Quand la Justice donne raison à l’enfant roi !…

Je prie mes fidèles ou occasionnels lecteurs de m’excuser de mon silence.

Ce ne sont pas les idées qui me manquent pour écrire. De nombreux événements m’interpellent dans l’actualité.

Mon indignation en voyant Maurice Boisart, le maire de Coursolre, condamné par la Justice pour avoir giflé un adolescent qui le provoquait. Je lui ai adressé un mail de sympathie dont je mets la copie ci-dessous.

Ma révolte en voyant des soldats américains brûler des Corans. Je comprends que des soldats afghans musulmans trahissent les alliés.

Ma profonde tristesse en voyant les massacres de Syrie, contre lesquels nous nous montrons impuissants.

Mon admiration pour ces journalistes qui, pour informer les monde, pour l’alerter des injustices intolérables, bravent tous les dangers, risquent et parfois donnent leur vie. Ce sont les Résistants modernes qui, hier, dans la nuit de l’Occupation et dans la clandestinité sont morts pour nous redonner la Liberté. Il faut saluer leur courage.

Bien d’autres questions m’interpellent. Notamment cette crise mondiale d’une ampleur jamais connue et dont, à mon sens, peu perçoivent la véritable origine.

Un emploi du temps bien chargé – surtout en cette période de vacances scolaires où les grands-parents sont souvent sollicités pour garder leurs petits-enfants – ralentit ma production. Mais je vais la reprendre prochainement…

 

 

C O P I E

le 17 février 2012

Monsieur Maurice Boisart
Maire de Coursolre

 

 

 

Monsieur le Maire,

 

Je suis absolument consterné en apprenant la peine à laquelle vous venez d’être condamné pour avoir donné une simple gifle à un adolescent indiscipliné, irrespectueux des lois et de votre personne.

Ce geste est sans doute regrettable – et vous le regrettez – mais vous traduire en justice et vous condamner pour cela, montre à quel point notre pays marche sur la tête.

J’imagine la jubilation de cet adolescent en apprenant votre condamnation. Il se vante sans doute déjà auprès de ses tristes et insolents compères de sa victoire.

Qu’on ne s’étonne plus maintenant, du manque de respect, des incivilités et de la délinquance de tant de jeunes ! La justice les encourage et leur ouvre une route toute tracée.

Je suis vraiment atterré par cette décision et vous apporte tout mon soutien dans ce jugement inique.

Je souhaite de tout cœur que l’Association des Maires de France se solidarise avec vous, vous apporte le soutien dont vous avez tant besoin et qu’une justice équitable et le bon sens l’emportent.

Si une pétition s’ouvre pour vous soutenir, je vous prie de me la communiquer, je la signerai des deux mains.

Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en toute ma solidarité et mes sentiments respectueux.

Henri Lafforgue,
Un citoyen français parmi tant d’autres,
attaché au respect des personnes et des lois.

Soldats afghans : de bonnes raisons de trahir…

Quatre de nos soldats viennent de trouver tragiquement la mort en Afghanistan. La France entière, une nouvelle fois, est en deuil.

Sans vouloir faire de procès d’intention, je constate avec tristesse la réaction précipitée de Nicolas Sarkozy et la surenchère de François Hollande.

Tous deux, pour de basses raisons électorales, prennent l’engagement d’un retour anticipé de nos troupes

Voilà qui voudrait dire que tous nos hommes tombés sur cette terre lointaine, sont morts pour rien. Voilà qui serait un formidable signal d’encouragement pour les talibans. Voilà qui feraient perdre confiance à tous les Afghans qui ont placé leur espoir en nous.

J’ai entendu, samedi soir, notre Ministre de la Défense, Gérard Longuet, déclarer : « C’est un meurtre. Ce n’est pas la guerre ».

Voilà qui témoigne d’une dramatique et grave méconnaissance de l’Histoire et d’une vision bien loin de la réalité et très idyllique de la guerre.

Gérard Longuet oublie la mort de millions de déportés de la dernière guerre, juifs, résistants, otages. Il oublie les camps « nuit et brouillard » où les détenus trouvaient la mort sans laisser de traces…

Il oublie la violence et la haine de ces années noires. Il oublie les traîtres, les dénonciateurs qui ont fait tant de mal. Il oublie les règlements de compte, les vengeances, les exécutions sommaires de la Libération.

Il oublie les crimes de la guerre d’Algérie. Les tortures, les « corvées de bois », etc.

Non, Monsieur le ministre, la guerre ne se fait pas en casoar et gants blancs !…

Enfin, nos dirigeants et candidats, ne cherchent pas à comprendre les motivations des soldats afghans qui nous trahissent.

Un Afghan n’est-il pas viscéralement poussé à trahir son armée quand il voit des soldats américains uriner sur des cadavres talibans.

Il y a là un sacrilège inexpiable, une négation, une profanation de la part d’humanité dont tout homme est porteur, fût-il notre ennemi !

Et je ne parle pas de ces « bavures » fréquentes où des familles entières de civils afghans sont anéanties par « erreur » par les soldats de la coalition.

Tout cela ne peut que provoquer la colère soldats afghans et les pousser à la vengeance, à la trahison et au meurtre.

Tout cela, hélas ! fait partie de la guerre, de toute guerre.

Nicolas Sarkozy, Gérard Longuet, François Hollande et toute la clique d’exécrables opportunistes et démagogues, feraient bien de relire l’Histoire et s’en souvenir !…