par Henri LAFFORGUE | Oct 23, 2021 | Actualité, Politique
Pendant des millénaires et jusqu’à ces dix dernières années, les êtres humains naissaient hommes ou femmes, avec un sexe mâle ou femelle. Une minorité d’entre eux était portée vers l’homosexualité.
Il faut reconnaître que les homosexuels furent, et sont encore, très souvent et très injustement, persécutés.
Il peut sembler juste, aujourd’hui, qu’un couple homosexuel – homme ou femme – ait une reconnaissance légale et des garanties en cas de maladie ou de décès, de l’un de ces deux membres, mais cette union n’aurait jamais dû s’appeler « mariage ».
Le nom « mariage », en effet, aurait dû être réservé à l’union d’un homme et d’une femme en vue de procréer. Mais le législateur a donné la possibilité aux couples homosexuels (hommes ou femmes), aux hommes seuls ou aux femmes seules de mettre au monde des enfants par PMA (Procréation Médicale Assistée) ou GPA (Gestation Pour Autrui).
Nos gouvernant et nos médecins – violant les lois éternelles de l’éthique – ont considéré comme permis tout ce qui est techniquement et artificiellement possible.
Une étape scandaleuse, et de la plus grande gravité, vient d’être franchie, voici quelques jours, avec une circulaire de 11 pages publiée au Journal Officiel, par Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education nationale.
A le croire, en effet, et à croire ses acolytes, nous ne sommes pas déterminés « homme » ou « femme », par notre « sexe » biologique, mais par notre « esprit » ou par notre « environnement ». C’est ainsi, qu’au nom de la sacro-sainte liberté, cette clique de « foldingues » ordonne aux enseignants de permettre aux enfants des écoles – dès leur plus jeune âge – de changer de sexe biologique et devenir « transgenres » !…
Pour être plus clair, un petit garçon ou une petite fille peuvent, très jeunes – dès la maternelle ! – se sentir une attirance pour un sexe opposée à leur sexe biologique. Il ne faut donc surtout pas les détourner de cette attirance, et il faut les inviter, en tout premier, à féminiser ou « masculiniser » leur prénom.
Outre Atlantique, où est apparu cet engouement chez les progressistes, il a fallu se pencher – dans les collèges et dans les universités – sur les toilettes pour les « transgenres ». Des garçons qui se sentaient « filles » dans leur esprit, ont demandé à utiliser les toilettes réservées à ces dernières. Pour mettre fin à la polémique interminable qui a suivi cette demande, Barack Obama a imposé des toilettes « neutres ». Puis Donald Trump, dénonçant les garçons transgenres comme de vulgaires voyeurs, les a renvoyés aux toilettes désignées par leur sexe biologique !!!…
Apparu en France récemment, cet emballement est le fruit d’une démesure diabolique et se revendique de la « Liberté ». Ainsi, Jean-Luc Mélenchon n’a pas hésité à proclamer à la tribune de l’Assemblée nationale : « La liberté, c’est de se posséder soi-même ; c’est d’être créateur de soi ».
Pour que son corps soit en conformité avec les sollicitations de son esprit, une femme suivra donc un traitement hormonal qui lui fera pousser la barbe ; un homme prendra d’autres hormones pour faire disparaître sa pilosité ; l’un et l’autre demanderont des opérations chirurgicales pour supprimer leurs organes génitaux naturels, et les remplacer par des apparences d’organes de l’autre sexe.
Les uns et les autres suivront des séances d’orthophonie pour rendre leur voix plus basse ou plus aiguë.
Après les Etats-Unis, cette vague transgenre a touché également la Suède. Le ministère de la santé a financé la création de services hospitaliers, qui pratiquent les changements de sexe. Les patients concernés sont dans leur grande majorité des adolescents.
Arrivés à l’âge adulte – selon certaines statistiques – beaucoup de « transgenres » regrettent leur décision, qui malheureusement est irréversible. Beaucoup accusent psychiatres, chirurgiens et autres spécialistes, d’avoir cédé à un caprice d’enfant ou à une illusion de jeunesse.
Le mal-être de ces transgenres, qui se sentent désormais enfermés dans un corps qui n’est plus le leur, se traduit par des crises d’angoisse, des dépressions, des cancers et d’autres pathologies graves !…
Voilà donc le chemin que propose notre Ministre de l’Education nationale aux quelque 12 millions d’élèves et étudiants de France, et aux quelque 1,2 du personnel qui les encadrent et dont il a la responsabilité !
Il s’agit de l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Ces mesures sont absolument diaboliques et sont d’autant plus condamnables qu’elles émanent du plus haut sommet de l’Etat !
par Henri LAFFORGUE | Mar 22, 2021 | Actualité, Réflexions diverses
Des bandes de jeunes qui s’affrontent de plus en plus souvent et s’entretuent ! Il semble qu’il n’y ait plus de frontières entre la vie et la mort. Ce qui est banal dans les jeux vidéo, sur les réseaux sociaux, se transpose désormais dans la réalité, sans barrières, sans interdits et sans que les auteurs de crimes aient conscience de la gravité de leurs actes !
Et voilà en plus –comble inqualifiable de l’horreur !- que lundi 8 mars, à Argenteuil, un adolescent de 15 ans, Théo, et sa copine, Junie, ont jeté vive dans la Seine, où elle s’est noyée, après l’avoir rouée de coups, une jeune-fille de 14 ans, Alisha.
Le pire, dans ce drame, c’est que cet assassinat a été prémédité, que les auteurs n’ont pas eu conscience un instant de la gravité de leur acte. A tel point qu’ils sont allés manger tranquillement chez un ami après avoir accompli ce crime, et qu’ensuite ils n’ont manifesté aucun remords immédiat, quand la police les a interrogés !
Rien ne semblait prédisposer Théo à ce tel déchaînement de violence ! Il n’avait rien d’un « caïd », il était « peureux, et pouvait se mettre à pleurer pour un « escargot écrasé », disent les proches. Il ne sortait « quasiment jamais », adorait l’informatique, passait tout son temps dans sa chambre sur son ordinateur qu’il avait monté tout seul…
Il semblerait que Théo ait subit la mauvaise influence de Junie, qui avait été exclue du collège Herblay et que certains qualifient de « vicieuse »…
Je laisse à la kyrielle des avocats et des experts psychiatres, champions de l’excuse, le soin de défendre l’indéfendable et de justifier l’injustifiable.
Mais je pense, quant à moi, avant tout à la victime. « Une jeune fille très sérieuse à l’école et bonne élève, qui voulait devenir expert-comptable, après avoir envisagé d’embrasser la carrière de policière. Une jeune fille qui aimait les choses simples : dessiner, voir ses copines, passer du temps en famille, faire des promenades au bras de sa mère. »
Une jeune fille promise au plus bel avenir, et dont la vie s’est arrêtée là, un après-midi de mars, à quelques pas de son collège, du fait de deux adolescents, qui lui donné la mort sans raison…
Une jeune fille qui laisse à jamais des parents, dans amis dans la peine.
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Il importe de rappeler à propos de cet homicide inqualifiable, que certains jeunes aujourd’hui ont perdu tout repère et toute notion de valeur, et en viennent à s’entretuer sans raison et sans état d’âme.
Les notions de bien et de mal, et la conscience qui permet de les distinguer, leur échappent complètement. Nous vivons dans une société dans laquelle il n’y a plus aucune valeur, plus aucune morale. Une société dominée par l’argent et par le sexe.
Certains jeunes –et moins jeunes- ne voient dans l’Amour que le plaisir charnel, changent constamment de partenaires, oublient la valeur de la fidélité, et la dimension spirituelle de l’Amour. Victimes du matérialisme et du désir de posséder toujours plus, se sont d’éternels insatisfaits !
Les héritiers de mai 1968 et du fameux : « Il est interdit d’interdire », le laxisme dont font preuve les autorités depuis des années, les réseaux sociaux, les jeux vidéo, et les médias, ont la plus grande part de responsabilité dans ces dérives funestes !
La société se montre incapable de donner aux jeunes de nobles idéaux. Les réseaux sociaux conspuent les grandes figures du passé, et l’Education nationale les retirent des programmes ! Or, on ne peut rien construire de beau, de grand, sans exemples, sans modèles.
Au nom de la laïcité et du « politiquement correct », peu nombreux sont ceux qui osent encore afficher leurs convictions. Et quand ils les affichent, ils risquent d’être poursuivis par les chantres de la « bien pensance ».
Il importe d’avoir conscience que, pour se construire, l’enfant a besoin de certitudes. Aussi, il faut s’inquiéter en voyant que la plupart des maîtres n’ont plus la foi qu’avaient les « hussards de la République » à propos de l’enseignement et de la transmission des valeurs républicaines. Beaucoup de parents également ne croient plus en ces valeurs.
Je me demande si une des raisons des dérives de la jeunesse ne vient pas du renoncement, par les maîtres et par les parents, à la transmission de ces valeurs.
La loi de 1905, sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, me semble très bien faite. Mais, que les maîtres soient chrétiens, musulmans, bouddhistes, hindouistes, athées, agnostiques, ou autres, leur devoir est d’ouvrir l’esprit de leurs élèves, de leur apprendre à réfléchir par eux-mêmes, à se poser des questions, et peut-être à se poser ces trois questions fondamentales : « D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Quel sens donné à notre vie ? »
Et surtout, quelles que soient leurs convictions personnelles –qu’au nom de la laïcité ils ne doivent pas afficher- ils ont l’impérieux devoir de semer en eux les germes de l’amour et du respect de l’autre, fondements de toute vie en société.
Enfin, ils doivent impérativement se conformer à l’ambition et à la promesse de la République : faire vivre ensemble à égalité de droits et de devoirs des hommes et des femmes, indépendamment de leurs appartenances familiales, ethniques, culturelles, religieuses.
par Henri LAFFORGUE | Oct 29, 2016 | Actualité, Réflexions diverses
Le pape François a dénoncé, le 2 octobre, les appels à la théorie du genre présents dans certains manuels scolaires français.
La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud Belkacem, relayée par un grand nombre de médias, a répliqué le lendemain et réfuté cette assertion.
Malheureusement, il semble que les propos de cette dernière soient entièrement mensongers et que les socialistes, depuis qu’ils sont au pouvoir, n’ont qu’un but, promouvoir cette théorie, au nom d’une pseudo-égalité homme-femme.
Je m’appuie pour le dire sur le témoignage d’un jeune professeur d’histoire, digne de la plus grande confiance, qui m’affirme avoir lu dans un manuel scolaire cette phrase : « Nous ne naissons pas hommes ni femmes, mais nous le devenons. » et avoir entendu dernièrement un politique socialiste déclarer aux infos : « Nous choisissons de devenir soit hommes, soit femmes. »
Il faudrait donc que cette clique de socialistes en finissent avec leurs mensonges et mettent un terme à cette théorie du genre qui risque de faire tant de mal à nos enfants !
Non ! Nous ne choisissons pas de devenir homme ou femme !
Nous naissons avec un sexe mâle ou femelle, qui fait de nous un homme ou une femme, et, quoi que veuillent en dire les socialistes totalement illuminés, menteurs et sournois, ce n’est pas la même chose.
En tant qu’homme – mâle – j’ai le plus grand respect pour les femmes. Mais elles ne sont pas les « égales » de l’homme, mais les « complémentaires ».
Je leur reconnais le droit d’accéder aux plus hautes fonctions, mais elles se distinguaient – du moins jusqu’à présent ! – par la capacité de mettre des enfants au monde, avec le concours des hommes – mâles – pour les engendrer.
Hélas ! dans notre monde qui marche complètement sur la tête, ces spécificités qui ont fait le propre de l’homme – mâle – et de la femme, pendant des millénaires, sont de plus en plus remises en cause par de pseudo-scientifiques et intellectuels complètement « déjantés » qui conduisent l’humanité aux pires lendemains.
Les Français en ont assez de vos mensonges, Madame Belkacem ! Plutôt que de sacrifier des générations d’enfants et d’adolescents avec cette théorie pernicieuse du genre, vous auriez mieux fait de veiller à ce que tous les élèves qui arrivent en sixième sachent lire, écrire et compter !…
Et plutôt que de leur apprendre l’arabe à l’école primaire – qui leur permettra certainement à eux et à leurs familles de mieux s’intégrer !!! – vous auriez mieux fait de maintenir les cours de latin et de grec, langues auxquelles le français doit tant !!!…
par Henri LAFFORGUE | Jan 30, 2014 | Actualité, Réflexions diverses
Toutes les personnes qui ont un peu de sensibilité en ce monde sont bouleversées par l’engagement de ces adolescents – souvent sans problèmes – qui, du jour au lendemain, quittent tout pour aller combattre en Syrie.
Personnellement, cela me bouleverse, mais j’avoue que cela ne m’étonne qu’à moitié et que – si je condamne cet engagement – j’éprouve une certaine admiration pour ces jeunes.
Car enfin, quels idéaux, quels exemples proposent aux jeunes notre société occidentale ? L’argent, le sexe, la drogue et toute une kyrielle de biens matériels, valeurs sur lesquelles on ne construit pas une vie, et dont des jeunes assoiffés de pureté, désirant servir, se détournent avec courage.
Ils décident alors de tout quitter et se mettent au service de grandes causes pour lesquelles ils sont prêts à risquer, voire à donner leur vie.
Malheureusement ces jeunes qui s’engagent dans la guerre pour renverser une dictature, n’ont pas conscience que, s’ils réussissent, cette dictature sera remplacée par celle d’une charia inhumaine, machiste et qui réduit la femme en esclavage.
Ils s’imaginent servir Dieu alors qu’ils servent le diable.
Oui, je veux croire que beaucoup parmi ces jeunes qui vont faire la guerre en Syrie ont un cœur pur et sont victimes de l’endoctrinement de maîtres à penser dévoyés qui abusent de leur candeur et de leur générosité.
Rappelons-nous : il y a soixante-dix ans, dans la nuit de l’Occupation, des adolescents, guidés par de bons maîtres, ont eux aussi risqué et donné leur vie pour la Liberté de tous. Mais d’autres, tous aussi courageux, dans de mêmes collèges parfois, se sont laissés influencés et abusés par des professeurs fascistes, se sont engagés dans l’armée allemande et sont allés mourir dans les plaines de Russie…
La faute de ces mauvais choix, hier comme aujourd’hui, tient non pas à l’esprit de ces adolescents, mais à ceux qui profitent de leur enthousiasme, de leur manque de maturité et de leur candeur, pour les entraîner sur de mauvais chemins…
Il est donc URGENT que notre société, nos médias, nos dirigeants proposent de vraies valeurs à notre jeunesse pour que nos adolescents ne soient plus victimes de chimères mortifères et mettent leur énergie au service la JUSTICE et de la PAIX.
L’origine de bien des conflits qui déchirent notre monde est l’injustice ou le sentiment d’injustice, aussi tous ceux qui œuvrent pour la JUSTICE œuvrent pour la PAIX
par Henri LAFFORGUE | Jan 30, 2014 | Politique
Mesdames et Messieurs les socialistes, depuis un an et demi que vous êtes au pouvoir, vous vous acharnez à détruire les liens millénaires de la famille, et maintenant ça suffit.
Sachant parfaitement – hélas – qu’un mensonge longtemps répété peut devenir une vérité, vous avancez insidieusement, jour après jour, semaine après semaine, vos pions pour détruire les fondements de notre civilisation judéo-chrétienne.
Et pour mieux réussir, vous prétendez que celles et ceux qui s’opposent à votre politique funeste sont des personnes d’extrême droite, des extrémistes peu fréquentables et non crédibles.
Alors, je vous le demande, les centaines de milliers de personnes, voire le million de manifestants, qui ont défilé à Paris et dans les rues de province à plusieurs reprises, pour s’opposer à votre loi contestable du « mariage pour tous » étaient-ils antirépublicains, fascistes ou fascisants ?
Vous faites malhonnêtement l’amalgame entre quelques extrémistes condamnables et la majorité de vos opposants.
Non contents d’avoir fait voter la loi sur le « mariage pour tous » – sans avoir eu le courage de faire un référendum – vous vous apprêtez maintenant à faire passer, en douce, la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les couples d’homosexuels et la GPA (Grossesse Pour Autrui).
Alors que donner la vie et avorter sont des actes qui sont loin d’être anodins, et alors que la loi Veil avait établi un consensus difficile sur l’avortement, vous n’avez rien trouvé de mieux que de remettre en question cette loi, quitte à banaliser un acte de la plus grande gravité.
Au nom de l’égalité, vous gommez peu à peu de nos racines chrétiennes – vous essayez de supprimer certaines fêtes chrétiennes inscrites dans notre calendrier depuis des siècles, et vous tentez de les remplacer par des fêtes musulmanes ou autres. Vous détruisez l’unité républicaine de notre nation en encourageant les divisions fatales engendrées par les communautarismes.
Et maintenant – malgré vos démentis mensongers – au nom de l’égalité des sexes, vous tentez d’introduire la théorie du genre dans nos écoles.
Je pense être républicain, respectueux de la démocratie et avoir le même respect pour les hommes et pour les femmes, quelles que soient leur origine, leur condition sociale ou leur religion, mais j’ai le regret de vous dire que l’homme et la femme ne sont pas égaux et qu’au nom de l’égalité vous nous conduisez dans les pires errements !
Ignorez-vous que la nature a fait l’homme et la femme différents ?! Et à vouloir gommer à tout prix ces différences vous êtes en train de bâtir une société asexuée faite d’hommes efféminés, ayant perdu leur virilité, et de femmes mal dans leur peau.
Non ! l’homme et la femme ne sont pas égaux. Ils sont complémentaires et s’enrichissent de leurs différences, aussi nous vous demandons de mettre un terme de toute urgence à vos mesures idéologiques, sectaires, et destructrices !
Je vous rappelle enfin que notre Président s’était engagé, pendant la campagne électorale, à rassembler les Français et que depuis qu’il a été élu, il s’ingénie à les diviser, à imposer des lois que la majorité ne demandait pas, au détriment de notre économie qu’il se montre incapable de relever.