La tribune des généraux ou l’ignominie de nos gouvernants !

Parce qu’ils n’ont fait que dénoncer des faits –que la France est en « péril » et que « plusieurs dangers mortels la menacent »-, 12 généraux, 22 officiers supérieurs et 51 autres gradés, passent, aux yeux de la ministre des armées pour prendre des positions « inacceptables » et pour « appeler à une sorte d’insurrection ! » Quant au chef d’état-major des armées, il déclare, à propos de l’un des généraux signataires de cette tribune, qu’il est « indigne, qu’il salit l’armée, la fragilise en en faisant un objet de polémique nationale ».

Cependant ces officiers courageux n’appellent nullement à la sédition ! Ils rappellent simplement –ce que tout le monde sait !- qu’avec « l’islamisme et les hordes de banlieue » de multiples parcelles se détachent de la nation et se transforment « en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. »

Ils rappellent la volonté de certains de créer « la haine entre les communautés ». Que des partisans « haineux et fanatiques, qui méprisent notre pays », veulent « la guerre raciale », et « veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. » En disant cela ils ne font que constater que « la violence s’accroît de jour en jour ».

Comme ce qui a été dit ci-dessus, et contrairement à ce que prétendent le chef d’état-major des armées et la ministre des armées –avec une mauvaise foi affligeante- ces militaires ne cherchent nullement à prendre le pouvoir, à faire un putsch. Ils entendent rester dans la légalité républicaine. Ils déclarent que qu’ils sont « disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation. »

Ils disent simplement que « ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication » des dangers actuels et ils leur rappellent que « pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. »

Et quand ils affirment que « si rien n’est entrepris » et si laxisme continue, il y aura une « explosion », une « guerre civile », ils ne font que reprendre les mots de Gérard Collomb, le 3 octobre 2018, lors de sa démission du ministère de l’Intérieur : « Aujourd’hui, on vit côte à côte… je crains que demain on vive face à face. »

Oui, en déclarant que si un terme n’est pas mis au chaos actuel, demain une guerre civile éclatera, qu’il faudra l’intervention de leurs « camarades d’active », que les morts se compteront par milliers, et que les responsables en seront les membres du gouvernement actuel, ils ne font qu’énoncer une vérité que la majorité des Français partage.

Il leur est reproché de manquer à leur devoir de réserve et de neutralité, et d’avoir fait figurer leur grade dans cette tribune.

Mais leur sens de l’honneur, leur amour de la Patrie, leur volonté de lui épargner à des bains de sang, et leur courage, passent bien avant ces devoirs de réserve et de neutralité, que veut leur imposer un gouvernement de pleutres sans expérience.

Quant à leurs grades, ils étaient bien obligés de le faire figurer, s’ils voulaient avoir une certaine audience, car tous étaient pratiquement inconnus du grand public. Quand les Français voient douze généraux, dont un de corps d’armée, un de division et dix de brigade, signer une tribune, ils savent que ce ne sont pas n’importe qui. Que ce sont des hommes d’expérience, des hommes qui ont risqué leur vie pour notre Patrie, et qui méritent d’être écoutés.

Hélas ! cette clique d’hommes au pouvoir, qui les condamnent si brutalement et sans appel, n’est constituée pour le plus grand nombre –disons-le- que de lâches et de traîtres !

Quant à Emmanuel Macron, rappelons qu’il n’a jamais fait de service militaire, qu’il n’a jamais risqué sa vie pour la France –contrairement à tous ces officiers qui ont eu le courage de signer cette tribune et qui ont comme souci la « sauvegarde de la nation », en tout légalité républicaine.

Rappelons enfin, qu’il a eu l’outrecuidance de pousser à la démission, le 19 juillet 2017, le général Pierre Devilliers, après l’avoir blâmé publiquement, six jours plutôt, le 13 juillet, à l’occasion du traditionnel discours aux armées, pour avoir critiqué, lors d’une audition parlementaire, les coupes budgétaires annoncées par l’exécutif.

Jamais, non jamais, dans l’histoire de la Ve République, un président n’avait osé s’en prendre ainsi en public au chef d’état-major des armées !

Quelle honte de la part de ce gamin, qui se prend pour Jupiter, qui a entre ses mains le sort de notre Patrie, qui la conduit au chaos et dont le seul souci est d’être réélu en 2022 !!!…