Légion d’honneur

A mon père, courageux et modeste officier de la dernière guerre.

Petit papa, vous étiez commandeur de la Légion d’honneur, pour avoir risqué de nombreuses fois votre vie pendant la dernière guerre – et c’est grâce au courage d’hommes comme vous que nous avons la chance d’être dans un pays libre aujourd’hui – je me demande ce que vous penseriez de la dernière promotion de la Légion d’honneur.

Notre Président de la République, qui n’a jamais fait de service militaire, et dont on connait le peu de considération qu’il a pour l’armée – rappelons-nous la façon scandaleuse avec laquelle il a « viré » le général de Villiers, chef d’état-major des armées, voici un an – notre Président de la République, a décidé de réduire de moitié les promotions de Légion d’honneur. Sur ce point, je ne le critiquerai pas, car il y avait vraiment pléthore d’élus.

Mais ce qui me chagrine, je devrais dire ce qui me scandalise, c’est de voir que 23 Légions d’honneur ont été décernées aux footballeurs vainqueurs de la coupe du monde foot, et aucune – sauf erreur de ma part – pour honorer les 22 militaires tombés au Sahel, dans le cadre de l’opération Barkhane, qui ont donné leur vie pour libérer cette zone des djihadistes.

Et comme pour nous narguer, l’un des récipiendaires de cette Légion d’honneur, Ousmane Dembelé, qui est né en France, qui a remporté la coupe du monde foot avec la France, va construire une mosquée en Mauritanie, pays presque à 100 % musulman et dans lequel une grande partie des habitants est analphabète.

Pas un hôpital, pas un dispensaire, pas une école ! Non ! Une mosquée.

C’est un bienfaiteur de l’humanité auquel la France a généreusement octroyé la Légion d’honneur.

     Vive la République ! Vive la France ! Vive Macron !

Tentative d’attentat dans le TGV Amsterdam-Paris…

Une semaine après l’attentat déjoué du 21 août, dans le train Thalys reliant Amsterdam à Paris, des journalistes de France 2 ont demandé à des passagers empruntant la même rame, ce qu’ils feraient en pareille situation.

Tous, sans exception, ont répondu qu’ils se seraient jetés contre le terroriste !

Quelle prétention ! Quel mensonge !

N’est pas héros qui veut.

Le terroriste a pu être désarmé grâce à un heureux concours de circonstances, et à la présence et au courage de quelques passagers.

Sans la présence d’un jeune et courageux Français qui se trouvait à la porte des toilettes quand le terroriste en est sorti et qui l’a immobilisé pendant quinze secondes, et sans le courage de deux militaires américains qui sont venus lui prêter main forte, aidé ensuite d’un ami américain, puis d’autres voyageurs, on aurait assister à un carnage.

Les autres passagers n’auraient rien pu faire. Ils auraient été immobilisés à leur place, auraient essayé de se coucher devant leur siège, et auraient été immanquablement blessés ou tués.

Pour neutraliser un terroriste entraîné au combat, seule la force et l’entraînement de militaires pouvaient réussir.

Il est donc bien prétentieux de la part de ces voyageurs de la semaine suivante, de soutenir qu’ils auraient désarmé le terroriste !

Je regrette souvent la médiocrité des personnes qui reçoivent la Légion d’honneur et trouve que cette décoration est bien souvent galvaudée. Dans le cas présent, je me suis réjoui de son attribution à quatre des « héros » – le terme est bien mérité – qui ont risqué leur vie pour sauver celle de tous les voyageurs de ce TGV.