« Race » et « racisme »…

Je sais le poids et l’importance des mots. Je sais la nécessité de veiller à toujours employer le mot juste en l’accompagnant de toutes les nuances dont il a besoin pour être perçu avec exactitude.

Et je pense que bien des conflits sur cette terre – mineurs ou majeurs – proviennent d’imprécisions de langage. De ce que les interlocuteurs ne donnent pas le même sens aux mots qu’ils emploient.

Que de conflits, par exemple, naissent du mot fini « Dieu », qui ne peut embrasser l’infini, et sous lequel chacun range des concepts différents !

Notre Président « normal » – le premier Président qui soit si soucieux de réaliser ses promesses de campagne ! On l’a vu avec le « mariage pour tous » qui a divisé et divise la France – veut maintenant supprimer le mot « race » de l’article 1er de la Constitution.

Ce mot ne me choque pas. Ce qui me choque et contre quoi il faut lutter, c’est le « racisme ».

Or, je doute qu’en supprimant le mot « race » on supprime le « racisme ».

J’estime que, sur cette terre de souffrances – et de joies, aussi ! – nous sommes tous frères et que chacun d’entre nous mérite la même considération. Mais nous ne sommes pas tous « identiques ». Nous avons chacun – en fonction de notre passé, de notre vécu, de notre hérédité – des aptitudes, des qualités, des caractères, des dons différents. Cela n’établit pas des degrés de supériorité, mais une chaîne de complémentarité.

Nous sommes tous interdépendants. Chacun a – ou devrait avoir – sa place. Il n’y a pas de grands ou de petits dans le monde, mais des femmes et des hommes partageant les peines, les joies et le mystère de cette existence terrestre d’où nous ignorons l’origine et la fin.

Je le répète, la suppression du mot « race » ne supprimera pas le « racisme ». Et à trop vouloir dépoussiérer et édulcorer les textes, on finit pas les vider de leur substance.

Et puis, les députés et les sénateurs n’auraient-ils pas mieux à faire en s’attaquant aux vrais problèmes, c’est-à-dire à ceux du chômage, de la baisse du niveau de vie, de la hausse des impôts qui plombent notre économie, de la dette, de l’immigration, etc. ?

Décidément, Monsieur Hollande et sa troupe de courtisans, incapables de soulager les maux dont souffrent la France et les Français, ont l’art de la diversion !

A propos du racisme…

Je pense que nous sommes tous différents et complémentaires. Et qu’il n’y a pas de « races » supérieures aux autres.

Le racisme c’est les jugements de valeur, la hiérarchie que l’on établit entre les différents individus, les différentes ethnies, les différentes religions, etc., en qualifiant de supérieures celles auxquelles on appartient, et d’inférieures toutes les autres.

Cela dit, je suis surpris de la facilité avec lequel on traite de « racistes », aujourd’hui, des personnes qui ne font qu’énoncer des vérités.

Est-ce du racisme que de dire que dans un groupe humain de même langue, de même culture, de religions identiques ou voisines, de même passé, en un mot de mêmes racines, est-ce du racisme que de dire que, pour la vie harmonieuse de l’ensemble, il y a des quotas d’étrangers à ne pas dépasser ? Qu’un trop grand nombre d’étrangers risque de casser l’équilibre du groupe ?…

Est-ce du racisme que de dire que le voile, la burka – qui ne sont en rien des prescriptions du Coran -, la viande hallal, les véritables casse-têtes des responsables de cantines scolaires ou d’hôpitaux, les prières dans les rues, les réservations de piscines certains jours aux femmes musulmanes, le refus pour les femmes musulmanes de se faire examiner par des gynécologues hommes, etc., tout cela est contraire aux traditions de la France éternelle et finit par empoisonner la vie quotidienne d’un grand nombre de gens qui ne se reconnaissent pas dans ces usages ?…

Est-ce du racisme que de dire que d’abandon en abandon, de tolérance en tolérance, la France est en train de perdre son âme ?…

De tradition profondément chrétienne, je considère tout être humain comme mon frère et ai pour lui le plus grand respect. Et je pense n’être supérieur à aucun.

Mais, pour l’équilibre harmonieux de la société, je pense qu’il faut que tous respectent les mêmes lois, se plient aux mêmes usages et que chacun se montre discret si ses coutumes, ses traditions ne sont pas celles du pays qui l’accueille.

Est-ce le cas dans la France d’aujourd’hui ?…

Je souhaite une France accueillante et hospitalière. Mais, elle ne peut accueillir le monde entier et il convient qu’elle accueille en priorité ceux dont la vie est menacée dans leur propre pays. Et il convient aussi que tous ceux qu’elle accueille se plient à ses lois, respectent ses traditions et n’imposent pas les leurs. Tel n’est pas toujours le cas, hélas !

Tout cela me semble découler du bon sens et n’appelle pas de débat particulier. Les politiciens qui réclament avec insistance un débat sont trop souvent inspirés par la haine et en font un instrument pour se maintenir ou accéder au pouvoir. Il n’y a pas besoin de débat, il suffit d’appliquer les lois !…

J’ajoute que l’idéal est que nous apprenions aux étrangers que nous ne pouvons accueillir, à devenir autonomes dans leur propre pays. « Si tu me donnes un poisson quand j’ai faim, j’aurais toujours faim. Si tu m’apprends à pêcher, je n’aurai plus jamais faim. » (proverbe chinois). Toute la question est là, et le malheur est que les aides d’une France généreuse, de la France dont je suis fier, sont bien souvent détournées de leur but et n’atteignent pas les plus pauvres. Elles servent trop souvent à agrandir la fortune et les armées de despotes…