Nicolas Sarkozy et la « sérénité » de la Justice française…

Sarkozy 2014-07-02 Nicolas Sarkozy ment-il ou dit-il la vérité ? Lui seul le sait, mais pour moi le problème n’est pas là.

Le gouvernement, tous les chantres du PS, les magistrats prétendent que la Justice a agi en toute sérénité.

Curieuse sérénité quand on sait que c’est la première fois dans notre histoire qu’un ancien Président de la République est mis en garde à vue.

Quand on sait que ce dernier a été emmené au commissariat de Nanterre dans un fourgon de police, comme un vulgaire malfrat !

Quand on sait enfin, qu’il a été présenté, à 2 heures du matin ! – après quinze heures de garde à vue – à deux juges au pôle financier du tribunal de Paris qui l’ont mis en examen.

Je ne puis qualifier une telle procédure de « sereine » et je l’apparente à un lynchage en règle ! C’est une honte pour notre République, pour notre Gouvernement et pour la Justice.

Si la Justice a des faits à reprocher à Nicolas Sarkozy, elle pouvait le convoquer à tout moment, et il ne serait pas dérobé.

Certes Nicolas Sarkozy est un justiciable comme tous les autres, mais c’est aussi un ancien Président de la République qui, me semble-t-il, a droit à un minimum d’égards.

Et notre Justice qui manie de façon si éhontée les gardes à vue, ferait bien d’y conduire tous ces journalistes qui diffusent dans les médias le contenu des enregistrements des conversations personnelles de Nicolas Sarkozy. Il y a là une violation du secret professionnel sur laquelle la Justice ferme les yeux et qui pourtant mérite des poursuites !

Malheureusement, nous sommes victimes de politiciens et de journalistes – à gauche comme à droite – qui ne savent que semer le désordre et la haine et qui, je le dis avec une infinie tristesse, se moquent de la France et de son avenir.

Que fait le Gouvernement, que fait l’opposition depuis deux ans pour la France ?!… Rien si ce n’est « se tirer dans les pattes », diviser, semer la zizanie !…

Et tous n’ont qu’un seul et unique objectif : remporter les présidentielles de 2017, en tuant, s’il le faut, les concurrents trop dangereux.

Ô ma France ! Ma pauvre France ! Et dire que tant de tes enfants ont donné leur vie voici soixante-dix ans et plus, pour que tu retrouves la Liberté, pour rétablir la Démocratie !…

Quel triste spectacle offres-tu au monde !… Qu’est devenue cette Fraternité inscrite dans ta devise, dont je suis si fière et qui si honteusement bafouée ?!…

A propos des révélations sur la vie privée du Président de la République…

La vie privée de chaque citoyen – quel qu’il soit – ne regarde que ses intimes, que ses proches, et pas le public.

Aussi, j’ai le plus grand mépris pour ces journalistes d’alcôves qui étalent au grand jour la liaison supposée de notre Président de la République avec une actrice.

Mais si cette information est exacte, je veux dire ici ma profonde inquiétude.

Je n’ai aucun jugement à porter sur la vie privée de notre Président. Je dirais toutefois que je ne partage sans doute pas la même conception que lui de la fidélité en amour et de la fidélité tout court.

Mais ce qui m’inquiète au plus haut point, c’est qu’un homme qui a entre ses mains le destin de la France – d’une France exsangue dans laquelle le chômage, la pauvreté et la misère s’amplifient chaque jour – ce qui m’inquiète, c’est que cet homme sur qui repose la destinée de ma Patrie, trouve le temps de sacrifier à ce que le général de Gaulle appelait : « la bagatelle » !…

Je le répète, je n’ai aucun jugement à porter sur la vie privée de François Hollande. Mais je pensais – naïvement – qu’il consacrait tout son temps, toute son énergie au redressement de la France, et je me demande s’il peut à la fois, avec une même ferveur, une même application, un même sérieux, assouvir ses passions et servir les intérêts de la France…

Hommage aux reporters de guerre

Je voudrais dire deux mots sur l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

J’éprouve bien sûr, comme tous, un sentiment de profonde tristesse et je partage la peine de tous leurs proches.

Mais je voudrais aussi profiter de cette occasion pour rendre hommage à tous les journalistes de guerre qui risquent chaque jour leur vie pour informer le monde de toutes ces violences, de toute cette barbarie qui déchirent certains pays.

Oh ! je sais, certains vont dire qu’ils prennent des risquent inconsidérés, qu’ils n’ont pas à aller là où ils vont.

Mais qui nous informera, si plus personne ne couvre les territoires en guerre, les zones à risques ?!… Ce sera encore plus de liberté pour tous les dictateurs et va-t-en guerre de la planète, dont la condamnation par l’opinion internationale peut sinon juguler complètement la violence et la folie, du moins les infléchir.

Les forces françaises avaient averti du danger Ghislaine Dupont et Claude Verlon, et avaient refusé de les transporter à Kidal. Ils y sont donc partis avec un convoi de la Minusa, la force de l’ONU organisée autour de l’armée malienne.

Je me garderai bien de leur reprocher. De l’avis de tous ceux qui les connaissaient, c’étaient deux journalistes chevronnés, connaissant leur métier, travaillant sur le terrain, loin des plateaux médiatiques de la télévision, et qui racontaient la guerre pour en montrer l’absurdité et pour inciter les peuples à la paix .

Je veux rendre ici un hommage à leur courage. Leurs familles et tous leurs proches peuvent être fiers d’eux.

Honte à vous, Monsieur Pujadas !…

Monsieur Pujadas vous avez été particulièrement odieux hier soir, en interviewant Bernard Tapie. Comme vous le faites avec tous vos invités, vous ne l’avez pas laissé parler, au mépris des règles les plus élémentaires de politesse et – c’est plus grave ! – au mépris de la Vérité.

Vous avez déshonoré votre métier de journaliste et failli à votre devoir d’objectivité, en jouant les procureurs.

Vous vous êtes acharné sur Bernard Tapie en brandissant comme preuves des ragots tirés de coupures de journaux.

Ignoreriez-vous que les « fuites » dont la presse est si friande n’ont pas la moindre valeur juridique et proviennent de personnes qui ont trahi le secret professionnel ?!…

Alors que vous aviez le devoir d’informer objectivement le public, vous avez adopté le parti d’une gauche sectaire et partisane dont le seul but est, à travers Bernard Tapie, de salir Nicolas Sarkozy et de l’empêcher de revenir un jour au pouvoir.

Je ne sais pas si Bernard Tapie est tout blanc mais vous, vous êtes partial et sectaire.

Vous ne méritez pas, Monsieur Pujadas, de présenter le journal de 20 heures.

Pour des journaux télévisés dignes de ce nom.

Près de dix minutes, deux soirs de suite au journal de 20 heures, après que la police allemande eut retrouvé la jeune Chloé Rodriguez ! Nous nous réjouissons tous de cet heureux dénouement. Mais faut-il pour autant déplacer des correspondants en Allemagne, dans le Gard, et je ne sais où ? Faut-il interviewer des tas de gens qui n’ont rien à dire de plus ? Laissons cette famille fêter en paix ces retrouvailles ! Le temps consacré à cette information est beaucoup trop long et frise le voyeurisme.

J’aimerais aussi que les présentateurs qui ne font que relayer des informations assis devant un pupitre sans courir le moindre risque, nous disent combien ils gagnent par mois. Ils jouent les indignés devant les honoraires de certains chirurgiens mais quelle est donc la durée des études de ces journalistes en chambre ? Quels investissements ont-ils à faire ? Quelles assurances prohibitives ont-ils à payer ? Quels risques prennent-ils ? Ils ne sont pas soumis à l’obligation de résultat et leurs erreurs ne risquent pas d’entraîner la mort d’un patient !

J’aimerais enfin, que les journaux télévisés cessent de nous inonder des drames du monde – sur lesquels nous ne pouvons rien ou si peu – et nous présentent plus souvent les initiatives nombreuses, ici et là, pour rendre ce monde plus juste et plus fraternel. Ils se complaisent dans le morbide, semblent y prendre plaisir, et rarement – trop rarement – nous donnent des signes d’espoir et des encouragements capables de rendre plus supportables les difficultés de notre vie quotidienne.