A propos du poème de Jean Zay sur notre drapeau…

Une amie internaute m’adresse le poème « Le drapeau » écrit par Jean Zay en 1924 et dont voici le début et la fin :

Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là…

Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,

Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

A la lecture de ce poème – que je ne connaissais pas – une seule pensée me vient : Jean Zay n’est pas digne d’entrer au Panthéon.

Mais je voudrais qu’on ne juge pas cet homme uniquement sur ce texte écrit à l’âge de vingt ans.

Je tiens à rappeler ici qu’en septembre 1939, Jean Zay, membre du gouvernement, non mobilisable, a démissionné pour s’engager et suivre le sort normal de sa classe. Et que le 20 juin 1940, il s’est embarqué avec vingt-sept parlementaires sur le Massilia dans l’espoir de continuer la lutte en Afrique du Nord.

J’ai lu de lui, voici deux ans, « Souvenirs et solitude » et voici ce que je notais après cette lecture :

Livre très émouvant. Mémoires d’un prisonnier politique – injustement et honteusement condamné – soumis à des conditions de détention ignobles et qui entacheront à jamais le régime de Vichy – et qui sera odieusement assassiné par la Milice en juin 1944.

De sa prison, Jean Zay écrit avec beaucoup de pudeur, ne s’apitoie jamais sur son sort et livre de nombreuses réflexions sur la vie politique, et sur son action quand il a été ministre de l’Education nationale sous le Front populaire.

On découvre un homme droit et animé d’un grand idéal démocratique.

Comment cet homme qui a eu une conduite courageuse pendant la guerre et qui a écrit un journal si émouvant pendant sa captivité, peut-il avoir été l’auteur ce pamphlet ignoble sur notre drapeau ?!…

Cela fait partie, hélas, de l’ambivalence humaine.

De la même façon, je ne puis comprendre que le même Apollinaire ait écrit le célèbre et magnifique « Pont Mirabeau » et le roman pornographique et obscène « Onze mille verges ».

C’est là un des mystères de l’âme humaine.

Je ne cherche à excuser et à réhabiliter personne.

Ayant le plus grand respect pour notre drapeau, j’estime – à la lecture du poème de Jean Zay – qu’il n’a pas sa place au Panthéon.

Mais je demande qu’on s’abstienne de juger un auteur ou un artiste sur une seule œuvre.

Drapeaux français brûlés le 6 mai 2012

Une information circule depuis plusieurs semaines sur la toile : des drapeaux français auraient été brûlés le 6 mai, et Mme Taubira, garde des sceaux, aurait déclaré :« Brûler des drapeaux français, c’est un geste de liesse pardonnable. »

Il circule beaucoup d’informations sur le Net, souvent lancées par des personnes mal intentionnées et désireuses de semer le désordre.

Il est très possible qu’aucun drapeau français n’ait été brûlé ce jour là, et que la photo qui accompagnait cette information soit une photo prise à Toulouse en 2007…

Mais j’aurais aimé que Mme Taubira démente les propos qu’on lui prête, et exprime l’attachement des Françaises et des Français à leur drapeau. Or il n’en a rien été. Le président de l’ASAF (Association de Soutien à l’Armée Française) lui a adressé une lettre recommandée pour s’assurer de la véracité de ces propos ; la réponse de son chef de cabinet, datée du 14 juin, ne les a pas démentis !…

Je regrette profondément ce silence, et tiens à rappeler le caractère sacré de notre drapeau.

Pendant la dernière guerre, des officiers, pour éviter que le drapeau de leur régiment ne tombe aux mains de l’ennemi, les ont brûlés et, quand ils ont pu, ont pieusement recueilli leurs cendres qu’ils ont rapportées plus tard à leur régiment ; d’autres les ont enterrés et sont venus les rechercher à la Libération.

Quand les Allemands ont envahi la zone libre et désarmé l’armée de l’armistice, un officier du 5e R.I., à Saint-Etienne, a découpé avec rasoir le drapeau de son régiment, et l’a mis autour de son ventre. Les Allemands l’ont vainement cherché et ont été furieux de ne pas le trouver.

Le soir, les officiers français, que les Allemands avaient laissé sortir de leur quartier, se sont réunis dans une salle à Saint-Etienne. Le sauveur du drapeau demanda alors à son colonel de mettre tous les hommes présents au garde-à-vous, puis déroula sous leurs yeux rayonnant de joie et de fierté le précieux emblème. Ce dernier fut caché par un prêtre dans le tabernacle de son église, et retrouva sa place le jour de la libération de Saint-Etienne.

Il y eu bien d’autres actes de courage, et bien d’autres de vies risquées pour l’honneur de nos drapeaux, et il aurait convenu que Mme Taubira, garde des Sceaux, les rappellent.

Un dernier fait d’armes que vient de me raconter un ancien combattant qui avait alors 14 ans en 1943. Il habitait le petit village de Goumois, dans le Doubs, à la frontière de la Suisse. Un jour, avec un camarade un plus âgé que lui, après avoir repéré les heures de passage des patrouilles allemandes, il décrocha le drapeau nazi qui flottait au sommet d’un mas, le brûla et hissa le drapeau français !

Voilà ce qu’il faut dire haut et fort. Voilà ce dont il faut être fier.

Je considère tous les hommes de ce monde comme mes frères, quelles que soient la couleur de leur peau et leur religion. Mais je suis Français et estime comme sacré le drapeau de ma patrie. Et j’ajoute ma tristesse en voyant, le soir du 6 mai, place de la Bastille, si peu de drapeaux français, et tant de drapeaux étrangers.

Tous les étrangers qui sont sur notre sol devraient être heureux d’être dans un pays libre et démocratique, et devraient être fiers de leur terre d’accueil. Ils ont, je crois, bien des droits. Plus, souvent, que notre situation économique nous permettrait de leur en accorder. Plus, parfois, que certains de nos concitoyens. Ils devraient partager notre fierté pour notre drapeau tricolore, symbole de la démocratie et de la Liberté, et pour lequel tant de Français ont donné leur vie.

Note : Certains verront peut-être des contradictions dans mes propos. J’estime sacrilège le fait de brûler notre drapeau et je vante le courage d’un garçon de 14 ans qui brûla le drapeau nazi !… On ne peut cependant comparer notre drapeau tricolore, emblème d’un pays libre et démocratique, et le drapeau à croix gammée emblème d’une dictature asservissant l’homme, réduisant en esclavage et anéantissant les races inférieures.

 

La tentation du Front National…

Des amis qui ne sont ni extrémistes, ni racistes – loin de là – m’expliquent pourquoi tant de Français, aujourd’hui, sont tentés par le Front National.

Tous sont excédés par le laxisme de la plupart de nos élus face au manque de respect de nos lois et de nos coutumes par un grand nombre d’immigrés.

Il ne saurait être question de stigmatiser ces derniers et d’en faire des boucs émissaires. Ce serait trop facile et profondément injuste.

Mais le drame c’est qu’aujourd’hui en France, il est devient impossible d’énoncer certaines vérités sans être accusé de racisme.

Est-ce être raciste que de dire que nous ne vivons plus dans une République laïque et que les musulmans ont de plus en plus en plus de droits et refusent de s’intégrer ?

Désormais, les responsables des cantines dans les écoles et les collèges, dans les hôpitaux sont soumis à de véritables casse-tête avec la nourriture hallal. Le maire de Strasbourg, Roland Ries, a eu ce mot magnifique, digne de passer à la postérité : « Nous servons de la viande hallal par respect pour la diversité, mais pas de poisson par respect pour la laïcité. » Curieuse conception de la laïcité !…

Les Français en ont assez de voir leurs piscines publiques réservées à certaines heures aux femmes musulmanes qui ne veulent pas se mélanger aux hommes !

Ils en ont assez, quand ils vont dans les hôpitaux, d’être obligés de verser quarante cinq euros pour avoir une chambre particulière, quand les bénéficiaires de la CMU n’ont rien à payer pour cela.

Ils en ont assez de voir des musulmanes refuser de se faire examiner par des hommes. D’en voir certaines, dans des cliniques privées, exiger le retrait d’un crucifix dans leur chambre…

Ils en ont assez de voir leurs chauffeurs de bus agressés, leurs allées d’immeubles squattées par des dealers, de ne plus pouvoir circuler librement dans certaines banlieues devenues des zones de non-droit, où médecins, infirmières, pompiers n’osent plus s’aventurer de peur d’être agressés.

Ils en ont assez de voir leurs voitures, leurs écoles, leurs crèches incendiées par des irresponsables.

Ils en ont assez de voir le drapeau algérien brandi sur les stades et le drapeau français brûlé, sans qu’aucune sanction ne soit prise.

Ils n’ont pas supporté de voir la Fnac de Nice – en mars 2010 – primer une photo où l’on voit un individu s’essuyer le derrière dans les plis du drapeau français !

Ils ne supportent plus la provocation d’un nombre de plus en plus grand de femmes voilées quand, dans les pays musulmans, des femmes risquent leur vie pour ne pas porter le voile.

Ils ne supportent plus d’entendre les chanteurs de RAP insulter, injurier la France, cracher dessus avec leurs « Nique la France », « Nique les Français », « Putain de France », etc. Cela est absolument intolérable et les pouvoirs publics ont le devoir de sévir contre de tels excès.

Ils s’inquiètent en voyant certains socialistes proposer l’arabe comme première langue vivante au collège.

A tout cela j’ajoute le témoignage d’une amie qui vivait dans une banlieue lyonnaise et a été obligée de déménager, lasse de se faire insulter, bousculer, agresser verbalement pendant la période du ramadan. Qui, ayant eu des altercations avec des Arabes dans son immeuble, a vu le feu mis dans sa cave et sa boîte aux lettres détériorée, son courrier détruit.

Ayant vécu au Maroc avec son ami, voici vingt ans, cette amie me dit qu’il n’était pas rare que des Marocains leur demandent des lettres de recommandation pour pouvoir immigrer en France. Pourquoi ce choix ? La réponse est éloquente : « Je veux gagner de l’argent sans rien faire, avoir tout gratuit comme mon cousin. ». Et c’était déjà il y a vingt ans !!!

Tout cela fait beaucoup et même beaucoup trop, et explique sans peine la montée du Front National en France.

Je tiens à ajouter que je suis contre les extrêmes et que je suis pour la tolérance. Je considère tout être humain, quels que soient la couleur de sa peau, sa religion, sa situation, comme mon frère de la terre, et j’ai pour lui le plus grand respect.

Je suis pour la rencontre des cultures, le dialogue entre les religions, le partage des richesses, mais il faut hélas constater que nous sommes de plus en plus victimes d’un islam sectaire, intolérant et voulant nous imposer la charia !… Cela nous ne pouvons pas l’accepter et il est du devoir de nos élus d’y mettre un frein.

La France a la réputation d’être une terre d’accueil. Je souhaite qu’elle le reste. Mais encore faut-il que les étrangers qu’elle accueille, fassent tout pour s’intégrer, respectent nos lois et nos usages, et ne nous imposent pas les leurs, comme c’est trop souvent le cas.

Il est temps de se réveiller, et j’ai grand peur de revoir, en mai 2012, le retour d’un 21 avril 2002, ce qui serait un grand mal pour la France !…