Ce qu’Emmanuel Macron nous cache…

Je sais qu’il faut toujours se méfier des phrases tirées de leur contexte. On peut leur faire dire ce que l’on veut. Mais il y a des exhortations qui ne trompent pas, telles les suivantes, que je relève sur différentes vidéos d’interviews d’Emmanuel Macron :

« Moi, je suis socialiste, et je l’assume. » – « L’honnêteté m’oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste. » – « Etre socialiste aujourd’hui me paraît une nécessité de bâtisseur. » – « Je vais vous dire de la manière la plus claire possible, pour ma part je suis à gauche. » – « C’est un mouvement politique qui ne sera pas à droite, pas à gauche. »

Comprenne qui voudra. Personnellement, j’en tire la conclusion qu’Emmanuel Macron est partout et nulle part. Il veut pêcher des voix à droite et à gauche. C’est un opportuniste, un « emberlificoteur », pour ne pas dire un beau « menteur ».

 Il s’arrange pour dire à chacun ce qu’il a envie d’entendre. A tel point que lors du débat qui l’a opposé, lundi soir, aux quatre principaux candidats, il a déclaré, une quinzaine de fois, tour à tour, qu’il était d’accord avec chacun : « On est d’accord. », « Je souscris à cela. », « Ce qui vient d’être dit est juste. », « Je partage cette priorité .» Convergence de façade destinée, là encore, à s’attirer le plus de voix possible, à droite comme à gauche…

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Je voudrais attirer ici l’attention sur certains dangers de son programme.

Voici ce qu’il déclarait le 8 mars, lors d’un entretien à l’AFP : « La vraie rupture, ce que je propose pour les quartiers, c’est une vraie politique assumée de discrimination positive de et de mobilité. » Les électeurs savent-ils ce qui se cache sous l’expression « discrimination positive » ?…

Cela va contre l’égalité et signifie l’adoption de mesures de faveur (priorités à l’embauche, promotions préférentielles, dispenses de concours, etc.) pour certaines catégories de personnes dont on affirme qu’elles ont subi des discriminations passées ou présentes ou qu’elles sont « défavorisées ».

Ce sont ni plus ni moins des passe-droits accordés aux membres de certaines catégories pour leur permettre d’échapper au droit commun.

Par ces mesures, on fera entrer dans des écoles, dans des entreprises ou des administrations, des personnes, non plus pour leurs compétences, mais parce qu’elles appartiennent à une catégorie sociale donnée, et par voie de conséquence on abaissera le niveau et la qualité de ces écoles, de ces entreprises et de ces administrations. Et on créera une profonde injustice et un profond ressentiment chez les personnes compétentes, qui auront été écartées, parce qu’elles n’appartenaient pas à ces catégories sociales ! On marche vraiment sur la tête !…

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D’autre part, Emmanuel Macron a déclaré récemment : « Il n’y pas une culture française. Il y a une culture en France. » Comment ne pas voir là son goût pour le multiculturalisme et les concessions qu’il fera, s’il est élu, à l’islam qui gangrène la France !

Oui, je n’ai pas peur de le dire – au risque d’être considéré comme un « raciste » un « xénophobe » et un « islamophobe » – l’islam est une menace pour notre pays.

Menace d’une religion par le nombre – les musulmans, nous le savons, conquièrent la France par le « ventre » – et menace par la nature d’une religion qui prêche la mort du mécréant et n’a qu’un but instaurer la charia sur notre sol !

Qui se souvient que le 7 mai 2012, lors de la victoire de François Hollande, 90 % des drapeaux brandis place de la Bastille étaient des drapeaux algériens ?!…

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Dans un article que le Figaro a publié le 17 mars, Emmanuel Macron écrivait, entre autres : « Ce que nous avons en commun d’abord, c’est la langue française… Parler français, penser en français, sentir en français est le viatique véritable pour tout individu désireux de s’inscrire dans la République… » C’est oublier qu’en matière de langue française, le gouvernement dont il a fait partie – et dont il assurera la continuité, s’il est élu – a mis en place des cours d’arabe pour les élèves du primaire !!!…

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Pour moi, Emmanuel Macron, avec ses airs bon enfant, présente un véritable danger pour la France. Quand je vois maintenant un François Bayrou – la plus grande girouette de l’histoire de la 5ème République ! – le soutenir alors qu’il y a peu il dénonçait ses collusions avec les puissances d’argent, je me dis que nos leaders politiques sont tombés bien bas.

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Notons enfin qu’Emmanuel Macron est favorable à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les femmes seules et les couples de femmes. Et il attendrait que l’opinion murisse pour reconnaître la GPA (Gestation Pour Autrui), et se rallier ainsi à la politique de destruction de la famille, mise en place par François Hollande et Christiane Taubira !…

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Le lecteur aura bien évidemment compris que je ne voterai pas pour Emmanuel Macron. Mes propos ci-dessus pourraient faire croire que je voterai pour le Front National. Il n’en est rien. Je condamne la démagogie d’une Marine Le Pen et le chaos dans lequel elle entraînerait la France, elle aussi, si elle était élue.

Je voterai donc pour François Fillon, quelles que soient les déceptions qu’il m’ait données, mais parce que c’est le seul candidat capable, à mon avis, de redresser la France.

Et si par malheur, nous en sommes réduits à un duel Le Pen/Macron au second tour, je crois que je voterai blanc, en regrettant la grande injustice qui veut que ce type de vote ne soit pas comptabilisé !

Lettre ouverte à François Fillon…

Monsieur,

J’ai voté pour vous à la primaire de la droite et j’ai vu, en vous, un homme capable de relever une France, que cinq ans de socialisme ont ruinée sur tous les plans.

Je ne vous cache que j’ai été déçu par certaines révélations de la presse, au sujet des rémunérations accordées à certains membres de votre famille. Déception d’autant plus grande, que vous vous présentiez comme un cavalier blanc, pur et sans tache…

J’ai continué cependant à vous soutenir, pour la bonne raison que les fautes, que vous avez pu commettre, ne vous ne empêchaient pas de faire un bon président, et pour la bonne raison, que ceux qui vous les reprochent, sont coupables, bien souvent, de fautes bien plus graves.

J’estime aujourd’hui que vous êtes avant tout victime d’une gauche exécrable, qui veut par tous les moyens, même les plus vils, empêcher la droite d’accéder au pouvoir. Les médias, à la solde de la gauche s’acharnent injustement sur vous, et occultent tous les passe-droits, et toutes les compromissions des politiques de ce camp.

Je partage votre avis sur la partialité de la Justice, et j’ai envie de rire – ou plutôt de pleurer ! – quand j’entends un François Hollande prendre la défense des magistrats, après avoir dit ce qu’il a dit sur eux dans son livre : « Un président ne devrait pas dire ça ».

Oui, Monsieur Fillon, je vous ai soutenu jusqu’à ce jour, et comme je l’ai dit, je considère que vous êtes la victime injuste d’un déchaînement médiatique, rarement vu contre un homme politique.

Cela dit, il me semble que la sagesse, aujourd’hui, dans l’intérêt de la France, et pour donner encore une petite chance à la droite de gagner les présidentielles, est que vous jetiez « l’éponge ». Vos soutiens les plus fidèles se retirent et cette base, sur laquelle vous fondez tous vos espoirs, ne vous permettra plus, à mon avis, de remporter la victoire.

Les choses sont allées trop loin. Un point de non-retour a été franchi.

En vous retirant de la compétition, vous ne vous déshonorerez pas. Vous laisserez simplement une petite chance à la droite encore de l’emporter, et vous éviterez que la France ne tombe dans les dérives de l’extrême droite ou ne replonge dans un socialisme utopique, dont nous venons de connaître les dramatiques méfaits.

Vous êtes un homme intelligent, Monsieur Fillon. Vous aimez la France comme des millions de Français. Alors, je vous le demande : retirez-vous. Je crois exprimer ici l’opinion de très nombreux Français et me faire l’interprète de la voie du bon sens.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes très respectueuses salutations.

 

Réflexions suite aux résultats des régionales…

Je me suis réjoui, dimanche dernier, en voyant que le Front National n’obtenait aucune présidence de régions.

La droite a gagné sept régions et la gauche cinq. Ce n’est une victoire ni pour l’une, ni pour l’autre.

Lors de la soirée des résultats, les leaders des différents partis se sont tous exprimés. Beaucoup de bla-bla-bla.

La gauche a masqué les échecs de toutes ses politiques – en matière économique (chômage dramatique, fiscalité qui bloque toute activité), sécuritaire (zones de non-droit dans les banlieues, politique pénale aberrante), sanitaire (pénurie de médecins, trou abyssal de la Sécurité sociale), éducative (faillite complète de l’école et du collège), migratoire, dans les domaines du logement (3,5 millions de personnes n’ont pas de logement ou sont mal logées), etc., etc. Mais la droite a une grande part de responsabilité, également, dans tous ces échecs. Notamment dans la baisse des effectifs dans l’armée et dans la police.

Cependant, je reproche à tous les leaders socialistes, au cours de cette soirée, d’avoir complètement occulté les fiascos de leur politique en ne parlant – avec le plus grand triomphalisme – que de la réussite de la COP21 qui s’était achevée la veille à Paris. Réussite montée en épingle par les médias et que, personnellement, je prends avec la plus grande réserve…

Les écologistes ont montré, une nouvelle fois, leur déconnection complète des réalités, obnubilés par leurs utopies.

Deux personnalités se sont élevées au-dessus du lot. Alain Juppé, qui a tenu un discours de véritable homme d’Etat, et Bruno Lemaire dont j’apprécie le franc-parler et la courtoisie. Xavier Bertrand, également, qui m’avait déçu quand il était ministre, est remonté dans mon estime.

Nicolas Sarkozy n’a pas le vent en poupe. Mais il fait tout pour s’accrocher, au risque de faire perdre la droite, une nouvelle fois, aux prochaines présidentielles. Quant à François Fillon, il a été inexistant, et je n’oublie pas qu’il a cautionné la politique de Nicolas Sarkozy pendant cinq ans. Il ne peut, maintenant, s’en désolidariser…

Après un long suspens, j’ai appris avec la plus grande joie la victoire de Valérie Pécresse. Je partage les espoirs que fondent sur elle les habitants de l’Ile de France. Claude Bartolone s’était comporté de façon totalement honteuse et indigne avec elle.

Le Front National n’a obtenu aucune présidence de région et pourtant, pour moi, c’est le grand vainqueur de ces élections. Avec plus de 6,8 millions de voix et une augmentation de 450 000 voix au second tour, il a battu son record de 2012 aux présidentielles, et il aura 358 conseillers dans les différentes régions – contre 355 conseillers socialistes !

J’avais été scandalisé par la diabolisation à outrance que Manuel Valls avait fait de ce parti, en laissant craindre une guerre civile en cas de victoire de sa part ! Nous sommes en démocratie et ce parti a le droit de siéger au même titre que l’extrême-gauche de Jean-Luc Mélanchon.

Je me réjouis donc qu’il ait des conseillers élus dans plusieurs régions. IIs forceront peut-être certains élus à revenir sur terre, à prendre conscience des aberrations des politiques suivies depuis trente ans. Car toutes les idées du Front National ne sont pas à rejeter, et les lois d’urgence actuelles ne font que reprendre, en matière de sécurité, les idées qu’il préconise depuis des années.

Je ne souhaite pas qu’il parvienne au pouvoir suprême – son programme économique ne tient pas la route – mais je pense que l’on peut s’inspirer de certaines de ses idées.

Je m’interroge sur cette République « exemplaire » que nous avait annoncée François Hollande. Jean-Yves le Drian cumule le poste de ministre de la Défense et de président de la région de Bretagne ! Claude Bartolone est reconduit au « Perchoir » malgré son échec en Ile de France ! Il faut dire que les émoluments attachés à toutes ces fonctions sont attractifs !… Tout cela n’est guère sérieux.

Pour finir, je qualifierai de piège aux alouettes, ce « front républicain » proposé entre les socialistes et le centre. Les socialistes n’ont rien fait de bon au cours des trois années écoulées, et les réformes auxquelles ils se sont attachés – mariage pour tous, réforme des rythmes et des programmes scolaires, suppression des bourses au mérite, de l’étude du latin du grec, etc. – n’ont fait que diviser les Français, détruire leurs racines, niveler par le bas notre culture. Les centristes oscillent au gré des vents, n’ont pas de convictions. François Bayrou est un opportuniste qui espère arriver au pouvoir après une longue traversée du désert. Aussi, il n’y a rien à attendre de bon de ce « front républicain », qui n’est qu’une tentative désespérée des socialistes pour se maintenir au pouvoir, et des centristes pour y accéder.

Quelques réflexions sur le premier tour des élections régionales, ce dimanche 6 décembre 2015

Selon moi, les Français ont voté massivement pour le FN par dépit. Ils ne croient plus dans aucun parti, sont las de la démagogie, des promesses jamais tenues, et se sont donc tournés vers l’extrême-droite.

Que se passera-t-il dans deux ans, si on a un face à face Marien Le Pen, François Hollande ?…

La droite et la gauche s’accusent mutuellement de la montée et de la percée du FN. Mais elles en sont toutes deux aussi responsables.

Elles ont fermé les yeux sur les problèmes dramatiques de l’immigration et ont tout accepté, même l’inacceptable. Quoi de plus normal que les gens de Calais confrontés depuis des années à une jungle à laquelle personne ne trouve de solution, aient voté massivement pour Marine Le Pen ?…

Droite et gauche ont montré leur incapacité à assurer notre sécurité ; les derniers attentats marquent la faillite de leurs politiques.

Comment accepter également qu’une personne au chômage gagne souvent plus qu’en travaillant ? Que des agriculteurs en retraite gagnent moins qu’un immigré qui n’a jamais travaillé en France ?!… Et tutti quanti…

Comment s’étonner, dans de telles conditions, face à de telles faillites de partis de droite comme de gauche, face à de telles injustices, que les électeurs se soient massivement tournés vers l’extrême-droite qui leur promet monts et merveilles.

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Hélas, si le Front National – grâce à sa démagogie et à son populisme, et du fait de la lassitude d’une majorité d’électeurs – prend la tête de plusieurs régions, il ne faut pas croire que nous aurons des « lendemains qui chantent » !

Le programme économique de Front National est catastrophique. La sortie de l’euro et le retour au franc, loin de doper l’économie sera suivie d’une dévaluation qui se soldera par un appauvrissement et une explosion de la dette publique.

D’autre part, le protectionnisme et la quasi-autarcie proposés par Marine Le Pen ne s’accompagneront pas d’une croissance vigoureuse et d’une industrie florissante. D’autant plus que nous faisons la moitié de notre commerce extérieur avec la zone euro et que nos partenaires ne manqueront pas de riposter durement.

Enfin, jamais le Front National ne pourra tenir ses promesses concernant l’augmentation des bas salaires, la revalorisation des retraites, le rétablissement de la retraite à 60 ans, la baisse des tarifs du gaz, de l’électricité, du train, des prix de l’essence, etc. Ce sont là des promesses purement démagogiques et absolument irréalisables, à moins de ruiner à jamais les finances publiques, déjà si mal en point…

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Je ne sais pas si les électeurs du Front National ont conscience de tout cela, et j’ai peur qu’ils se laissent berner par des promesses sécuritaires fondées souvent sur le rejet de l’autre et sur l’émotion.

Personnellement, au terme de longues réflexions, je suis partisan de la peine de mort, sans croire pour autant qu’elle ait un pouvoir dissuasif et sans en faire un instrument de vengeance. Je pense seulement que la peine de mort est la seule peine à la mesure de certains crimes, par lesquels leurs auteurs se sont exclus de la communauté et ne peuvent la réintégrer

Mais j’estime qu’elle doit être sérieusement encadrée. Que les criminels doivent avoir droit à des procès équitables en étant assistés d’avocats. Et je pense qu’il reviendrait, en dernier lieu, au Président de la République, le droit de les gracier ou non. Peut-être alors ce dernier s’investirait-il davantage dans sa fonction, en ce moment sublime ou la vie et la mort d’un homme seraient entre ses mains.… On est loin ici, en tout cas, d’une justice expéditive et émotionnelle, comme le prône Marine Le Pen, par pure démagogie, pour récolter des voix.

D’autre part, gauche et droite ont montré leur incapacité totale et égale, à gérer le problème de l’immigration, et Marine Le Pen en fait maintenant ses « choux gras », surfant sur les inquiétudes et les peurs légitimes devant les vagues migratoires.

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Pour finir, je me demande également si le vote massif des électeurs pour le Front National ne traduit pas un rejet de Nicolas Sarkozy qui s’est imposé chef de l’opposition, qui brigue à nouveau la présidence de la République alors que les Français l’ont rejeté en 2012, et qu’ils ne veulent plus au sommet de l’Etat !…

Le vote de dimanche a été un vote de dépit et de sanction. Il faut attendre maintenant le vote de dimanche prochain. Mais quels qu’en soient les résultats, je doute que gauche et droite modifient pour autant leurs politiques. Les candidats – élus ou non – tireront des leçons stratégiques pour se maintenir en place ou pour l’emporter une prochaine fois, mais nous serons toujours les victimes et les jouets de leurs ambitions personnelles, de leur boulimie de pouvoir, et du peu d’intérêt qu’ils portent aux pauvres citoyens que nous sommes, passé les élections.

Lettre ouverte à M. Vincent Peillon

Monsieur le Ministre, vous lancez à grands renforts de publicité une charte de la laïcité pour l’école, mais vous n’avez pas le courage de nommer le principal destinataire de cette charte.

A ma connaissance, ce ne sont ni les chrétiens, ni les juifs qui posent problème au respect de la laïcité, mais – appelons un chat un chat ! – ce sont les musulmans !

A la suite du laxisme de tous nos politiques – de droite comme de gauche – nous sommes confrontés à un islam conquérant qui se moque de nos traditions judéo-chrétiennes et cherche à s’imposer partout.

Malheureusement, énoncer cette vérité c’est se faire cataloguer de raciste.

Je l’ai dit et je le redis, pour moi nous sommes tous frères sur cette terre, et j’ai le plus respect pour tout homme quel qu’il soit.

Mais je ne saurais accepter que tel ou tel m’impose ses traditions, sa religion, comme le font malheureusement les musulmans sans que personne n’ose rien dire !

Au nom de la laïcité, M. Peillon, vous retirez du calendrier, à propos des vacances, le nom de nos fêtes chrétiennes, vieilles de près de deux millénaires, mais vous laissez imposer la viande hallal dans nos cantines, vous acceptez qu’on réintègre dans une crèche une employée voilée qui avait été licenciée, vous acceptez que des piscines municipales soient réservées exclusivement à des femmes, et tutti quanti !

Vous qui vous montrez si soucieux de la protection de nos enfants, vous ne craignez pas d’imposer dans nos écoles cette théorie du genre complètement aberrante, que toutes les personnes qui ont encore un peu de bon sens, condamnent et qui risque de briser à jamais l’équilibre de nos enfants !

Enfin je voudrais signaler que votre hostilité envers les religions, votre sectarisme bien connus, montrent une complète méconnaissance de ce que devrait être véritablement la Religion pour des personnes sensées.

Qu’ils soient croyants ou non, les hommes ont besoin de se rassembler sur des valeurs communes. Ces valeurs sont l’altruisme, la générosité, le partage, etc. Les religions sont porteuses de ces valeurs, bien davantage que votre laïcité insipide et sans convictions.

Dois-je vous rappeler que pour Cicéron un homme avec de la religion est un homme qui a des scrupules, qui se pose des questions ? Pour les Grecs et les Romains – à qui nous devons notre plus bel héritage – un homme religieux était un homme qui se demandait ce que les dieux attendaient de lui, ce qu’il fallait faire pour être dans le droit chemin.

Nos connaissances scientifiques nous donnent aujourd’hui une autre approche du monde, mais elles ne nous disent pas – et ne nous diront jamais – quel est le sens de la Vie. D’où nous venons et où nous allons.

André Malraux disait de l’Art, c’est « une éternelle réponse à l’interrogation que pose à l’homme son besoin d’éternité. » Nous pourrions dire la même chose des religions.

La société que vous proposez à notre jeunesse, est une société dans laquelle plus personne n’a le courage d’afficher ses convictions, une société qui, au nom de la neutralité et de l’objectivité, gomme toutes les différences et nous prépare pour demain un monde d’individus sans personnalité, sans courage, et prêts à tous les renoncements !

Je ne vous ferai pas l’injure de vous apprendre qu’un ministre est un « serviteur ». Or je me demande si vous et vos comparses du gouvernement êtes au « service de la France » ou au service d’idéologies et à la botte d’électeurs qui n’ont plus le sens de la Patrie !

Je vous prie de trouver ici l’expression de ma grande tristesse devant tout le mal que vous faites à notre jeunesse.