Les larmes de la Corée du Nord…

C’est fou de voir à quel point les peuples peuvent être manipulés ! Nous savons tous en Occident que Kim Jong-Il était un odieux tyran qui opprimait son peuple.

Que dire d’un pays où environ 200 000 prisonniers politiques sont détenus dans des camps aux conditions de vie effroyables et dans lesquels beaucoup trouvent la mort ?!…

Que dire d’un pays où la liberté religieuse n’existe pas ? Entre 50 et 70 000 chrétiens sont enfermés dans des camps ?!…

Que dire d’un pays où le peuple vit dans la plus grande pauvreté parce que l’Etat consacre tout son budget aux armes nucléaires et à l’entretien d’une armée d’un million d’hommes avec un service militaire qui dure dix ans ?!…

Non ! le peuple nord-coréen n’est pas libre !…

Et malgré tout cela nous venons de voir les larmes de tout ce peuple lors des funérailles grandioses du tyran Kim Jong-Il.

Que penser de toutes ces manifestations et de ces scènes d’hystérie collective. Le peuple simule-t-il le désespoir ou regrette-t-il réellement la mort de ce tyran ?… Je ne sais.

Mais ces scènes de désespoir me rappellent les 5 millions de personnes qui ont défilé devant la dépouille de Staline en mars 1953.

Plusieurs centaines de badauds trouvèrent alors la mort, piétinés ou étouffés par la foule !…

Et nous savons que Staline – ce « héros » dont on tout le peuple a pleuré la mort – a déporté et massacré plusieurs millions d’hommes !…

Le jour viendra – plus ou moins proche ou lointain – où cette dictature en Corée du Nord s’effondrera et où la Vérité apparaîtra en pleine lumière. Mais combien de larmes, combien de souffrances, combien de morts, ce retour à la démocratie demandera-t-il ?…

Référendum en Grèce…

Tollé général en Europe et dans le monde, après l’annonce, par Georges Papandréou, d’un référendum en Grèce.

Les gouvernements des dix sept pays d’Europe qui avaient adopté à l’unanimité un plan de sauvetage au sommet de Bruxelles, les 26 et 27 octobre, sont furieux. Les bourses plongent.

Et pourtant, cette décision n’est-elle pas juste et démocratique ?

Le peuple grec ne cesse de manifester de plus en plus violemment contre des décisions imposées de l’extérieur. N’est-il pas juste de le consulter officiellement ?…

De quoi ont donc peur tous nos hommes politiques, tous nos banquiers et nos boursiers, si ce n’est que le peuple grec refuse ce plan de sauvetage que l’Europe lui a imposé et qui le saigne à blanc ?…

Le peuple n’est-il pas souverain ?…

Nicolas Sarkorzy est mal placé pour donner la leçon à Georges Papandréou. Non seulement il n’aura pas organisé un seul référendum pendant son quinquennat, mais encore il a court-circuité la décision du peuple français qui, en 2005, avait refusé avec une majorité de 55% de ratifier le traité de Lisbonne.

De peur d’avoir à nouveau une réponse négative, il s’est adressé au Congrès en 2008 pour faire ratifier ce traité. Conception de la démocratie discutable, même s’il avait annoncé son intention pendant sa campagne électorale…

Une question se pose ici : un gouvernement démocratique doit il accepter la décision d’un peuple quand ce dernier se trompe ?….

C’est là un grave problème. C’est là la force et la faiblesse des démocraties…

C’est le cas du FIS (Front Islamique du Salut) qui obtint légalement 82% des sièges aux élections législatives en Algérie le 26 décembre 1991 et qui fut évincé de manière forte par l’armée.

A-t-on le droit, d’écarter par la force, ceux que le peuple a démocratiquement élus, même si ces derniers doivent le priver ensuite de liberté ?…

Toute la question est là. La Grèce est dans ce cas aujourd’hui : George Papandréou a-t-il le droit de passer outre les volontés de son peuple même si celui-ci prend une décision qui le mène à sa perte ?…

Procès Chirac : la persévérance et l’obstination…

Il faut dans la vie de la persévérance mais pas de l’obstination La première est une qualité alors que la seconde est un défaut.

La persévérance permet, grâce à sa patience, à sa volonté, à sa ténacité d’atteindre le but que l’on s’est fixé. Mais elle tient compte des événements qui surviennent sur sa route, et invite s’il le faut, à corriger le cap, voire à abandonner.

L’obstination, au contraire, pousse à foncer tête baissée vers l’objectif de départ, sans tenir compte des données nouvelles qui incitent, par sagesse, au changement ou au renoncement. C’est de l’entêtement pur et simple avec tout ce que cela a de mauvais.

Vingt ans après les faits, qu’apporte le procès de Jacques Chirac à la France ? Curieuse leçon de démocratie. Faut-il s’acharner, s’obstiner à poursuivre, pour des faits qui devraient être couverts par la prescription, un ancien Président qui n’est plus capable de comparaître devant la justice ?

Est-ce vraiment la justice que l’on cherche, ou la volonté d’avoir, à n’importe quel prix, la peau d’un homme ?

J’avoue ne pas comprendre… Et j’aimerais savoir combien cette procédure qui s’éternise, qui mobilise tant de monde, coûte à la France, c’est-à-dire à tous les contribuables que nous sommes ?… Cela, les médias ne nous le disent pas…

Allons-nous laisser mourir la Grèce ?!!!…

Alors que le peuple grec est exsangue, et que le taux de chômage dépasse les 15% de la population active, l’Europe et le Monde lui demandent encore plus d’efforts, plus de sacrifices. Jusqu’où ira-t-on ?…

Quelle injustice faite à ce pays à qui le monde doit tant !… Les Grecs ont inventé la civilisation, l’art de vivre ensemble, la démocratie qui permet à chacun de participer à la vie publique, l’égalité des citoyens devant les lois, etc.

Les Grecs ont inventé la littérature – l’Iliade et l’Odyssée sont avec la Bible, les poèmes les plus lus dans le monde. Ils ont inventé le théâtre, la tragédie, la comédie, la rhétorique – rhétorique dont nos hommes politique contemporains ont tiré la perfection de leur « langue de bois » ! – Ils ont inventé l’Histoire, la philosophie, les sciences, la médecine – les jeunes médecins prêtent aujourd’hui encore le serment d’Hippocrate !

Ils ont inventé les arts et leurs artistes nous ont légué des œuvres qui défient le temps et dont feraient bien de s’inspirer nos pseudo-artistes d’aujourd’hui.

Près du Parthénon, plane l’ombre de Périclès. Pour mettre un terme au chômage, il lança une politique de grands travaux grâce à laquelle chaque Athénien eut de quoi manger et dont il nous reste les chefs-d’œuvre que nous admirons aujourd’hui encore.

Qu’attendons-nous, nous aussi, pour lancer des grands travaux qui remettrons les gens au travail et leur donnerons de quoi vivre ?!…

Hélas la Grèce aujourd’hui – et combien d’autres pays en Europe et dans le monde, dont la France ! – sont victimes de boursiers sans âme, jouant leur fortune sur l’effondrement économique de tel ou tel pays, et pratiquant la politique du chacun pour soi !…

Il est temps de remettre les pendules à l’heure. Stéphane Hessel a crié « Indignez-vous ! ». Moi je crie « Réveillons-nous et remettons les compteurs à zéro ! »

Il y a du travail pour tous dans le monde. Investissons dans les adductions d’eau et dans le traitement des eaux usées, dans la construction de logements, d’écoles, de dispensaires, d’hôpitaux, dans les routes, les voies ferrées, etc. Tout cela est parfaitement possible et assurerait un travail à chacun, et de quoi se nourrir et se loger.

Oui, tout cela est parfaitement possible. Hélas ! les hommes qui détiennent le pouvoir sont bien souvent ceux qui ont les plus grandes fortunes et ne sont guère partageurs…

Pour en revenir à la Grèce, si nous la laissons mourir si injustement et si tragiquement, c’est peut-être la mort qui nous attend demain à notre tour !…

La France doit-elle accueillir tous les réfugiés tunisiens ?…

« Il n’est pas normal qu’on ne rassure pas les Français sur toutes ces populations qui viennent de la Méditerranée. Après tout, remettons-les dans les bateaux… Marine Le Pen n’a aucune solution. C’est vrai que nous on a des solutions. Mais il faut avoir le courage de les faire »

Ces propos de l’ancienne porte-parole de l’UMP, Chantal Brunel, scandalisent tous les bien pensants. Et pourtant…

Certes, il y a chez cette députée, le désir de rependre des voix au Front national et donc une manœuvre démagogique. Mais…

Mais, si je souhaite que la France soit et reste une terre d’accueil et d’hospitalité pour le plus grand nombre, il faut aussi garder les pieds sur terre. Sommes-nous prêts, quand plus de trois millions de personnes n’ont pas de logement ou ont un logement insalubre, quand la France compte plus de 4 millions de chômeurs, quand on ne cesse de nous parler du trou béant de notre Sécurité sociale, etc., sommes-nous prêts à accueillir des milliers d’étrangers supplémentaires ?…

A ma connaissance, les Tunisiens qui viennent frapper à notre porte, ne risquent plus leur vie et nous pouvons difficilement accepter qu’ils accentuent davantage nos difficultés.

Je suis loin de me désintéresser de leur sort. Mais c’est dans leur pays que la France, que l’Europe, que les pays les plus riches doivent les aider. En leur fournissant des aides alimentaires pour assurer leur vie et des aides financières pour les aider à rebâtir leur économie et leur tissu social.

Combien, parmi tous ces bien pensants souvent hypocrites qui se scandalisent des propos de Françoise Brunel, seraient prêts à partager leur logement et leurs économies avec tous ces réfugiés ? Tant qu’il s’agit des ressources communes de la nation, les hommes et les femmes de cœur ne se comptent pas. Mais, dès qu’il s’agit d’ouvrir son propre portefeuille, alors ils sont plus rares…

Il est bien évident que les propos que je tiens sur les Tunisiens demandeurs d’asile, ne concernent que les réfugiés économiques. La France doit et devra toujours accueillir sans réserve tous ceux dont la vie est menacée dans leur pays. Tel ne semble pas être le cas avec les actuels réfugiés tunisiens.

J’ajoute que je vois avec la plus grande peine, la communauté internationale tergiverser sans fin pour une intervention en Libye. Pendant ce temps, les Libyens qui rêvent de liberté et de démocratie, se font massacrer par les troupes d’un dictateur que l’Occident a encensé !… Plutôt que de s’indigner sur le renvoi des Tunisiens dans leur pays, ne ferait-on pas mieux d’aider les insurgés libyens avant qu’il ne soit trop tard ?…