par Henri LAFFORGUE | Déc 12, 2016 | Actualité, Histoire
Décidément, il est des historiens, relayés par les politiques et les médias, qui ont l’art de réécrire l’Histoire. C’est ainsi qu’à l’initiative du Professeur d’anthropologie Charles Gardou, un hommage national, auquel a participé François Hollande, vient d’être rendu au 45 000 morts de faim dans les asiles, victimes du régime nazi et de Vichy.
Pétain et Vichy sont accusés d’avoir volontairement laissé mourir de faim 45 000 malades mentaux pendant l’Occupation.
Cette thèse de l’eugénisme a été lancée, à la suite de « l’Extermination douce », de Max Lafont, en 1987, puis de la fiction « Droits d’asile » de Patrick Lemoine, en 1998, psychiatre à l’Hôpital du Vinatier à Lyon.
La vérité est tout autre et, heureusement, une historienne, Isabelle von Bueltzingsloewen, l’a rétablie dans son ouvrage « L’hécatombe des fous ».
Oui, des malades mentaux sont morts de faim pendant l’Occupation. Mais comme sont morts des milliers de vieillards et d’enfants. Et sans qu’il y ait eu la moindre volonté de les faire mourir. Mais parce qu’alors la France connaissait la famine. Parce que les Allemands pillaient tous ses vivres pour ses troupes d’occupation et pour sa population en Allemagne…
Alors, s’il est vrai que des malades mentaux sont morts de faim pendant l’Occupation, il est totalement mensonger d’y voir une volonté délibérée de Vichy.
Une nouvelle fois, les spécialistes de la réécriture de l’Histoire sévissent et l’opinion, en l’absence de contradicteurs, risque de s’y laisser prendre…
par Henri LAFFORGUE | Fév 26, 2012 | Actualité
Je prie mes fidèles ou occasionnels lecteurs de m’excuser de mon silence.
Ce ne sont pas les idées qui me manquent pour écrire. De nombreux événements m’interpellent dans l’actualité.
Mon indignation en voyant Maurice Boisart, le maire de Coursolre, condamné par la Justice pour avoir giflé un adolescent qui le provoquait. Je lui ai adressé un mail de sympathie dont je mets la copie ci-dessous.
Ma révolte en voyant des soldats américains brûler des Corans. Je comprends que des soldats afghans musulmans trahissent les alliés.
Ma profonde tristesse en voyant les massacres de Syrie, contre lesquels nous nous montrons impuissants.
Mon admiration pour ces journalistes qui, pour informer les monde, pour l’alerter des injustices intolérables, bravent tous les dangers, risquent et parfois donnent leur vie. Ce sont les Résistants modernes qui, hier, dans la nuit de l’Occupation et dans la clandestinité sont morts pour nous redonner la Liberté. Il faut saluer leur courage.
Bien d’autres questions m’interpellent. Notamment cette crise mondiale d’une ampleur jamais connue et dont, à mon sens, peu perçoivent la véritable origine.
Un emploi du temps bien chargé – surtout en cette période de vacances scolaires où les grands-parents sont souvent sollicités pour garder leurs petits-enfants – ralentit ma production. Mais je vais la reprendre prochainement…
C O P I E
le 17 février 2012
Monsieur Maurice Boisart
Maire de Coursolre
Monsieur le Maire,
Je suis absolument consterné en apprenant la peine à laquelle vous venez d’être condamné pour avoir donné une simple gifle à un adolescent indiscipliné, irrespectueux des lois et de votre personne.
Ce geste est sans doute regrettable – et vous le regrettez – mais vous traduire en justice et vous condamner pour cela, montre à quel point notre pays marche sur la tête.
J’imagine la jubilation de cet adolescent en apprenant votre condamnation. Il se vante sans doute déjà auprès de ses tristes et insolents compères de sa victoire.
Qu’on ne s’étonne plus maintenant, du manque de respect, des incivilités et de la délinquance de tant de jeunes ! La justice les encourage et leur ouvre une route toute tracée.
Je suis vraiment atterré par cette décision et vous apporte tout mon soutien dans ce jugement inique.
Je souhaite de tout cœur que l’Association des Maires de France se solidarise avec vous, vous apporte le soutien dont vous avez tant besoin et qu’une justice équitable et le bon sens l’emportent.
Si une pétition s’ouvre pour vous soutenir, je vous prie de me la communiquer, je la signerai des deux mains.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en toute ma solidarité et mes sentiments respectueux.
Henri Lafforgue,
Un citoyen français parmi tant d’autres,
attaché au respect des personnes et des lois.