A propos de la loi sur la PMA…

Ainsi, la loi sur la PMA a été quasiment « pliée », ce jeudi 10 juin, par l’Assemblée nationale. Certes, les sénateurs vont l’examiner une dernière fois le 24 juin, mais ce sont les députés qui auront le dernier mot, le 29 juin.

Si cette loi est dans « l’air du temps » -les sondages prétendent que la majorité des Français y serait favorable, et ses partisans déclarent que treize pays européens l’ont déjà adoptée- peut-on pour autant la qualifiée de « bonne » ?…

En effet, la PMA pour toutes les femmes –seules ou en couples- et demain de la GPA, semble oublier l’essentiel : elle va autoriser la mise au monde d’orphelins de père, alors qu’un enfant a besoin d’un père et d’une mère.

Elle va priver un enfant artificiellement conçu, de ce père sur lequel tout enfant a besoin de s’appuyer, de se référer. Que pourra donc lui apporter, quand il aura 18 ans, de connaître son géniteur, avec lequel il n’aura jamais rien partagé, avec qui il n’aura aucune histoire commune ?!…

Donner vie à un enfant, n’est jamais un acte anodin. Il n’existe pas de « droit à l’enfant ». Un enfant n’est pas une « chose », une « marchandise » qu’on achète comme n’importe quel bien, dans un supermarché !…

Désirer un enfant est tout à fait légitime. Mais, quand on sait qu’il y a des centaines de milliers d’orphelins dans le monde, pourquoi une femme homosexuelle n’adopterait-elle pas l’un d’eux ? Certes, ce dernier sera lui aussi privé de père. Mais –et la différence est fondamentale- la conception de ce dernier aura été naturelle, et non pas le résultat « artificiel », d’une science et de techniques qui n’acceptent plus aucun interdit.

Hélas ! combien d’héritiers de mai 1968, sont nostalgiques de ce slogan en vogue alors : « Il est interdit d’interdire ». Or, au risque d’être à contre-courant de l’opinion actuelle, il faut rappeler que tout n’est pas permis. Et les lois de la bioéthique sont précisément là pour imposer des garde-fous et des limites à la science !

Et il faut avoir conscience que ce qu’on appelle « progrès » est, dans ce cas, une terrible « régression ».

Le plus grand bonheur, pour un enfant, sur cette terre, est partager, à sa naissance, l’amour d’un père et d’une mère. Combien d’enfants, en ce monde, sont privés de ce bonheur incomparable ! Alors, ne « fabriquons » pas artificiellement des orphelins !

Notons enfin que l’Assurance maladie dont le rôle –comme son nom l’indique- est d’assurer les personnes victimes de maladie, prendra en charge ces PMA qui, en fait de maladie, ont pour but de créer artificiellement ces enfants sans père !!!…

La généralisation de la PMA – Où va-t-on ?!…

Pour ceux qui ne se seraient pas encore aperçus, notre monde marche sur la tête !

Voilà que nos ministres, nos parlementaires, soutenus par certains médecins, remettent sur le « tapis » la généralisation de la PMA pour toutes les femmes.

Je l’ai souvent dit, j’ai le plus grand respect pour tous les homosexuels, hommes et femmes. Et je ne vois aucun mal à ce qu’ils vivent en couples.

Cependant, je n’ai jamais admis que le législateur qualifie de « mariage » leur union. Pour moi le « mariage » désigne l’union d’un homme et d’une femme en capacité de procréer, et pouvant avoir recours à la PMA, en cas de nécessité. Ainsi, les enfants nés de leur union auraient un père et une mère.

Je reconnais tout à fait le droit aux couples homosexuels de bénéficier réciproquement, de garanties en cas de maladie, d’avoir la possibilité transmettre leur bien au survivant à la suite d’un décès, etc. Mais il y avait pour le cela le « PACS » et il n’y avait pas de raison les unir par un « mariage » qui est détourné de sa vocation première !

A une époque où tant d’enfants, appartenant à des familles « décomposées », n’ont plus de repères, voilà que nos législateurs ont décidé de créer des orphelins de père, et tout cela pour satisfaire le désir – je n’ai pas peur de le dire – de femmes « égoïstes », en mal d’enfant, qui ne songent qu’à leur propre plaisir, et pas un instant au bonheur de l’enfant qu’elles vont mettre au monde.

Ainsi l’enfant est devenu ni plus, ni moins une marchandise, un objet sur lequel on a tous les droits et aucun devoir.

Et alors que l’Assurance maladie a pour vocation de venir en aide aux victimes de maladies, le législateur a prévu de rembourser les homosexuelles qui auront recours à la PMA !…

O tempora ! O mores ! Ô temps ! Ô mœurs !…

Je pense ici à tous ces orphelins de père de la Grande Guerre et de toutes les guerres ! Que souffrances ont-ils endurées et endurent-ils encore ! Et je pense à tous nos enfants d’aujourd’hui et de demain ! Quel monde leur laissons-nous ?!… Quels idéaux leur proposons-nous, hormis la satisfaction de tous leurs désirs, de plaisirs faciles, l’abandon de l’effort ?!…

Privés de pères et de repères, nos enfants ne connaîtront plus que des droits, et ne connaîtront plus le bonheur du service rendu, de la générosité, du partage ; du bonheur de la vie autour d’un père et d’une mère, dans un foyer uni dans un même Amour, et oublieront la nécessité et la JOIE de servir leur cité et leur patrie. Mais ce dernier mot a-t-il encore un sens pour eux ?!…

Je m’emporte aujourd’hui contre la généralisation de la PMA, mais j’ai bien peur que demain on en vienne à la GPA (Gestation Pour Autrui) qui aboutira encore davantage à la marchandisation de l’enfant…

Il ne faut pas être totalement idiot ou aveugle ! J’ai parfaitement conscience que pour un grand nombre d’enfants, issus de couples hétérosexuels, le bonheur n’est pas toujours assuré. Beaucoup de parents ne sont pas à la hauteur de leur mission, et beaucoup de couples finissent pas se décomposer. Je le regrette bien évidemment. Mais au moins leurs enfants ont un père et une mère à leur naissance. Tel n’est pas le cas avec les femmes homosexuelles.

J’ajoute qu’il y a, en France et dans le monde, d’innombrables orphelins. J’ai longtemps pensé qu’ils ne pouvaient pas être adoptés par des couples homosexuels. Aujourd’hui, je dis : pourquoi pas ? Deux hommes – ou deux femmes – vivant ensemble peuvent peut-être apporter à un enfant autant de bonheur qu’un couple hétérosexuel qui ne s’entend pas ?…

Mais je maintiens que la généralisation de la PMA à toutes les femmes est une aberration, voire un crime, et je note que le gouvernement profite des vacances pour voter cette loi, et à un moment où, avec la crise sanitaire, la crise économique, etc., il y a en France vraiment d’autres priorités !…

Lettre ouverte à Emmanuel Macron, Président de la République

Monsieur le Président de la République,

Ce mardi 24 septembre, l’Assemblée nationale doit examiner le projet de loi visant à l’extension de la PMA à toutes les femmes.

J’ai écrit à ce sujet, le 13 août dernier, à Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé. Ma lettre est malheureusement restée sans réponse.

J’attire votre attention sur le fait que, même si plus de 60% des Français seraient favorables à cette loi, il me semble criminel de mettre au monde des enfants, dont on sait à l’avance qu’ils n’auront pas de père, et en plus de rembourser les femmes qui auront recours à ces pratiques, qui ne s’apparentent en aucun cas à des soins thérapeutiques.

Combien d’enfants, par suite des guerres ou par suite des multiples et inévitables accidents de la vie, ont été privés de père – à leur grand regret – et vous décidez, avec cette loi, d’en augmenter le nombre !

Avec cette loi, l’enfant devient un objet de consommation, qu’on se procure par pur égoïsme, comme on s’achèterait un animal de compagnie !

J’attire votre attention, Monsieur le Président de la République, sur votre devoir, en tant que Chef d’Etat, de montrer que la course effrénée à la consommation est sans issue. Elle procure un bonheur factice et éphémère.

Le vrai bonheur, le bonheur durable, réside dans la générosité, dans le don de soi. Il importe de rappeler que des hommes – et des femmes – sans enfants, en se dévouant aux autres, peuvent avoir des vies parfaitement comblées.

Plus que jamais, il importe également de former notre jeunesse – qui ne cesse de se replier insatiablement sur des tablettes et des smartphones jamais assez perfectionnés – aux seules valeurs qui vaillent, et dans lesquelles elles trouveront le véritable épanouissement. Nous sommes en train de former une société d’autistes !…

D’autre part, notre société devient de plus en plus permissive. Et quelles que soient nos croyances, nous ne pouvons autoriser tout ce que la science et les techniques rendent possible. Il faut impérativement des limites, des garde-fous, et il appartient aux dirigeants de les fixer.

Aujourd’hui c’est l’extension de la PMA à toutes les femmes, demain il s’agira d’autoriser la GPA et avec elle la marchandisation du corps humain, et pour terminer nous en arriverons à l’euthanasie !

Nous échapperons d’autant moins à cette marchandisation du corps humain qu’avec l’extension de la PMA à toutes les femmes, on va manquer de sperme et que les donneurs qui – jusqu’à présent – étaient des bénévoles, risquent de se faire payer !…

Je ne crains pas de le répéter : tout cela est absolument criminel et grande sera votre responsabilité aux yeux de l’Histoire si vous entérinez ces dérives !

Je vous prie de bien vouloir, agréer, Monsieur le Président de la République, mes salutations respectueuses, et je ne vous cache pas mon inquiétude devant l’adoption de lois qui – contrairement à ce que l’on veut nous faire croire – vont, en fait, à l’encontre de l’éthique véritable, et nous conduisent, de façon déguisée, à cet eugénisme qui nous rappelle cruellement le régime nazi !…

 

Lettre ouverte à Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé

Madame la Ministre,

Suivant l’avis de la Haute Autorité de Santé (HAS), vous venez de décider le déremboursement total de l’homéopathie à partir du 1er janvier 2021.

Cette décision a pour origine une tribune publiée dans le Figaro le 18 mars 2018, signée par 124 praticiens, prétendant que l’homéopathie n’avait rien de scientifique et surtout n’avait d’autre efficacité que l’effet placebo.

Cependant, comme vous le savez, environ 7 millions de Français l’utilisent pour se soigner.

J’ai lu avec beaucoup d’attention l’interview que vous avez accordée au Parisien le 9 juillet dernier sur cette question.

Je vous avoue être très sceptique quand vous affirmez que les gros consommateurs d’homéopathie ont tendance à utiliser plus de soins en général, et surtout que la majorité des maladies se guérissent toutes seules !… Cette dernière affirmation de la part d’une femme médecin est pour le moins surprenante !…

Toujours est-il que je regrette profondément votre décision de ne plus rembourser ce type de soins. Cela me semble avant tout une décision économique, qui va permettre à l’Assurance maladie de faire une économie annuelle dérisoire de 126,8 millions d’euros sur un budget de plusieurs milliards. Et qui va pénaliser les personnes qui ont recours à ce type de soins – d’autant plus que la TVA sur l’homéopathie va passer de 2,1 % à 10 % ! – et qui risque d’entraîner le licenciement de nombreuses personnes travaillant dans ce type de  laboratoires.

Tout cela, vous le savez parfaitement, et je ne vous apprends rien. Mais je dois vous dire que votre décision de ne plus rembourser ce qui est un médicament – dont l’efficacité est peut-être discutable mais ne coûte pas cher à la Sécurité sociale – me scandalise profondément quand vous décidez, dans le même temps, de rembourser la PMA – pour les femmes seules ou pour les couples d’homosexuelles !

Il ne s’agit là nullement des soins thérapeutiques, destinés à guérir une maladie, mais de la réponse à un désir égoïste d’enfant, dont on sait à l’avance qu’ils n’auront pas de père. Ainsi, l’enfant devient un objet, qu’on se procure comme on achèterait un animal de compagnie ou autre !

Comment pouvez-vous cautionner – en tant que médecin – de tels actes et en imposer le coût à la société ?!…

Non seulement donner naissance à des enfants dont on sait par avance qu’ils n’auront pas de père n’est pas un acte thérapeutique, mais est une transgression des lois éthiques fondamentales.

Cela, vous le savez également. Comme moi. Mais cela ne vous empêche pas, le Président de la République et vous-même, de transgresser ces lois qui sont le fondement de la famille et de toute société. Et, au train où vont les choses, j’ai bien peur que demain, le Président de la République et vous-même, ne légalisiez et ne remboursiez, la GPA qui transforme les naissances en une marchandisation diabolique !

Je vous adresse ici mes salutations, Madame la Ministre, et je vous exprime mon indignation d’autant plus grande que ces mesures viennent d’une femme « médecin ».

Un Français parmi tant d’autres.

La généralisation de la PMA et le mythe de l’Egalité…

Pour ceux qui ne se seraient pas encore aperçus, notre monde marche sur la tête !

L’enfant est devenu maintenant une marchandise, un objet sur lequel on a des droits et plus de devoirs.

Et au nom de la sacro-sainte égalité homme-femme, qui conduit aux pires aberrations, la loi va permettre de « programmer » des orphelins de père ! Où va-t-on ?!…

Aurait-on oublié les souffrances de tous ces enfants qui, pendant la Grande Guerre – et au cours de toutes les guerres qui ont déchiré et déchirent encore notre pauvre monde – furent privés de l’amour d’un père ?…

Sur quel modèle, sur quelle référence, sur quelle image s’appuieront pour grandir, pour se forger une personnalité, ces enfants privés de père ?…

Et comment feront-ils pour retrouver, un jour, leurs racines, pour reconstituer leur filiation, que nous cherchons tous, à un moment ou à un autre de notre vie, à connaître ?…

Je ne cherche pas ici à faire de la « morale », ni à juger et condamner les homosexuels, hommes ou femmes, vivant seuls ou en couple. Mais j’en appelle au « bon sens » qui, hélas, contrairement à ce que prétendait Descartes, n’est pas la chose du monde « la mieux partagée ». Loin de là !

Les hommes et les femmes ne sont pas « égaux » mais « complémentaires ». Et tout ce qui est possible scientifiquement n’est pas systématiquement un bien, ne doit pas être systématiquement permis.

Les femmes seules ou en couple homosexuel, qui ont recours à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) sont en fait des femmes « égoïstes » – libre à chacun de penser le contraire – et qui ne songent qu’à leur propre plaisir, et pas un instant au bonheur de l’enfant qu’elles vont enfanter.

Quant aux médecins qui se livrent à ces pratiques, ils trahissent les principes millénaires de leur ordre. Je ne sais pas ce qui inspire le « Comité d’éthique » qui a validé ces pratiques, mais sa décision est diabolique.

C’est aujourd’hui la PMA. Mais ne nous faisons pas d’illusion. Ce sera demain la GPA (Gestation Pour Autrui) qui permettra à des mères de vendre l’enfant qu’elles auront porté pendant neuf mois dans leur ventre !…

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », disait Montaigne. Aujourd’hui, hélas, la « science » est reine. La « conscience » ne touche plus que quelques attardés comme moi. Quant à « l’âme », elle a disparu de notre vocabulaire !…