A propos de la fièvre Ebola

Je suis absolument furieux et scandalisé devant la partialité et l’égoïsme de nos médias à propos de la fièvre Ebola.

L’Occident s’en inquiète brusquement alors que ce virus a été identifié en Afrique en 1976.

Mais visiblement et malheureusement, la vie d’Africains compte pour peu de choses, et les laboratoires ne semblent pas avoir fait de recherches sérieuses sur cette maladie. Des centaines de personnes sont mortes en Afrique, dans l’indifférence totale de l’Occident.

Mais voilà qu’à son tour, l’Occident est touché. Alors soudainement, les pouvoirs publics, les médias s’inquiètent. Quelle honte ! Quel égoïsme de la part de personnes qui nous parlent chaque jour de solidarité !…

Je tiens à dire ici toute mon admiration pour les médecins, les infirmières, les infirmiers, et tout le personnel médical et soignant, qui risquent courageusement leur vie pour enrayer cette épidémie et soigner les personnes touchées.

Oui, eux tous et eux toutes, méritent notre admiration pour leur courage, leur dévouement, leur abnégation, qui contrastent avec l’égoïsme et l’individualisme de nos journalistes et gouvernants, donneurs de leçons et semeurs d’inquiétude, bien à l’abri dans leurs bureaux, qui pleurent à chaudes larmes à propos de la contamination de deux ou trois Occidentaux, quand mille Africains sont actuellement touchés par semaine par cette maladie, nombre qui, selon les prévisions de l’OMS, risque de s’élever à 10 000 d’ici la fin de l’année !…