A propos du « roman » abject publié sur DSK

Je l’avoue, j’ai peu de sympathie pour DSK et je lui reproche de ne jamais avoir eu le moindre mot pour Nafissatou Diallo dont il a brisé la vie, quel que soit le montant de l’indemnisation qu’il lui a versée.

Quoi qu’il en soit et qu’on le veuille ou non, DSK est homme – un homme que je qualifierai de malade – et qui mérite, en tant qu’homme, un minimum de respect.

Aussi j’estime écœurante la démarche de cette journaliste qui, dans un but exclusivement commercial, s’est prévalue de sentiments amoureux pour lui, a eu avec lui une liaison de plusieurs mois et, pour se faire du « fric », publie maintenant un roman dans lequel elle le traîne dans la fange.

Certes, direz-vous, DSK a eu le tort de céder à ses appâts. Soit. Mais courtiser un homme dans un but exclusivement lucratif, n’est pas très beau. Et s’il fallait porter un jugement sur cet homme et sur cette femme, je dirais que cette dernière n’a pas plus de morale que celui-ci, et que ce n’est qu’une catin dont les lecteurs seront les complices !

Quand les amis de DSK s’apprêtent à gouverner la France…

Je l’ai dit et je le maintiens : pour moi Dominique Strauss-Kahn est un salaud et un individu non fréquentable.

Mais j’aime la fidélité, aussi je ne saurais condamner catégoriquement les amis qui lui restent fidèles.

Mais n’y a-t-il pas d’autres lieux pour se rencontrer qu’un bar-restaurant installé dans un ancien sex-shop au nom éloquent de « J’ose », à la devise « Chez J’ose les langues se déhanchent et les corps se délient », dont les trois étages ont pour nom « le Paradis », « l’Enfer », et « le Purgatoire » et le plat de résistance, summum de l’appel au sexe : « orgasme » !

Vraiment ceux qui fréquentent un tel lieu n’ont rien compris, n’ont tiré aucune leçon de la débauche et de la lubricité d’un Dominique Strauss-Kahn, et n’ont aucune morale.

Et dire que dans cinq jours ces « notables » s’apprêtent à être ministres et à gouverner la France !

Français, réfléchissez à qui vous vous apprêtez à confier le sort de notre Patrie.

Scoop : mots échangés entre Tristane Banon et DSK, lors de leur confrontation…

Je suis toujours scandalisé par les fuites dont la presse se fait régulièrement écho. C’est une honte, pour moi, que des personnes soumises au secret professionnel, ne tiennent pas leur langue, surtout quand les motifs qui les inspirent sont vénaux.

Mais voilà, que je détiens un scoop sur la confrontation entre Tristane Banon et DSK. Je ne citerai bien évidemment pas ma source, mais ne peux m’empêcher de le communiquer à mes lecteurs, quitte à être en désaccord avec mes principes.

Dès le début de la confrontation, Tristane Banon, très en colère, traite DSK de « Violeur ! » – « Fabulatrice ! », rétorque celui-ci du tac au tac. Puis le dialogue continue : « Harceleur ! » – « Allumeuse ! » // « Pervers ! » – « Mythomane ! » // « Cochon ! » – « Salope ! » // « Misogyne ! » – « Nympomane ! » // Et enfin : « Menteur ! » – « Menteuse ! »

Tels sont les mots qui on été échangés lors de cette rencontre et qui ont filtré…

J’ai dit que je ne citerai pas ma source, mais un scrupule d’honnêteté s’empare de moi, et je dois dire, que je me suis inspiré, pour beaucoup, d’une caricature de Bauer parue dans le Progrès de Lyon de ce jour…

DSK et la morale…

DSK, au cours de son interview si médiatisée par Claire Chazal, a reconnu avoir fait une faute morale en ayant une relation sexuelle avec Nafissatou Diallo.

Je note qu’il n’a pas dit ce qui s’était passé exactement dans cette suite 2806 du Sofitel de Manhattan, qu’il n’a pas avoué avoir agressée cette femme de chambre, n’a pas eu le moindre mot pour elle et ne s’est pas inquiété d’avoir brisé la vie de cette dernière.

Mais le pire, voilà que maintenant il veut échapper aux poursuites de cette jeune femme, en faisant jouer son immunité diplomatique !

Je le dis tout net : c’est un salaud. Et quand je pense qu’il briguait la Présidence de la République !…

Il va encore dépenser des sommes colossales que Nafissatou Diallo est loin d’avoir et risque de l’emporter. Belle conception de la morale !…

Dire qu’un tel homme qui n’est pas capable de contrôler ses pulsions, à qui le « fric » permet tout, et qui fait preuve d’une si grande immoralité, aurait pu présider aux destinées de la France !…

DSK : tout ça pour ça !…

J’ai assisté, voici près d’un an, à deux procès d’assise. J’avoue que leur déroulement et leur verdict, qui m’ont paru exemplaires, m’avaient réconcilié avec la Justice. Mais l’affaire DSK me montre à quel point la Justice peut aussi être bafouée.

Après avoir traité DSK comme le pire des criminels, l’avoir menotté, l’avoir enfermé dans la plus terrible prison des Etats-Unis, et l’avoir menacé de 70 ans de prison, voilà que le procureur Cyrus Vance abandonne toute poursuite contre lui et le relâche comme si rien ne s’était passé. Tout ça pour ça !…

On découvre là une justice américaine impulsive et excessive, balançant entre les pires sanctions et le laxisme le plus complet.

Nous ne saurons jamais ce qui s’est passé exactement, le 14 mai, dans cette suite du 2806 du Sofitel de Manhattan.

Mais, je ne puis croire que Dominique Strauss-Kahn ait été très respectueux envers Nafissatou Diallo. Son message à Anne Sinclair en se rendant à l’aéroport : « Il s’est passé quelque chose de grave » tend à prouver qu’il ne s’est pas comporté en gentleman !…

Le tout ou rien de la justice américaine ne pourra donc que rassurer tous les harceleurs et violeurs de la planète, et murer dans le silence le plus profond et la honte toutes les femmes victimes de leurs excès. Ne portez surtout pas plainte, mesdames, les hommes auront toujours raison, et s’ils se sont mal conduits envers vous, c’est de votre faute, c’est vous qui les avez aguichés !…

Voilà donc la leçon que je retiens de cette affaire DSK et du fonctionnement de la justice américaine. J’ajoute que les puissants réseaux de DSK et sa fortune ne sont certainement étrangers à l’issue de cette affaire. Si le supposé coupable n’avait été qu’un modeste chauffeur de taxi, il a aurait probablement été privé à jamais de liberté !!!…

Comme le disait très justement La Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »