A propos des incendies au Canada…

Notre planète a connu, au cours de sa longue histoire, de nombreux et dramatiques incendies. Homère, dans l’Iliade qui se situe autour de l’an mil avant Jésus-Christ, en parle.

Celui qui sévit actuellement à Fort McMurray, au Canada, est peut-être le plus violent et le plus terrible de toute l’Histoire.

Des dizaines de milliers d’habitants doivent fuir leurs villes et perdent tout, absolument tout, leur habitation étant dévorée par les flammes.

J’ai une pensée pour eux. Nous sommes souvent contrariés par les épreuves que nous rencontrons dans notre vie quotidienne. Mais si nous voulons les comparer à celles des victimes de ces incendies apocalyptiques, nous nous apercevons qu’elles ne sont bien souvent que peu de chose.

Une personne rencontrée au cours d’une cérémonie me disait la nécessité d’une aide internationale, les Canadiens ne disposant que de trente canadairs, un nombre dérisoire par rapport à l’ampleur du sinistre. « Il faudrait que la communauté internationale se mobilise pour envoyer mille canadairs. Pendant la guerre les Alliés ont bien envoyé mille avions bombarder l’Allemagne ! » – « Soit ! Mais encore faudrait-il les avoir, les mille !… » – « Eh bien ! Il faut les construire ! » – « Mais le temps de les construire, l’incendie aura achevé de tout brûler sur son passage ! » – « Eh bien ! nous les aurons pour le prochain incendie. » Ces propos me semblent totalement utopiques. On ne peut s’armer contre tout. On ne peut construire une flotte de mille canadairs pour un incendie sans doute unique dans l’histoire…

Le terrible drame vécus par les Canadiens nous rappelle l’invitation de la vie à nous détacher de tout. Nous ne sommes que des hôtes de passage sur cette terre de souffrances, et nous savons qu’au bout du chemin, il y a, il y aura toujours la mort à laquelle nul n’échappe.

Et se pose la sempiternelle question : tout cela a-t-il un sens ? Toutes ces souffrances ont-elles un sens ? Je n’ai bien évidemment pas de réponse, et pour l’heure je pleure avec ces innombrables victimes et m’en remets à l’indicible mystère de la vie et de ses épreuves.

PS : une amie me fait remarquer que les Canadiens ont une grande part de responsabilité dans ces incendies. Ils exploitent le pétrole à outrance dans cette région, et ne respectent pas la nature…

Les écologistes et le barrage de Sivens…

Une amie m’envoie des photos récentes du site de Sivens, où les écologistes et les « zadites » ont empêché la construction d’un barrage, qui selon eux allait gravement endommager la nature.

C’est bien connu, les écologistes sont contre tout ce qui peut améliorer les conditions de vie et de travail des hommes.

C’est un choix que je regrette profondément et qui, s’il avait été celui des siècles et des millénaires passés, aurait laissé l’humanité à l’âge de la pierre. A ma connaissance, les écologistes n’hésitent pas profiter de tous les progrès acquis au fil du temps. Je n’en connais pas qui refusent de prendre l’ascenseur pour monter chez eux, ou de prendre l’avion pour faire de longs voyages…

L’état dans lequel ils ont laissé le site de Sivens montre à quel point ils ne sont pas en conformité avec leurs idées. Le site de Sivens, qu’ils ont abandonné après des mois d’occupation, n’est plus qu’un vaste bidonville après un tremblement de terre. Un amas de tôles et de détritus jonchent le sol, des cabanes à moitié détruites pendent dans les arbres, etc.

De la part de personnes qui prétendent défendre la nature c’est pour le moins paradoxal.

Et le malheur, c’est que ce sont aujourd’hui tous ces écologistes et ces « zadistes » qui font la loi. Aucun de nos dirigeants n’a le courage de les contrer !…

On pourrait croire, en lisant ces quelques lignes, que je n’ai aucun souci de la nature et de l’environnement. Rien ne serait plus faux.

J’ai conscience que l’homme, au XXème siècle a gravement endommagé une nature qu’il faut respecter. Et je pense qu’il faut trouver un équilibre entre les besoins d’une humanité de plus en plus nombreuse et le respect de cette nature.

Il me semble que chaque espèce, sur cette terre, a sa place et qu’il faut éviter d’éradiquer complètement celles qui semblent nuisibles. Je comprends ainsi que l’on veuille sauvegarder les loups. Mais, qu’on le fasse intelligemment ! Que l’on n’en protège qu’un petit nombre, sévèrement encadrés et qui n’iront pas attaquer les bergers et les troupeaux dans leurs alpages !

Tout est question d’équilibre et de mesure. Or ce que je reproche à la plupart des écologistes, ce sont leurs excès, leur incapacité à faire la part des choses.

 

La théorie du genre et la destruction des fondements de notre civilisation…

Théorie du genre 2013-05-25

Il apparaît de plus en plus que le mariage pour tous est l’arbre qui cache la forêt.

Le but des socialistes est de détruire la famille et de soustraire les enfants à l’éducation de leurs parents pour les soumettre à celle de l’Etat.

Il faut « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » et « s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités » a dit Vincent Peillon.

Ce dernier a écrit : « Car toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise. » (Une religion pour la République, livre paru en 2010)

Son but est donc clair : gommer, faire disparaître nos deux mille ans de civilisation chrétienne et leur substituer une religion d’Etat, sans Dieu.

C’est vraiment le retour du bolchevisme et du stalinisme dont les horreurs passées ne semblent pas avoir servi de leçon à cet idéologue terriblement dangereux.

Regrettant que la Révolution de 1789 n’ait pas été assez loin, il écrit : « La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »

Il prétend que la différence sexuelle homme/femme qui depuis toujours a été fondée sur les lois de la nature et de la biologie, est déterminée, en fait, par l’environnement familial, social, culturel, religieux, etc.

Aussi recommande-t-il aux enseignants de remplacer les appellations « garçons » et « filles » par les termes neutres « amis » ou « enfants », de raconter des histoires dans lesquelles les enfants ont deux papas ou deux mamans.

La modification des horaires du primaire et l’instauration de cours le mercredi matin, en privant les enfants d’activités choisies par leurs parents (catéchisme, cours de musique, danse, etc.) chercheraient à soustraire progressivement l’enfant à ses parents au profit d’éducateurs d’Etat.

Tout cela est grave. Très grave. Il convient d’en informer tous les parents soucieux de l’éducation et de l’avenir de nos enfants.

Les socialistes, au nom d’une idéologie diabolique, sont en train de détruire la famille et les fondements de notre civilisation. Les laisserons-nous agir sans rien dire ?!…

Homosexuels : rendez-vous dans cinquante ans.

Les partisans du mariage et de l’adoption pour les homosexuels célèbrent leur victoire. Je donne rendez-vous à leurs enfants et petits-enfants dans cinquante ans.

Je ne serai plus de ce monde pour voir le résultat de cette loi insensée, mais je l’imagine sans peine, et j’imagine sans peine le désespoir de tous ces enfants qui seront privés de racines.

Je l’ai dit – et je le répète – je respecte profondément les homosexuels. Je sais le mépris dont ils ont été – et sont encore souvent – entourés dans de nombreux pays. Je sais les persécutions dont ils ont été – et sont souvent encore – victimes. Je n’ai ni à juger, ni à condamner l’attirance d’un homme pour un homme, ou d’une femme pour une femme.

Mais les enfants, de grâce ! De quel père ou de quelle mère, de quel grand-père ou de quelle grand-mère, de quels oncles ou de quelles tantes, de quels ascendants, les enfants de couples homosexuels pourront-ils se réclamer et être fiers ?!!!…

J’ai personnellement eu la chance d’avoir dans ma famille un père et une mère, des grands parents, des oncles, des tantes, etc., dont je suis fier et dont j’essaie – comme je peux – de me montrer digne. Certains ont eu une conduite héroïque pendant les deux dernières guerres, l’un d’eux est « mort pour la France » en 1915 ; d’autres m’ont donné l’exemple d’une vie droite et généreuse dans la guerre comme dans la paix. Tous ont tracé un chemin plus ou moins beau, et j’essaie de suivre le plus beau, sachant que c’est le seul chemin qui vaille.

Mais les enfants issus de deux pères et de deux mères dont la filiation sera tronquée ! A qui pourront-ils se référer ? Qui pourront-ils prendre pour modèles ? Qui leur aura tracé le chemin de la générosité, de l’altruisme, du don de soi sur lequel calquer leurs pas ?!…

Car n’ayons pas peur de le dire, ces enfants du « droit à l’enfant » sont et seront avant tout le fruit de l’égoïsme. Le fruit de couples voulant à tout prix – et contre les lois élémentaires de la nature – avoir des enfants, comme on a un animal de compagnie, pour ne pas être seuls, pour peut-être se donner un but dans la vie. Ces couples priveront ces enfants de ce père ou de cette mère dont la vie a besoin depuis toujours pour se perpétuer.

MERCI, monsieur Hollande et votre clique d’iconoclastes, pour cette loi avec laquelle vous détruisez les fondements plurimillénaires de la famille et de la société. Mais il est vrai que vous qui avez cinq enfants deux femmes différentes sans jamais avoir été marié, et qui faites de votre maîtresse la première dame de France, vous n’avez cure ni de la famille, ni des traditions !

Le mythe de l’égalité

Les chantres du mariage gay invoquent le droit à l’égalité homme-femme. Quelle bêtise !

L’homme et la femme ne sont pas égaux mais complémentaires.

La recherche de l’égalité en tout est un mythe et conduit aux plus grosses aberrations.

La nature nous a tous faits différents. Pour le sexe, pour les aptitudes physiques, pour les capacités intellectuelles, manuelles, etc. Et elle a voulu que la femme enfante et l’homme engendre.

Ce sont là des faits ne l’on ne saurait nier et l’égalité veut que nous nous enrichissions de ces différences en accordant à chacun un même respect.

L’uniformité est une source d’appauvrissement.

Ceux qui veulent imposer le mariage pour tous au nom de l’égalité, nient les lois de la nature et les différences fondamentales entre la femme et l’homme !

Nous avons tous un rôle à jouer sur cette terre et nous ne sommes pas clones interchangeables. Nous avons tous reçus – en naissant, par nos parents, notre entourage, notre éducation, etc. – des dons que nous devons cultiver et dont nous devons faire profiter la communauté.

Ce peut être le don de la parole, de l’écriture, du dessin, du chant, de la communication, de l’organisation, etc. Ce sont là des richesses complémentaires et qui doivent inspirer le respect.

Notre devoir, c’est de donner selon ce que nous avons reçu. Celui qui a peu reçu, donnera peu. Et celui qui a beaucoup reçu, beaucoup.

Dans une entreprise, il n’y a pas un grand patron et un petit ouvrier. Il y a deux hommes qui méritent la même considération, et qui participent tous deux à la vie et au succès de l’entreprise.