Inquiétudes pour la France et pour le monde de demain…

Quand il a quitté son poste de ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a lancé cette mise en garde : « Aujourd’hui on vit côte à côte… Je crains que demain on vive face à face. »

J’ai bien peur qu’il s’agisse là de paroles prophétiques, dont nos dirigeants d’aujourd’hui comme ceux d’hier, ne tiennent aucun compte, victimes d’un laxisme mortifère et d’un aveuglement total.

Tous les jours, les chaînes de TV et les stations de radio nous parlent de la chute du califat de Daech, en oubliant de nous dire que la guerre contre le terrorisme n’est pas pour autant terminée.

Les djihadistes et l’islam radical et conquérant n’ont pas dit leur dernier mot. Ils poursuivent, un peu partout dans le monde, leur lutte pour imposer au plus grand nombre la peste de la charia.

Les âmes sensibles prêchent pour le retour en France de toutes celles et de tous ceux qui ont combattu contre nous en Syrie. Cependant nous sommes en guerre et ils nous ont trahis. Ils ont choisi leur camp. Il leur appartient maintenant d’assumer leur choix, même s’il est suivi de condamnations à mort. Ils ne méritent pas la pitié, surtout après avoir semé la mort et la désolation autour d’eux.

Se posent les problèmes des enfants, victimes innocentes, mis au monde par toutes ces femmes françaises qui ont rejoint Daech. Je pense qu’ils n’ont pas à payer pour les crimes de leur mère, et qu’il faut donc les rapatrier et les placer dans des familles d’accueil.

Je suis profondément peiné également pour les couples français, dont le fils ou la fille ont rejoint les terroristes. Mais je pense qu’il ne serait pas juste de faire une exception pour ces couples en rapatriant leurs enfants, d’autant plus que je ne crois pas à leur repentir et pense que beaucoup seront toujours prêts à retourner à nouveau contre nous…

Je parlais de laxisme au début de cette chronique : demain, les musulmans seront dix millions en France. Ceux qui s’en inquiètent sont qualifiés de racistes et de xénophobes. Cependant, ne nous y trompons pas ! Quand ils seront dix millions, les musulmans de France, nous imposeront, par la force, leurs lois et leurs mœurs, que nous tolérons à tort aujourd’hui par faiblesse. C’en sera fini de la France. De notre douce France…

A cette liberté, que nos Anciens nous avaient si chèrement acquise et transmise, succéderont la généralisation des femmes voilées, soumises à la brutalité de leurs maris, l’imposition au plus grand nombre des menus hallal, l’imposition du ramadan, la disparition de nos églises millénaires au profit d’innombrables mosquées, dont les minarets dépasseront les flèches de nos cathédrales, avec en plus l’appel à la prière des muezzins, et tutti quanti…

Tout cela par la faute de politiques inconscients, qui pour arriver au pouvoir et ensuite s’y maintenir, ont tout accordé aux musulmans en échange de leurs voix…

Ce que je dis là, beaucoup le pensent, mais peu osent le dire à voix haute. Les habitués de mon blog savent que je suis un homme de paix, un homme qui ne souhaite que la paix.

Mais il ne peut il y avoir de paix véritable que dans un respect réciproque. Or l’islam prêche la mort du mécréant et donc des juifs et des chrétiens.

Il se peut que beaucoup de musulmans vivant aujourd’hui en France, souhaitent également la paix. Mais qu’en sera-t-il demain quand leurs chefs extrémistes seront au pouvoir, les manipuleront et nous imposeront la charia ?…

Il se peut que je noircisse le tableau et je me demande, malgré tout, si le Bien et le Mal ne sont pas en conflit depuis l’origine du monde, et si, pour donner une note d’Espoir, le Bien ne finit pas toujours par l’emporter sur le Mal.

Ainsi quand dans la nuit de l’Occupation tout Espoir de retour à la Liberté et à la Paix était perdu pour beaucoup, des femmes et des hommes se sont levés, et au prix de leur vie, souvent, ont sauvé la France et le monde de la barbarie du nazisme.

C’est pourquoi je veux espérer que demain, le pire n’arrivera pas, que les hommes de Bonne volonté, dont parlent les Evangiles, l’emporteront et que la France et le monde connaîtront cette ère de Paix à laquelle le plus grand nombre aspire, juifs, chrétiens, musulmans, athées, et femmes et hommes de toutes confessions…

Révocations en préfecture…

En apprenant la révocation du Préfet Auvergne-Rhône-Alpes et du secrétaire de la Préfecture, à la suite de l’assassinat des deux jeunes Laura et Mauranne, à Marseille, le 1er octobre, j’avoue avoir éprouvé, sur le moment, comme un sentiment de satisfaction : pour une fois, ce n’est pas le lampiste qui paie !

Mais à la réflexion, j’éprouve un sentiment de profonde injustice. Ces deux hommes servent de « boucs-émissaires » ou, pour employer le langage politique de « fusibles ». « Boucs-émissaires » ou « fusibles » très injustement, à mon avis, désignés à la vindicte du peuple.

Il semble qu’il y ait eu, dans cette dramatique affaire, toute une série de dysfonctionnements dus, non pas à la défaillance de tel ou tel, mais au laxisme général de l’Etat et de la Justice, depuis des années, dans le domaine de l’expulsion des étrangers en situation irrégulière, comme dans tous les domaines.

Depuis 2012, sur injonction de la Cour européenne des droits de l’homme, le délit de séjour irrégulier a été rayé de notre arsenal judiciaire !!!

Quand nos politiques auront-ils le courage de faire abolir cette loi suicidaire, et notre Justice le courage d’appliquer ne serait-ce que la rigueur et la sévérité de certaines lois déjà en place ?!… Est-il normal que lorsque la police arrête des délinquants, la Justice les remette systématiquement en liberté ?!…

Quant à l’expulsion des étrangers en situation irrégulière, sur 150 000 procédures d’éloignement examinées l’an dernier – hors Schengen – seules 4 000 auraient abouti (Le Figaro 4 octobre – Editorial d’Yves Thréard) !!!…

Pour revenir à la révocation d’Henri-Michel Comet et Xavier Inglebert, je retiendrai les larmes du premier, disant qu’il allait « brûler son uniforme ». Je n’ai pas vu le second, mais j’imagine qu’il partageait la même douleur.

Je l’ai dit, pour moi, cette révocation, décidée avec précipitation, est une profonde injustice.

     Si quelqu’un devait « sauter », ce n’étaient pas eux, mais le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb qui, pour moi, a fait preuve ici d’un manque de courage déplorable et d’un autoritarisme qui n’est pas à son honneur.

Le malheur dans cette histoire, c’est que deux jeunes-filles, au printemps de la vie, ont trouvé la mort stupidement le 1er octobre, et que l’Etat pourra révoquer qui il voudra, cela ne supprimera jamais la douleur de tous leurs proches…