Quand le gouvernement joue avec le feu…

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » déclarait Jacques Chirac, le 2 septembre 2002, à Johannesburg, lors IVe sommet de la Terre.

Le paraphrasant, nous pourrions dire : « Notre Patrie est sur le point d’exploser, et nos dirigeants ne font rien ! ».

Pire, nos dirigeants traitent de « factieux » et de « putschistes », les militaires, qui sonnent l’alerte ! Refusant de reconnaître le bienfondé de leur appel, nos dirigeants –le chef d’état-major des armées, la ministre de Défense et enfin toute la clique de nos ministres, dépourvus de tout courage- font tout pour discréditer ces hommes qui, en s’engageant dans l’armée, ont fait don de leur vie à la France.

Notons que, parmi cette troupe de pleutres et de couards, le plus lâche du tous, est le président de la République. En effet, c’est le seul à ne pas avoir eu le courage de prendre parti. Il a laissé cette mission à ses ministres !… Bien que chef des armées, il a fait la sourde oreille aux mises en garde de nos valeureux soldats !…

Oui « notre Patrie est sur le point d’exploser », et comme les autruches qui plongent leur tête dans le sable à l’approche du danger, notre gouvernement nie cette menace –dont la majorité des Français a conscience- laisse la situation pourrir, et sera responsable, demain, de cette guerre civile – qui risque de devenir inéluctable, s’il ne fait rien pour l’éviter- et de tous les morts dont, hélas ! elle s’accompagnera…

A l’abri de tout danger, plus soucieux de leur carrière que de l’avenir de notre Patrie, nos ministres font passer pour des membres de l’extrême droite, les signataires de ces deux tribunes, et critiquent « l’anonymat » des militaires de la seconde tribune.

Ainsi, moi qui n’ai jamais fait partie du FN hier, ni du RN aujourd’hui, moi qui ai signé cette seconde tribune, je ferais donc partie de l’extrême droite !… Quelle odieuse manœuvre pour discréditer tous les signataires et sympathisants de ces mises en garde, qui entendent témoigner de leur amour profond de la France, de leur attachement à nos valeurs républicaines de Liberté, d’Egalité et Fraternité, dont notre gouvernement devrait être le garant et qu’il foule aux pieds !

Non ! ces deux tribunes des militaires ne sont pas une « grossière machination politique », comme le prétend perfidement, Florence Parly, la ministre des Armées, et s’il y a une « grossière machination politique » c’est celle d’un gouvernement aux abois, incapable de maintenir l’ordre en France, et d’assurer à chaque citoyen la sécurité à laquelle il a droit !

J’ajoute, pour finir, que c’est aujourd’hui le 63ème anniversaire de cette manifestation sur le forum d’Alger, où Pieds-noirs et musulmans s’unirent dans un même et magnifique élan de fraternité ! C’est avant tout ce que je veux retenir de ce jour où une occasion unique se présenta, pour les deux communautés, de vivre en paix. Occasion, hélas ! qui fut à jamais perdue. Je n’en dirai pas davantage…

Réflexions sur la crise sanitaire – les responsabilités individuelles – la sécurité.

 La crise sanitaire : Je refuse de polémiquer ici sur la façon dont l’exécutif gère la situation sanitaire, depuis un an. Tous les reproches que nous pouvons lui faire sont bien connus, et il est inutile de les rappeler.

Toutefois, j’attirerai l’attention sur cette promesse faite, par le gouvernement, voici un an, d’augmenter de plusieurs milliers le nombre des lits dans les hôpitaux. Promesse qui n’a pas été tenue –de beaucoup s’en faut !- et dont on paie les conséquence aujourd’hui. Et j’éviterai également les commentaires sur tous les « couacs » de la vaccination !…

Pour en finir sur ce thème, j’ajouterai que je suis profondément révolté par la façon dont les Français sont infantilisés, et par le déni de démocratie dans lequel nous nous trouvons. Une très grave atteinte est portée au régime parlementaire.

L’Assemblée nationale et le Sénat sont devenus de simples chambres d’enregistrement, que le président de la République ne consulte plus. Nous venons d’en avoir encore un exemple flagrant, vendredi dernier, 2 avril, quand le Parlement a été invité à voter pour entériner des décisions prises la veille par le chef de l’Etat !…

Responsabilités individuelles : Je ne polémiquerai pas non plus à propos de l’opportunité ou non des confinements successifs. Mais j’estime –et là ce n’est pas la faute du gouvernement- que les Français ont une très grande part dans la responsabilité de l’explosion actuelle du Covid-19.

Une grande partie d’entre eux ne respectent pas les gestes barrières, ne mettent pas les masques, ne respectent pas les mesures de distanciation, se réunissent, font la fête sans les moindres précautions, et cela malgré toutes les mises en garde, etc.

Les Français sont bien connus pour leur individualisme et leur indiscipline. Et, sans la peur du gendarme, un grand nombre d’entre eux ne respecteraient pas les mesures décidées par le gouvernement.

Mais est-il normal de mobiliser des milliers de gendarmes et policiers, pour faire rentrer dans le rang tous ces contrevenants ? D’autant plus que, lorsque ces contrevenants se réunissent par centaines, les forces de l’ordre sont dans l’incapacité de tous les verbaliser… Je pose la question, mais je ne peux y répondre…

Et puis, pour en finir avec ce chapitre, j’évoquerai la stupidité la plus complète de certaines autorisations de déplacement dérogatoire, « pondues » par des bureaucrates, n’ayant aucun sens des réalités, et l’obligation –pour les pauvres « pékins » que nous sommes- de les suivre à la lettre, sous peine de d’être verbalisés.

Sécurité : Cependant il faut bien avoir conscience que pendant que le Covid-19 explose, en même temps, l’insécurité explose un peu partout en France.

Les forces de l’ordre, mobilisées pour la crise sanitaire, ne peuvent pas assurer, en même temps, la sécurité sur l’ensemble du territoire, et notamment dans les quartiers sensibles.

Il se passe rarement de semaines, voire de jours, sans qu’il y ait de violentes agressions –parfois mortelles- des élus gravement menacés, des voitures, des bus, du mobilier urbain incendiés, etc., et tout cela en tout impunité, et avec, la plupart du temps, le silence des médias.

Quand les auteurs de ces délits sont appréhendés, leur convocation à comparaître devant la justice est très souvent reportée aux calendes grecques et, quand ils comparaissent, leurs peines sont souvent minimes…

Les réseaux de drogue prospèrent à l’envie et, chaque fois que l’un d’eux est démantelé, ce sont de violentes représailles contre la population, contre les élus et contre les forces de l’ordre.

La situation est dramatique. Je ne fais qu’exposer des faits et suis, là encore, incapable d’y apporter des solutions.

Je dirai simplement, pour finir, que nous payons des décennies d’économies dans les domaines, entre autres, de la santé et de la sécurité. Le laxisme des gouvernements successifs, a conduit à une réduction drastique des effectifs de gendarmes et de policiers.

D’un tempérament plutôt optimiste, j’avoue ici ma profonde inquiétude pour notre avenir. La France est en pleine déliquescence. Qui sera capable, demain, de la relever ?

La sécurité – La liberté d’expression – Et les politiques.

S’il est un point qui devrait faire l’unanimité, en France, c’est bien celui de la Sécurité. Nos forces de de l’ordre –gendarmes et policiers- font le maximum pour l’assurer. Les trois millions d’interventions qu’ils font chaque année le prouvent.

Il est très facile de jeter le discrédit sur toutes ces femmes et sur tous ces hommes, à qui l’on demande de plus en plus et dont la plupart sont épuisés.

Rappelons-nous qu’ils sont en sous-effectifs, qu’ils manquent de matériel, de formation, etc.

Rappelons-nous, qu’en plus de leur mission de maintien de l’ordre, on leur impose maintenant de contrôler et verbaliser, les passants qui n’ont pas leur attestation de déplacement !…

Rappelons-nous qu’ils risquent en permanence et donnent parfois leur vie pour nous.

Rappelons-nous que, lorsqu’ils quittent leur domicile –dans la journée ou dans la nuit- leur conjoint, leurs enfants, ne sont pas sûr de les revoir. Et quand ils les revoient, ce peut être à l’hôpital, plus ou moins grièvement blessés, avec une main arrachée, un œil crevé, des côtes, des dents cassées, ou autres.

Mais les médias passent souvent à pertes et profits, les victimes des forces de l’ordre, et font les gros titres, sur les victimes qui se trouvent dans les rangs des manifestants –ou sur ce malheureux producteur de musique, de Paris, tabassé de façon ignoble, par quatre policiers à Paris, et dont ils ont fait passer la vidéo en boucle, pendant plusieurs jours, sur les écrans.

Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Si tous nous condamnons cet acte barbare, inqualifiable, et vraisemblablement raciste, contre ce producteur de musique noir, il faut bien avoir conscience qu’il s’agit là d’un acte isolé et qui ne représente en aucun l’ensemble de nos forces de l’ordre !…

Je déplore bien évidemment tous les hommes et tous les femmes, blessés –parfois grièvement- lors des manifestations. Certains étaient venus là pacifiquement. Mais leurs rangs étant infiltrés par de violents casseurs –dont les fameux black-blocs- les membres des forces de l’ordre, face à une telle violence, n’ont d’autre choix que de répliquer par la violence !

Tout cela pour dire que je soutiens à 100% nos policiers et nos gendarmes. J’ai pour eux la plus grande admiration, la plus grande considération, et je les remercie de tout de ce qu’ils font pour nous.

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Je pense donc que les Français, dans leur écrasante majorité, souhaitent moins de violence et plus d’ordre. A ma connaissance la loi sur la « Sécurité globale », avec son « article 24 » que le Parlement, vient de voter va dans ce sens.

Mais la France est un pays de droit. Aussi il convient de veiller à la liberté d’expression de tous les citoyens et de tous les journalistes.

Si une caméra de surveillance n’avait pas filmé le passage à tabac de ce malheureux producteur de musique, ce dernier aurait peut-être été placé en garde à vue, et ses agresseurs de la police, n’auraient peut-être pas été inquiétés*… Et sans la diffusion, par les réseaux sociaux, de vidéos montrant Alexandre Benalla, tabassant un couple de manifestants le 1° mai 2018, après avoir usurpé un brassard de policier, cette fameuse affaire n’aurait sans doute jamais éclaté, et ce triste individu aurait sans doute continué à accomplir, en toute impunité, ses tristes besognes.

Oui, il convient de veiller à la liberté d’expression. Mais il convient aussi de protéger impérativement « ceux qui nous protègent ».

Nos gendarmes et nos policiers sont de plus en plus menacés. Ils n’osent plus indiquer leur profession sur les carnets de liaison de leurs enfants, et ils savent qu’en mentionnant leur adresse, des terroristes et autres pourront les retrouver. Ils ne garent plus leur voiture dans la cour de leur commissariat, mais dans des rues bien loin, pour ne pas être repérés, etc.

Le double assassinat, le 13 juin 2016, à Magnanville, devant leur domicile, d’un couple de policiers -devant leur fils de trois et demi !- montrent à quel point ils sont exposés et que leur visage, et leur domicile, doivent rester inconnus de tous. Or l’explosion des réseaux sociaux et les vidéos tournées par de nombreux journalistes, en quête de la plus grande audience, détériorent l’image de nos forces de l’ordre dans l’opinion, nuisent à l’anonymat de de leurs membres et entraînent de lourdes menaces sur ces derniers.

Les journalistes ne devraient-ils pas être tenus à un devoir réserve ? Ils devraient, en tout cas, veiller à ne pas diffuser des images, dont la diffusion peut entraîner des conséquences dramatiques. Quant aux membres des réseaux sociaux, s’ils ne sont pas capables de s’autocensurer, il conviendra que l’exécutif les contrôle. Mais j’entends déjà les cris d’orfraie des inconditionnels de la liberté d’expression !

Certes le public a le droit de savoir. Mais on doit replacer les scènes dans leur contexte, éviter de montrer la violence d’un seul camp, et savoir monter la violence de certains manifestants, qui sont venus là pour « casser du flic »

Tel est, me semble-t-il l’objectif de cette loi sur la « Sécurité globale »

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Malheureusement, par ambitions personnelles, pour avoir la primeur de telle ou telle loi, de ou tel amendement, les politiques se déchirent.

Là où il y aurait dû avoir consensus, ce ne sont que querelles partisanes. Les « marcheurs » refusent de reconnaitre que cette loi répond aux aspirations de l’extrême-droite, et de même pour la droite. Les centristes, comme d’habitude naviguent au gré des vents. Quant à la gauche et à l’extrême-gauche, elles ne savent voir, dans cette loi sur la « Sécurité globale », qu’une entrave à la sacro-sainte la liberté d’expression !

Pendant ce temps, nos policiers et nos gendarmes vivent dans la peur en permanence et donnent leur vie, quand il le faut, pour la sécurité de tous. Mais ils ne sauraient être plus longtemps les victimes propiatoires de politiques qui pensent moins à la paix de notre vieille et belle Patrie qu’à leur carrière !

* Il semblerait que, sous la pression médiatique, l’Exécutif se soit emballé sur cette affaire. Ce « noir » -sans chercher à faire un mauvais jeu de mot- était loin d’être « blanc » et l’on aurait dû interroger les policiers avant de les mettre en prison !…

 

Mort de Laëtitia : quand Sarkozy fait du Sarkozy !…

Vous croyez que Nicolas Sarkozy a changé ?!… Ecoutez-le, mardi, à Saint Nazaire, parler de la terrible mort de Laëtitia, à Pornic, une semaine plus tôt.

« Un tel drame ne peut rester sans suite. Des tels actes criminels, si l’enquête les confirme, ne peuvent rester impunis… Je souhaite que la justice travaille très vite… Je recevrai la famille dès mon retour. Mais, je veux vous dire que la récidive criminelle n’est pas une fatalité, et je ne me contenterai pas d’une enquête sans suite… Faudra des décisions, et pas des commissions de réflexion. Il y a eu trop de cas comme celui-ci… »

Une nouvelle fois, notre Président réagit dans l’émotionnel, annonce de nouvelles lois ou le durcissement des anciennes.

Qui peut encore croire en ses paroles indignées et ses promesses du plus jamais ?!!! D’après mes informations, nous en serions à la cinquième loi sur la récidive depuis 2004, époque où il était ministre de l’Intérieur !…

Nicolas Sarkozy a toujours les mots les plus durs pour les criminels, des mots inspirés par la haine et le désir de vengeance, des mots méprisants pour tous les magistrats et indignes d’un Président de la République « Le juge qui a osé remettre en liberté un monstre pareil en liberté conditionnelle doit payer pour sa faute. » C’était après le meurtre de la joggeuse Nelly Crémel, le 2 juin 2005.

Plutôt que de nous dire chaque fois qu’il va durcir la loi, il ferait mieux de faire appliquer les lois en vigueur. Nous ployons sous une avalanche de lois dont les décrets d’application d’un grand nombre, ne sont jamais publiés, ou dont les coupes budgétaires drastiques dans les domaines de la sécurité, ne permettent pas l’application !

Comment la sécurité pourrait-elle s’améliorer, quand les effectifs des forces de l’ordre et le nombre des magistrats sont continuellement réduits, quand les tribunaux sont engorgés, les prisons surpeuplées, etc ?…

Oui, Nicolas Sarkozy n’est pas digne de gouverner la France. Le malheur, le grand malheur, c’est que je ne vois aucun homme et aucun parti, auxquels nous puissions confier notre destin.

Violences à Grenoble et à Saint-Aignan

Ça y est. Nicolas Sarkozy repart en guerre contre la délinquance et la criminalité. Voilà huit ans qu’il nous tient les mêmes discours, qu’il fait de la surenchère verbale, et se montre incapable d’assurer la sécurité et de faire respecter la loi, dans certains quartiers.
Qui peut croire encore en ses déchaînements oratoires ?!… Ce n’est pas, en réagissant une nouvelle fois dans l’émotionnel et en démissionnant injustement et spectaculairement le préfet de l’Isère, qu’il parviendra à rétablir l’ordre.
Les violences dramatiques qui viennent d’avoir lieu à la Cité de la Villeneuve à Grenoble et à Saint-Aignan, peuvent exploser à tout moment dans d’autres cités.
Des gendarmes et des policiers risquent chaque jour leur vie, et déchaînent les pires violences, si par malheur, ils tuent, en état de légitime défense, un délinquant ou un criminel qui les menacent. Jusqu’à quand cette inversion des valeurs durera-t-elle ?…
Mes pensées – en ce moment – vont vers ce malheureux gendarme de 48 ans, père de 2 enfants, qui est entre la vie et la mort après avoir été renversé par un chauffard. Il est victime du devoir et personne ne manifeste pour lui.
Nicolas Sarkozy veut livrer « véritable guerre » aux trafiquants et aux délinquants. Une guerre qui dure depuis 2002 et dont on attend toujours les résultats…
Dans tout pays, la police et la gendarmerie sont indispensables. Mais, il faut qu’elles soient en union avec le peuple. Qu’elles mènent un même combat. Qu’elles soient respectées et aimées. Or, dans les cités où elles sont trop peu nombreuses, où leurs effectifs sont réduits chaque année, où elles ne cessent de vexer les habitants par des contrôles d’identité sur le faciès, elles ne font qu’attiser la haine contre elles, et tôt ou tard, la marmite explose.
Il est absolument indispensable que tous comprennent que les policiers et les gendarmes ne sont pas nos ennemis et sont là pour faire respecter la loi et assurer la sécurité. Encore faudrait-il que le Gouvernement leur en donne les moyens !