Quand les bourses s’effondrent… dans la Corne de l’Afrique…
Je sais la complexité des phénomènes économiques et l’impuissance du simple bon sens à les résoudre. Mais quand même ! Sachons regarder les choses en face et classer les problèmes par ordre d’importance.
Quand les bourses mondiales s’effondrent, que la Grèce, l’Italie, le Portugal sont au bord de la faillite, et que les Etats-Unis – la première économie du monde – croulent sous la dette – c’est aussi le pays le plus endetté du monde – dans le même temps, dans la Corne de l’Afrique, une sécheresse persistante et catastrophique déplace des millions de personnes et en tue des centaines, des milliers ?
517 000 réfugiés somaliens ont fui leur pays et s’entassent dans des camps de fortune au Kenya et en Ethiopie !
Pouvons-nous accepter un tel drame ?
Pour rétablir nos économies, il nous faut de la confiance, de la générosité et de la solidarité. Il faudra tôt ou tard que les créanciers et les boursiers de tout poil soient moins gourmands, et acceptent de remettre leurs créances ou d’en différer le remboursement. Sinon, nous courons à la catastrophe.
Et il convient de se rappeler que lorsque les prix augmentent en Occident, dans les pays en voie de développement c’est le prix de la farine ou du blé qui augmente, c’est pour des millions de gens le minimum vital qui est amputé…
Le bateau prend l’eau de toutes parts et si les puissants de ce monde ne font pas preuve d’intelligence, nous coulerons tous avec lui. Les riches comme les pauvres.