par Henri LAFFORGUE | Nov 29, 2011 | Réflexions diverses
Dans mon article « Mosquées : deux poids, deux mesures », du 28 mai dernier, je déplorais que les musulmans de France aient toute liberté pour pratiquer leur culte, tandis que les chrétiens d’Algérie sont réduits à la clandestinité.
Un de mes lecteurs me met le commentaire suivant : « Les islamistes ont tout pouvoir sur notre sol – la France – qu’ils aillent dans leur pays faire leur loi et nous laissent tranquilles ! »
Chercheur de Dieu, chrétien d’avant l’Eglise et des chemins de Galilée, chrétien de cœur, je veux voir en tout homme un frère et refuse un renvoi massif et arbitraire de tous les musulmans de France.
Mais je pense que ceux qui ne veulent pas respecter nos lois, qui nous imposent tous leurs dicktats, que ces femmes qui nous provoquent avec leurs burkas moyenâgeuses – quand des femmes dans les pays musulmans risquent leur vie en refusant de porter le voile ! – devraient effectivement être expulsés de notre sol.
Malheureusement, le laxisme et la démagogie l’emportent depuis des années en France, et seule une Marine Le Pen, dont je condamne l’extrémisme et le populisme, propose de telles les mesures.
Quand donc des hommes politiques gardiens de nos libertés, auront-ils le courage tout en restant modérés, nuancés, humains, de faire respecter nos droits de pays de tradition humaniste et chrétienne, et oseront condamner ceux qui bafouent ostensiblement nos lois ?…
L’expulsion de quelques extrémistes et provocateurs ferait sûrement réfléchir tous les musulmans de France qui, dans leur grande majorité, ne demandent qu’à vivre en paix et auxquels nous accorderons toujours la liberté de pratiquer leur religion aux seules conditions qu’ils respectent les nôtres et la tradition laïque de notre République, ainsi que nos us et coutumes…
par Henri LAFFORGUE | Mar 18, 2011 | Actualité, Réflexions diverses
Je pense que nous sommes tous différents et complémentaires. Et qu’il n’y a pas de « races » supérieures aux autres.
Le racisme c’est les jugements de valeur, la hiérarchie que l’on établit entre les différents individus, les différentes ethnies, les différentes religions, etc., en qualifiant de supérieures celles auxquelles on appartient, et d’inférieures toutes les autres.
Cela dit, je suis surpris de la facilité avec lequel on traite de « racistes », aujourd’hui, des personnes qui ne font qu’énoncer des vérités.
Est-ce du racisme que de dire que dans un groupe humain de même langue, de même culture, de religions identiques ou voisines, de même passé, en un mot de mêmes racines, est-ce du racisme que de dire que, pour la vie harmonieuse de l’ensemble, il y a des quotas d’étrangers à ne pas dépasser ? Qu’un trop grand nombre d’étrangers risque de casser l’équilibre du groupe ?…
Est-ce du racisme que de dire que le voile, la burka – qui ne sont en rien des prescriptions du Coran -, la viande hallal, les véritables casse-têtes des responsables de cantines scolaires ou d’hôpitaux, les prières dans les rues, les réservations de piscines certains jours aux femmes musulmanes, le refus pour les femmes musulmanes de se faire examiner par des gynécologues hommes, etc., tout cela est contraire aux traditions de la France éternelle et finit par empoisonner la vie quotidienne d’un grand nombre de gens qui ne se reconnaissent pas dans ces usages ?…
Est-ce du racisme que de dire que d’abandon en abandon, de tolérance en tolérance, la France est en train de perdre son âme ?…
De tradition profondément chrétienne, je considère tout être humain comme mon frère et ai pour lui le plus grand respect. Et je pense n’être supérieur à aucun.
Mais, pour l’équilibre harmonieux de la société, je pense qu’il faut que tous respectent les mêmes lois, se plient aux mêmes usages et que chacun se montre discret si ses coutumes, ses traditions ne sont pas celles du pays qui l’accueille.
Est-ce le cas dans la France d’aujourd’hui ?…
Je souhaite une France accueillante et hospitalière. Mais, elle ne peut accueillir le monde entier et il convient qu’elle accueille en priorité ceux dont la vie est menacée dans leur propre pays. Et il convient aussi que tous ceux qu’elle accueille se plient à ses lois, respectent ses traditions et n’imposent pas les leurs. Tel n’est pas toujours le cas, hélas !
Tout cela me semble découler du bon sens et n’appelle pas de débat particulier. Les politiciens qui réclament avec insistance un débat sont trop souvent inspirés par la haine et en font un instrument pour se maintenir ou accéder au pouvoir. Il n’y a pas besoin de débat, il suffit d’appliquer les lois !…
J’ajoute que l’idéal est que nous apprenions aux étrangers que nous ne pouvons accueillir, à devenir autonomes dans leur propre pays. « Si tu me donnes un poisson quand j’ai faim, j’aurais toujours faim. Si tu m’apprends à pêcher, je n’aurai plus jamais faim. » (proverbe chinois). Toute la question est là, et le malheur est que les aides d’une France généreuse, de la France dont je suis fier, sont bien souvent détournées de leur but et n’atteignent pas les plus pauvres. Elles servent trop souvent à agrandir la fortune et les armées de despotes…