Guerre en Ukraine : l’illusion du « devoir de mémoire »…

Né en1947, j’ai eu la chance de ne pas connaître les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, mais tous ceux qui l’on connue – comme les anciens de 14-18 – pensaient que ce serait la dernière guerre.

Pour nous prémunir de toute nouvelle guerre, nos contemporains ont inventé le « devoir de mémoire » et tous pensaient que l’Europe serait désormais épargnée de tout nouveau conflit. La guerre en Ukraine, à nos portes, nous montre, hélas, qu’il n’en est rien !

Oui, la guerre est à nouveau à nos portes – une guerre qui n’impacte pas que l’Europe, mais le monde entier – et qui peut nous laisser penser que la violence et la haine sont dans les gènes de l’homme et que rien ne peut les arrêter !

Mais leur origine profonde vient, peut-être, de la façon dont les enfants sont éduqués dans leur petite enfance – privés d’un amour qui les responsabilise – et de la facilité avec laquelle, à l’adolescence, ils deviennent les proies de dictateurs qui les rassemblent autour d’ennemis tout désignés, et les poussent à la guerre.

Ce fut le cas à la fin des années 1920, au cours desquelles Hitler enrôla les jeunes, les dota d’uniformes dont ils étaient fiers, les fit participer à des cérémonies exaltantes, et désigna les Juifs comme les responsables de la défaite de 1918. Puis ce fut le cas de toute la population allemande qui le suivit comme des moutons de Panurge.

Bien que la vie à l’intérieure de la Russie échappe en grande partie aux Occidentaux, il est permis de se demander si Poutine ne fait pas tout pour galvaniser la population contre l’Ukraine qu’il accuse, entre autres, de nazisme.

Et de même, il est permis de se demander si le président ukrainien Zelinski – que la plupart des Occidentaux soutiennent sans réserve mais dont on sait que régime est profondément corrompu – n’envoie pas ses hommes combattre de façon inconditionnelle, emportés par sa propagande guerrière…

Je sais que tout cela mérite d’être nuancé, mais le but de cette chronique est double :

– Montrer l’illusion du « devoir de mémoire » qui n’empêche pas le retour des guerres.

– Montrer que, bien souvent, les peuples qui n’ont pas acquis un minimum de maturité dans leur jeunesse – parce que privés d’amour pendant les premiers mois de leur vie et à leur adolescence – sont prêts à suivre, aveuglément, n’importe quel dictateur et à donner sa vie pour lui.