Sacrifice de deux militaires d’élite : lettre ouverte au Président de la République

Monsieur le Président de la République,

Non seulement, vous-même et votre gouvernement, vous vous montrez totalement incapables de mettre un terme à la violence de tous ces désordres, qui secouent la France depuis le mois d’octobre dernier, qui ruinent notre économie, et qui s’accompagnent de dégâts matériels et humains, dont on ne saurait mesurer le montant, mais voilà que vous avez cédé à la tentation de secourir deux otages français, totalement inconscients, qui s’étaient aventurés dans une zone « rouge » du Bénin, zone où le Quai d’Orsay recommandait de ne pas aller !…

Je sais que la France a pour habitude de toujours porter secours à ses otages détenus à l’étranger. Et personnellement j’accorde le droit de vivre à tous les êtres humains, et refuse d’établir une échelle de valeurs entre les êtres qui auraient plus le droit de vivre et ceux qui l’auraient moins.

Et je sais aussi que nos militaires en recevant le redoutable droit de tuer, accepte également le risque d’être tués.

Permettez-moi cependant de faire le parallèle entre deux touristes qui ont risqué leur vie parce qu’ils n’ont pas respecté les consignes données par le Quai d’Orsay, et le sacrifice de deux militaires d’élite de 28 et 33 ans, qui sont morts stupidement, à cause de l’imprudence de ces deux touristes.

Nos militaires sont au service de la Patrie, de la Liberté, de la Paix. Et ce sont pour ses valeurs qu’ils sont prêts à faire le don de leur vie. Or, dans le cas présent, ils ont été sacrifiés non pas pour ces valeurs essentielles, mais pour le plaisir personnel et égoïste de deux touristes irresponsables qui ne pensaient qu’à prendre des vacances insolites !…

Je ne vous cache pas que j’ai été écœuré en entendant hier à la radio, la mère d’un des otages dire sa joie de voir son fils libéré, sans verser la moindre larme, ni même avoir le moindre mot, pour nos deux militaires qui ont fait le sacrifice de leur vie

Je sais également qu’il y a des traditions à respecter lors du retour de nos otages, et je dois reconnaître que celui-ci a été sobre, et que vous-même vous êtes abstenu de prendre la parole. J’en prends acte. Mais était-il nécessaire que soient présents le Chef d’Etat-major des Armées, la Ministre des Armées, et le Ministre des Affaires étrangères ?!…

Ces deux touristes ne méritaient aucune couverture médiatique et auraient dû rentrer dans l’ombre et la discrétion les plus complètes.

J’ai débuté cette lettre en évoquant les troubles occasionnés chaque samedi par les gilets jaunes, les ultra-jaunes, les black-bocs et toute cette clique d’anarchistes qui n’ont qu’un but : renverser le gouvernement ?!…

Les Français n’en peuvent plus ! Quand vous déciderez-vous à y mettre un terme ?!… Pourquoi n’avez-vous pas dissout l’Assemblée nationale et organisé de nouvelles élections ?!… Mais bien évidemment vous ne retrouverez jamais cette majorité de godillots qui vous soutiennent aveuglément…

Je vous prie de bien vouloir trouver ici, Monsieur le Président de la Républiques, mes respectueuses salutations.

         

Hommage au commandant Hélie Denoix de Saint Marc

Chers Amis internautes,

Je vous prie de trouver ci-dessous un hommage au commandant Hélie Denoix de Saint Marc aux obsèques duquel j’ai assisté vendredi dernier 30 août.

C’était là un très grand homme, un homme de grande valeur, et je regrette que les médias le présentent trop souvent comme un officier « putschiste ». Ce qualificatif risque, pour ceux qui ne le connaissent pas ou qui le connaissent mal, de le discréditer en le faisant passer pour un aventurier, pour un officier félon et ambitieux, ce qu’il n’était pas.

Comme il l’avait très bien dit au cardinal Barbarin lors d’une rencontre en décembre dernier : « J’avais le choix entre un « crime d’illégalité » (le putsch de 1961) et un « crime d’inhumanité » (l’abandon des Algériens qui avaient cru à nos promesses). »

Or, pour lui qui avait déjà vécu tragiquement l’abandon par l’armée française des populations d’Indochine, la France ne pouvait trahir ceux qui avaient placé leur confiance en elle. Il savait que les harkis seraient massacrés et ne l’a pas accepté.

Le commandant de Saint Marc vécut le déchirement que connurent tant d’officiers en Algérie, déchirement très bien résumé par le général Henri de Pouilly – commandant le corps d’armée d’Oran et resté légaliste – lors du procès du général Salan en 1962 : « En choisissant la discipline, j’ai choisi de partager avec mes concitoyens et la nation française, la honte de l’abandon. Ceux qui n’ont pu supporter cette honte se sont révoltés. L’Histoire dira peut-être que leur erreur était moins grave que la nôtre. »

Voilà ce qu’il faut rappeler autour de nous. Le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, grand résistant, rescapé de Buchenwald, incarnait les plus belles qualités de l’officier français.

Hommage au commandant Hélie Denoix de Saint Marc

Je ne crois guère en la justice en ce monde et pourtant, hier, lors des obsèques du commandant Hélie Denoix de Saint Marc, j’ai rarement ressenti un tel sentiment de justice pleinement accomplie.

Oui, quiconque sait les épreuves que cet homme de paix a connues, son courage, sa fidélité à la parole donnée, et sa capacité à pardonner, n’a pu que se réjouir de la magnifique cérémonie qui a accompagné son départ, en la cathédrale Saint-Jean, à Lyon, en présence d’une assistance nombreuse et émue. La cathédrale était pleine et il y avait beaucoup de monde à l’extérieur.

Il y avait là, dans la beauté de cette messe présidée par le cardinal Barbarin et dans les honneurs militaires qui l’ont suivie, le juste hommage rendu à un grand homme dont la droiture reste et restera un exemple pour tous.

Les autorités civiles et militaires étaient présentes, et cinquante, soixante – ou plus encore ? – porte-drapeaux ont accompagné Hélie Denoix de Saint Marc dans son dernier voyage.

J’ai particulièrement apprécié au cours de la messe, la JOIE plus forte que la tristesse et que la peine. JOIE que les paroles du chant d’entrée résument : « Jubilez ! Criez de joie ! Acclamez le Dieu trois fois Saint ! » Vraiment on a assisté au retour auprès du Père du serviteur fidèle, retour émouvant, bien sûr, mais plein de sérénité.

Notons enfin la grande dignité de Madame de Saint-Marc et de toute sa famille, le bel hommage rendu à son père par une de ses filles, le bel et sobre hommage rendu également par le général Bruno Dary, président de l’Association des anciens légionnaires parachutistes et ancien gouverneur de Paris, et enfin la majesté de ces honneurs militaires rendus avec ces légionnaires qui portaient le cercueil et les décorations du 2°REP et la musique du 1er régiment étranger d’Aubagne.

Oui, commandant Hélie de Saint Marc, MERCI de cette belle vie que vous nous laissez en exemple à tous, et aidez-nous à répondre toujours fidèlement à la voix de notre conscience.

« Je serai un président rassembleur »

Francois-Hollande rassembleur 2013-05-07En ce premier anniversaire de l’élection de François Hollande, je m’interroge sur la promesse du candidat : « Moi président, je serai un président rassembleur ».

Curieux rassembleur que ce président qui monte les ouvriers contre la patrons, les pauvres contre les riches – qu’il dit ne pas aimer mais dont il est entouré – qui divise les Français en imposant – au déni le plus complet de la démocratie – la loi sur le mariage pour tous, et qui réveille des ressentiments dans le monde combattant en faisant du19 mars , « la journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc», date controversée par la quasi-totalité des Associations d’Anciens Combattants, car si elle marque l’anniversaire des accords d’Evian – 19 mars 1962 – elle est loin de marquer la fin de la guerre d’Algérie.

Oui, François Hollande est un curieux rassembleur. Les patrons dans leur grande majorité sont des hommes qui ont le souci de leurs ouvriers et dont malheureusement notre gouvernement rend la vie de plus en plus difficile avec toutes les formalités et toutes les taxes auxquelles il les soumet.

Dois-je rappeler le nombre de personnes que font vivre les riches. Certains sont peut-être sans scrupules et peu soucieux des autres. Mais beaucoup ont acquis leur richesse honnêtement, grâce à leur travail, à leur intelligence, leur savoir-faire, et il est totalement injuste d’en faire des boucs-émissaires, des cibles pour la vindicte populaire, et de les spolier des trois quarts de leurs revenus.

En imposant la loi sur le mariage pour tous, François Hollande exacerbe les passions et pousse les personnes les plus tolérantes à l’homophobie. Il se mure dans une idéologie sectaire, s’enferme dans sa tour d’ivoire et ne respecte pas les appels des défenseurs de la famille. Il brise les fondements millénaires de notre société…

Quant au 19 mars, rappelons que le 19 mars 1962 ne peut en aucun cas être considéré comme la fin de la guerre d’Algérie. Ce qui devait être un cessez-le-feu a été le début du massacre de dizaines de civils vivant en Algérie, Harkis et leurs familles, Pieds-noirs, et de centaines de militaires français, assassinés par le FLN et ceux qui le soutenaient. Cette date qui n’est en aucun cas synonyme de paix est donc contestée à juste titre par la très grande majorité des Anciens combattants.

Voilà donc les prouesses de notre Président « rassembleur » !