Churchill – DSK – vie publique – vie privée…

En visitant à Londres, le cabinet de guerre où Winston Churchill avait son PC souterrain, je ne puis m’empêcher de penser à Dominique Strauss-Kahn.

Winston Churchill souffrait d’une addiction à l’alcool et au tabac, comme DSK souffre d’une addiction au sexe. Cela n’a pas empêché le premier d’être un remarquable chef de guerre et un brillant homme politique, et le second – l’histoire le dira peut-être – d’être un bon gestionnaire du FMI et d’avoir su remettre de l’ordre dans cette grande maison.

Cela nous montre que les vices de la vie privée, ne retentissent pas forcément sur la vie publique.

Mais, de telles addictions ne doivent pas dépasser certaines limites. Ainsi, on ne saurait accepter que l’addiction au sexe s’accompagne de harcèlement et pire de viol.

Si DSK a réellement violé cette malheureuse femme de chambre – comme j’en ai peur – il ne se grandit pas en plaidant non coupable.

On ne peut que condamner le viol, mais on peut comprendre – sinon excuser – qu’un homme cède à une pulsion irrésistible. Si tel est le cas pour DSK, qu’il le reconnaisse, qu’il plaide coupable et ne jette pas la honte sur sa victime dont il a déjà brisé la vie.

Hélas, la toute-puissance de sa fortune et de ses réseaux peut transformer le mensonge en vérité, et faire d’une malheureuse victime une parfaite coupable…

Les corridas au patrimoine culturel de la France…

Je n’ai jamais assisté à une corrida et je ne souhaite pas y assister. Aussi ne suis-je pas le mieux placé pour parler de ce genre de combat.

Mais j’avoue qu’a priori, je comprends que des personnes se passionnent pour ce genre de spectacle. C’est peut-être un exutoire pour évacuer les pulsions de violence qu’elles portent en elles, et mieux vaut, à mon avis, les évacuer dans une arène que sur d’autres personnes en d’autres lieux.

Si un homme veut risquer sa vie dans un combat contre un taureau, et si ce spectacle peut défouler un grand nombre d’individus, pourquoi pas ?…

Certes, je ne souhaite pas que l’on fasse souffrir des animaux. Mais n’a-t-on pas là une sorte de combat à armes égales, dans lequel taureau avec toute sa force et toréro avec ses banderilles et son épée, risquent chacun leur vie.

Je pense qu’il faut ne pas tomber dans le piège d’une sensiblerie excessive.

Le jour où dans notre triste monde, il n’y aura plus de femmes et d’enfants maltraités, ce jour-là, oui, alors je m’inquiéterai de la mise à mort des taureaux dans les corridas.

Mais pour l’heure, le sort des frères et de mes sœurs humains passent avant tout.

Amis internautes, qu’en pensez-vous ?…