par Henri LAFFORGUE | Avr 28, 2025 | Actualité
Avec la multiplication des attaques au couteau de mineurs – dont la dernière a eu lieu à Nantes jeudi dernier, 24 avril – il faut constater avec consternation que nos politiques – dont les François Bayrou et compagnie – n’ont rien compris et sont totalement à côté « de la plaque ».
Comme chaque fois, sous des propos enflammés et redondants, ils cachent leur totale impuissance, et ce n’est pas en installant des portiques de sécurité et en plaçant des policiers à l’entrée de chaque collège que le mal pourrait être résolu.
Non ! Il faut avoir conscience que les médias et les réseaux sociaux conduisent les jeunes au désespoir. En effet, l’écologie catastrophique, les guerres un peu partout dans le monde, le mondialisme, un progrès technique qui ne suffit pas en remplir un cœur d’homme, la perte de toute transcendance, de tout sacré, la disparition de toute morale, plongent la plupart des jeunes dans une désespérance aigue.
Et surtout il faut avoir conscience que ces derniers n’ont jamais autant souffert de solitude ! En effet, ils ont des milliers d’amis virtuels sur la toile, mais ces amis ne remplaceront jamais un ami en « chair et en os » avec qui se rencontrer, discuter de tout et encore, partager les peines et les joies de la vie, et avec qui jouer avec des tablettes autour d’un verre, autrement qu’en solitaire à l’écart de tous.
De plus, les jeunes sont bien souvent victimes du nombre de plus en plus grand des familles éclatées ; ils souffrent de la folie du « wokisme » à la suite de laquelle, au moment de la puberté, ils sont encouragés vers les opérations « transgenres » suicidaires.
Ils sont victimes également du matérialisme contemporain, et sombrent dans l’individualisme. L’étalage d’une sexualité débridée les pousse à une jouissance immédiate, avec des partenaires interchangeables, sans lien d’amour, et sans recherche de fidélité ni de prolongement dans le temps.
Ils ont perdu tous les idéaux au fondement d’une vie d’homme. Ils ne connaissent plus le bonheur né de l’attention et du dévouement aux autres. Et certains parfois – souvent – s’inspirent d’idéologie meurtrière comme le nazisme ou l’islamisme dont ils deviennent nostalgiques.
Résultat : un très grand nombre de jeunes dépriment et « pètent les plombs ».
Alors que faire ? Ce dont ces jeunes manquent avant tout ce sont « d’écoutes ». Ne serait-il pas possible de mettre dans les collèges, les lycées et les écoles supérieures, des cellules d’écoute à leur disposition, qui recueilleraient leurs angoisses, et les aideraient à les surmonter ? Ces cellules pourraient être composées de personnes bienveillantes – ayant reçu un minimum de formation – et qui leur permettraient de se débarrasser de leurs idéaux mortifères.
Il serait urgent également qu’ils puissent être suivis en psychiatrie. Hélas ! comme nous le savons, nos gouvernements successifs ont complètement délaissé la psychiatrie, et le nombre d’établissements psychiatriques et de psychiatres est totalement insuffisant pour prendre en charge tous ces jeunes en « mal être ».
Enfin, il faudrait que le monde enseignant cesse de politiser les cours, de faire la promotion pour telle ou telle cause idéologie. Ce n’est pas le rôle des enseignants, et leur premier devoir est d’apprendre à tous les jeunes à réfléchir par eux-mêmes, à étudier le passé, seul moyen pour comprendre le présent et pour pouvoir se projeter dans l’avenir.
Telles sont quelques mesures de bon sens, loin de toutes ces « pistes » sans lendemain, que lancent les politiques, champions de la « com ». Hélas ! contrairement à ce qui disait René Descartes, dans l’introduction de son « Discours de la méthode », le bon sens n’est pas la chose du monde la mieux partagée !…
par Henri LAFFORGUE | Sep 12, 2013 | Politique, Réflexions diverses
Monsieur le Ministre, vous lancez à grands renforts de publicité une charte de la laïcité pour l’école, mais vous n’avez pas le courage de nommer le principal destinataire de cette charte.
A ma connaissance, ce ne sont ni les chrétiens, ni les juifs qui posent problème au respect de la laïcité, mais – appelons un chat un chat ! – ce sont les musulmans !
A la suite du laxisme de tous nos politiques – de droite comme de gauche – nous sommes confrontés à un islam conquérant qui se moque de nos traditions judéo-chrétiennes et cherche à s’imposer partout.
Malheureusement, énoncer cette vérité c’est se faire cataloguer de raciste.
Je l’ai dit et je le redis, pour moi nous sommes tous frères sur cette terre, et j’ai le plus respect pour tout homme quel qu’il soit.
Mais je ne saurais accepter que tel ou tel m’impose ses traditions, sa religion, comme le font malheureusement les musulmans sans que personne n’ose rien dire !
Au nom de la laïcité, M. Peillon, vous retirez du calendrier, à propos des vacances, le nom de nos fêtes chrétiennes, vieilles de près de deux millénaires, mais vous laissez imposer la viande hallal dans nos cantines, vous acceptez qu’on réintègre dans une crèche une employée voilée qui avait été licenciée, vous acceptez que des piscines municipales soient réservées exclusivement à des femmes, et tutti quanti !
Vous qui vous montrez si soucieux de la protection de nos enfants, vous ne craignez pas d’imposer dans nos écoles cette théorie du genre complètement aberrante, que toutes les personnes qui ont encore un peu de bon sens, condamnent et qui risque de briser à jamais l’équilibre de nos enfants !
Enfin je voudrais signaler que votre hostilité envers les religions, votre sectarisme bien connus, montrent une complète méconnaissance de ce que devrait être véritablement la Religion pour des personnes sensées.
Qu’ils soient croyants ou non, les hommes ont besoin de se rassembler sur des valeurs communes. Ces valeurs sont l’altruisme, la générosité, le partage, etc. Les religions sont porteuses de ces valeurs, bien davantage que votre laïcité insipide et sans convictions.
Dois-je vous rappeler que pour Cicéron un homme avec de la religion est un homme qui a des scrupules, qui se pose des questions ? Pour les Grecs et les Romains – à qui nous devons notre plus bel héritage – un homme religieux était un homme qui se demandait ce que les dieux attendaient de lui, ce qu’il fallait faire pour être dans le droit chemin.
Nos connaissances scientifiques nous donnent aujourd’hui une autre approche du monde, mais elles ne nous disent pas – et ne nous diront jamais – quel est le sens de la Vie. D’où nous venons et où nous allons.
André Malraux disait de l’Art, c’est « une éternelle réponse à l’interrogation que pose à l’homme son besoin d’éternité. » Nous pourrions dire la même chose des religions.
La société que vous proposez à notre jeunesse, est une société dans laquelle plus personne n’a le courage d’afficher ses convictions, une société qui, au nom de la neutralité et de l’objectivité, gomme toutes les différences et nous prépare pour demain un monde d’individus sans personnalité, sans courage, et prêts à tous les renoncements !
Je ne vous ferai pas l’injure de vous apprendre qu’un ministre est un « serviteur ». Or je me demande si vous et vos comparses du gouvernement êtes au « service de la France » ou au service d’idéologies et à la botte d’électeurs qui n’ont plus le sens de la Patrie !
Je vous prie de trouver ici l’expression de ma grande tristesse devant tout le mal que vous faites à notre jeunesse.
par Henri LAFFORGUE | Mai 25, 2013 | Actualité, Réflexions diverses
Il apparaît de plus en plus que le mariage pour tous est l’arbre qui cache la forêt.
Le but des socialistes est de détruire la famille et de soustraire les enfants à l’éducation de leurs parents pour les soumettre à celle de l’Etat.
Il faut « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » et « s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités » a dit Vincent Peillon.
Ce dernier a écrit : « Car toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise. » (Une religion pour la République, livre paru en 2010)
Son but est donc clair : gommer, faire disparaître nos deux mille ans de civilisation chrétienne et leur substituer une religion d’Etat, sans Dieu.
C’est vraiment le retour du bolchevisme et du stalinisme dont les horreurs passées ne semblent pas avoir servi de leçon à cet idéologue terriblement dangereux.
Regrettant que la Révolution de 1789 n’ait pas été assez loin, il écrit : « La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »
Il prétend que la différence sexuelle homme/femme qui depuis toujours a été fondée sur les lois de la nature et de la biologie, est déterminée, en fait, par l’environnement familial, social, culturel, religieux, etc.
Aussi recommande-t-il aux enseignants de remplacer les appellations « garçons » et « filles » par les termes neutres « amis » ou « enfants », de raconter des histoires dans lesquelles les enfants ont deux papas ou deux mamans.
La modification des horaires du primaire et l’instauration de cours le mercredi matin, en privant les enfants d’activités choisies par leurs parents (catéchisme, cours de musique, danse, etc.) chercheraient à soustraire progressivement l’enfant à ses parents au profit d’éducateurs d’Etat.
Tout cela est grave. Très grave. Il convient d’en informer tous les parents soucieux de l’éducation et de l’avenir de nos enfants.
Les socialistes, au nom d’une idéologie diabolique, sont en train de détruire la famille et les fondements de notre civilisation. Les laisserons-nous agir sans rien dire ?!…
par Henri LAFFORGUE | Mai 10, 2012 | Actualité
Lors du premier tour des présidentielles, j’ai voté pour François Bayrou. J’avoue qu’il m’a beaucoup déçu en soutenant François Hollande au second tour. Le centre est traditionnellement ancré à droite et, si pour des raisons que je puis comprendre, il ne voulait pas voter pour Nicolas Sarkozy, il convenait qu’il vote blanc.
Lors du second tour, je voulais ne pas aller voter. Pour montrer ostensiblement mon désaccord avec les deux finalistes.
Puis, au dernier moment, j’avoue avoir voté pour Nicolas Sarkozy – à contrecœur – pour faire barrage à une gauche que je juge dangereuse.
Je note qu’il y a eu 2,1 millions des votes blancs, c’est-à-dire d’électeurs qui ne se reconnaissaient ni dans Nicolas Sarkozy, ni dans François Hollande, et qui auraient pu faire pencher la balance pour la droite…
Une majorité de Français a donc élu François Hollande et je m’incline devant ce choix démocratique.
J’ai dans ma famille et dans mes proches des personnes qui ont voté pour François Hollande. Je les respecte tout à fait. Cela n’enlève rien aux sentiments d’affection ou d’amitié que j’ai pour elles, et même je me réjouis pour elles de la victoire de leur candidat.
Je pense que pour beaucoup, François Hollande est porteur de grands espoirs. Espoirs de davantage de justice sociale. Espoirs d’un retour à la croissance et d’une diminution du chômage. Espoirs d’une démocratie apaisée dans laquelle chacun aura vraiment sa place, sa considération, quel que soit son statut social.
Mais je voudrais dire mes craintes à la suite du retour de la gauche au pouvoir. J’ai grand peur de décisions purement idéologiques et sectaires :
– Augmentation des dépenses pour relancer l’économie.
– Retour aux 35 heures qui minent notre économie.
– Rabaissement de l’âge de la retraite alors que, de toute évidence, vivant de plus en plus vieux, il convient que nous travaillons plus longtemps.
– Création de 65 000 postes dans l’éducation nationale alors qu’il suffirait peut-être simplement de redéployer les effectifs et d’affecter à l’enseignement un grand nombre de professeurs qui sont employés à des tâches administratives.
– Renforcement de l’assistanat qui fait qu’il est parfois plus lucratif d’être au chômage que de travailler !
– Vote des étrangers aux élections municipales, mesure démagogique portée par la gauche et que ne demande d’ailleurs qu’une minorité d’étrangers. J’ai le plus grand respect pour tous les étrangers. Je suis d’accord pour qu’on leur donne la nationalité française quand ils sont depuis un certain nombre d’années en France et sont bien intégrés. Mais c’est seulement, quand ils auront acquis notre nationalité qu’ils pourront voter.
– Moralement, je suis totalement opposé au mariage des homosexuels et à leur possibilité d’adopter des enfants. Le mariage doit être réservé aux couples hétérosexuels. Un enfant a besoin, de part la nature, d’un père et d’une mère. Cela dit, je respecte tout à fait les homosexuels et, si un sentiment d’amour les rapproche, je pense que le PACS doit leur donner toute la reconnaissance et tous les droits qu’ils méritent.
– Je suis totalement opposé à la modification de la loi Léonetti sur la fin de vie et sur les intentions de la gauche de légaliser l’euthanasie. Pour moi prime – et résout bien des problèmes – le commandement : « Tu ne tueras pas » et je me demande combien de personnes – partisanes de l’euthanasie surtout quand elles ne sont pas confrontées directement par cette douloureuse question – seraient prêtes à injecter elles-mêmes – et non par médecin ou infirmière interposés – un dose létale pour donner la mort à leur père, à leur mère ou à leur enfant qu’il n’y a plus d’espoir de sauver ?…
– Je regrette la chasse aux riches, entreprise par la gauche. S’il y a des mauvais riches, il y en a aussi de très honnêtes, de très généreux qui, avec leur richesse, donnent du travail à de très nombreuses personnes. Il n’est jamais bon de désigner des boucs émissaires et de monter les citoyens les uns contre les autres.
Pour conclure je dirai que je partage les idéaux généreux de beaucoup de socialistes, leur soif de partage et de justice, mais je regrette que leur générosité se fasse bien souvent avec l’argent… des autres ! Trop souvent, ils ne mettent pas en pratique pour eux, la morale qu’ils prêchent sur tous les toits…
Voilà les craintes que je nourris à propos des socialistes.
Je conclurai ce long article en espérant que l’amour de la France dans le cœur de chacun l’emportera sur les idéologies.