants. Quand en finira-t-on avec l’angélisme ? Quand comprendra-t-on que l’islam est une religion de guerre ?…

Reportage, hier soir, au journal de France 2, sur les exo planètes. Les astrophysiciens en auraient détecté près de 2 000 en vingt ans. Ils poursuivent le vieux rêve de l’humanité : trouver de la vie en dehors de notre vieille Terre. Je ne sais pas s’il existe de la vie en dehors de notre système solaire, et si des planètes abritent des êtres intelligents. Mais, si tel est le cas, les hommes ne sont pas prêts d’y mettre le pied. L’une d’elle – Képler 452b – demanderait un voyage de 25 millions d’années avec nos moyens actuels ! Et quand je vois les maladies qui frappent l’humanité et les guerres qui déchirent les hommes, je redoute, si jamais nous atteignions de nouveaux mondes, que nous exportions ces maux et semions le chaos sur des terres vierges où règnent peut-être l’ordre et l’harmonie…

La France meurt sous l’avalanche des lois !…

Assemblée nationale 2013-07-20La France croule sous les textes lois. Tout le monde le sait, mais cela n’arrête pas l’ardeur de nos députés. Selon certains, neuf textes de lois sur dix sont inutiles.

La France est prise dans une véritable toile d’araignée de lois, qui l’étouffe chaque jour un peu plus et l’asphyxie complètement.

Et à l’heure où il convient de dynamiser l’économie, de redonner vie à notre pays, comment oser entreprendre quand une pléthore de lois et une administration de plus en plus tatillonne, pointilleuse et formaliste brisent l’élan des plus entreprenants.

Le gouvernement se spécialise dans le montage d’usine à gaz dont les résultats sont désastreux.

Neuf mois après sa mise en place, le « crédit d’impôt compétitivité emploi » ne touche que 5 000 sociétés pour un montant total de 700 millions d’euros, alors que le gouvernement avait prévu une enveloppe de 13 milliards d’euros ! Et près de 50% des PME renonceraient à ce dispositif en raison de sa complexité et de ses délais.

Nous sommes victimes bureaucratie toujours plus envahissante et qui, au moment où la vitesse et la rapidité, ont de plus en plus d’importance, accentue les délais de tous ceux qui osent entreprendre.

Alors qu’il faut deux ans pour ouvrir une carrière en Allemagne, il faut douze ans en France ! Construire une étable ou fusionner deux exploitations agricoles, ne demande que huit semaines en Allemagne contre trois en France ! Et tutti quanti.

Je sais la complexité de tout système économique, les risques de trop grandes simplifications et la nécessité de prévoir des parades contre les éventuels fraudeurs.

Mais nos législateurs ne pourraient-ils faire appel davantage au bon sens, et se montrer plus confiants dans nos concitoyens et dans nos chefs d’entreprises qui, dans leur immense majorité, ne cherchent nullement à frauder et sont prêts à tout faire pour faire prospérer leurs entreprises et avec elles notre pays ?…

Car la crise que nous traversons est avant tout une crise de confiance. Plus personne n’a confiance dans personne. Comment retrouver la confiance si ceux qui sont à la tête de l’Etat entretiennent la méfiance et la suspicion. Sans la confiance réciproque on ne retrouvera jamais la croissance.