par Henri LAFFORGUE | Oct 30, 2020 | Actualité
La France, cette France que nous aimons tous, pour la Liberté de laquelle tant de nos Anciens ont donné leur vie, et pour laquelle tant des nôtres se sont battus, cette France traverse de terribles épreuves.
Non seulement elle est victime – comme tous les pays du monde – d’une pandémie sans précédent dans l’Histoire, aux conséquences incalculables, dont ignorons la durée et dont nos enfants et petits-enfants paieront sans doute pendant de longues années les « pots cassés » !…
Mais il y a plus : elle connaît maintenant un recrudescence d’un terrorisme aveugle qui frappe n’importe où, n’importe quand, n’importe qui, et dont personne n’est l’abri.
D’un naturel optimiste, je refuse la désespérance et je voudrais faire partager à tous mes raisons d’espérer.
Tôt ou tard, les scientifiques enrayeront cette crise du Covid-19, trouveront un vaccin et en viendront à bout. Certes le prix à payer sera colossal, mais j’ai bon espoir dans solidarité nationale et intergénérationnelle, pour rendre plus supportables les dommages provoqués par cette pandémie.
Quant au terrorisme, c’est une guerre asymétrique, dans laquelle notre faiblesse – mais aussi notre honneur ! – est de respecter les lois de la guerre, face à un ennemi qui ne les respecte pas.
A défaut de totalement l’éradiquer, nous pouvons l’endiguer. Avec une bonne dose de volontarisme et de courage politique, on pourrait mettre des moyens matériels, humains et législatifs en adéquation avec la réalité.
Il faudrait notamment renoncer aux décennies de laxisme de tous nos gouvernements successifs. En durcissant nos lois et en commençant par emprisonner systématiquement tous les fichier « S », et en mettant un terme aux vagues migratoires qui amènent sur notre sol des individus qui n’aiment pas notre pays, en cherchent tous les avantages, et se retournent parfois contre nous.
Enfin, il faut éviter la tentation de tomber dans un cycle de vengeance stérile et qui ne pourrait que nous conduire à une guerre civile. Je l’ai souvent dit, les musulmans vivant en France doivent se plier à nos lois et ne pas nous imposer les leurs. La sauvegarde de notre identité nationale dépend de cette condition. Mais je refuse cependant de considérer tous les musulmans comme des terroristes en puissance et je pense que, s’ils le veulent, nous pouvons vivre en bonne intelligence avec eux.
Covid-19. Terrorisme. Ne cédons pas à la stérilité du désespoir. Montrons-nous dignes de nos Anciens qui ont su se relever après la terrible débâcle de 1940 !
par Henri LAFFORGUE | Avr 11, 2017 | Actualité
Je l’ai dit, François Fillon, comme beaucoup de Français, m’a cruellement déçu. Si, à mon avis – et contrairement à ce que prétend la meute de ses adversaires qui s’acharnent contre lui – il n’a rien commis de véritablement illégal – il disposait du libre usage de l’argent qu’il avait reçu de l’Etat et combien de parlementaires ont fait comme lui ! – moralement il a montré un intérêt pour l’argent regrettable. Soit. Mais, comme je l’ai dit également : « Que celui qui n’a jamais péché, lui jette la première pierre ! »
J’ai voté pour lui à la primaire de la droite et je voterai pour lui aux présidentielles. Pourquoi ? Parce que, dans l’état dramatique où les socialistes laissent la France, après avoir été cinq ans au pouvoir, c’est le seul candidat à pouvoir la redresser, le seul à avoir une carrure de chef d’Etat. Oh ! je ne suis pas sûr qu’il puisse faire de miracles, tant sont lourdes les pesanteurs de notre monde et tant il est difficile de réformer quoi que ce soit. Mais il essaiera.
Inutile de dire que je n’ai aucune confiance dans les autres candidats dont les programmes et la démagogie m’inquiètent au plus haut point.
Marine Le Pen ? Tous les savent : la sortie de l’euro serait une catastrophe pour tous les Français et les conduirait à une perte très importante de leur pouvoir d’achat. Le repli de la France sur elle-même, nous priverait des marchés européens sur lesquels nous exportons 80% de nos biens. Qui, enfin, financera les retraites, si elle ramène leur âge à 60 ans ?…
Emmanuel Macron ? Un énarque qui pense que la Guyane est une île ?… Passons ! Mais surtout un démagogue des plus dangereux qui, parce que c’est dans l’air du temps, propose de rétablir un service militaire d’un mois. Chose totalement impossible. Comment accueillir une classe d’âge de plus de 700 000 jeunes ? Dans quels bâtiments les loger ? Quels cadres les formeront alors que notre armée est insuffisante pour faire face à la lutte contre le terrorisme ? Enfin, nous savons tous qu’une durée d’un mois est beaucoup trop courte pour former un jeune au métier des armes…
Emmanuel Macron qui voudrait – selon certains – instaurer un loyer « fictif », c’est-à-dire que les propriétaires de logements, après avoir achevé de rembourser leurs prêts immobiliers, paieraient un loyer à l’Etat…
Emmanuel Macron qui veut supprimer la taxe d’habitation, mais ne nous dit pas comment se financeront alors les communes qui ont déjà tant de mal à faire face à leurs dépenses…
Emmanuel Macron qui est un fervent partisan des communautarismes, qui lors de son voyage en Algérie, a exprimé le désir de créer une chaîne « franco algérienne », et a osé – dans un mépris total de tous les Pieds noirs et avec une méconnaissance complète de l’Histoire – qualifier la colonisation de l’Algérie de « crime contre l’humanité » !…
Je le sais : Marine Le Pen et Emmanuel Macron – grâce aux manipulations des sondages ?- ont le vent en poupe. Mais l’élection de l’un ou de l’autre à la présidence de la France, serait un grand malheur. Et si je devais être confronté à au duel Le Pen/Macron, le 7 mai prochain, je voterai blanc, furieux de cette injustice qui veut de ce type de vote ne soit pas pris en compte…
Je ne parlerai pas de Jean-Luc Mélenchon, habile tribun et bel orateur, ni de Benoît Hamon, pour lequel je n’ai pas la moindre sympathie, et qui tous deux conduiraient la France dans le « mur ».
Je ne parlerai pas non plus de ceux qu’on appelle les « petits » candidats, dont certains ont de bonnes propositions. Bien que certains points m’attirent chez un Nicolas Dupont-Aignan et qu’il n’ait pas de « casseroles », je ne voterai pas pour lui, car il n’a aucune chance de l’emporter, et en lui donnant ma voix, je risque de faire perdre François Fillon. C’est hélas le problème des votes « utiles »…
Pour finir, je dirai que j’ai entendu, hier soir, sur France 2, les propositions des différents candidats sur la réduction des indemnités « chômage ». A mon avis, ils sont tous à côté de la « plaque ». Le problème n’est pas la durée ou le montant de ces indemnités ! C’est de créer des emplois ! Quand des jeunes ne trouvent pas d’emploi quand ils arrivent sur le marché du travail, ou quand des personnes de 50 ans n’en retrouvent plus, ce n’est pas durcissant les critères d’indemnisation, qu’on leur donnera ou redonnera du travail. C’est en créant des emplois, et donc en incitant les entreprises à embaucher, en allégeant les charges sociales, en donnant plus de souplesse aux possibilités de licenciement, etc.
Je sais la complexité de tout cela. Complexité d’autant plus grande que la France est dépendante d’une économie mondiale et que nous sommes dans une guerre qui est peut-être – ayons conscience de cette menace ! – le début d’une troisième guerre mondiale ! Raisons de plus pour mettre à sa tête un homme d’expérience, comme François Fillon, qui a été cinq ans Premier ministre.
par Henri LAFFORGUE | Jan 11, 2015 | Actualité
A l’heure où des centaines de milliers de personnes défilent à Paris et dans de nombreuses villes de France, avec la présence d’une cinquantaine de chefs d’Etat, je ne voudrais pas jouer les rabat-joie, et pourtant il me semble important d’apporter de nombreux bémols.
Je comprends et partage l’indignation du plus grand nombre, à la suite des massacres de ces derniers jours, la volonté de manifester sa solidarité avec les victimes et leurs proches, et de lancer un appel à l’arrêt de la barbarie.
Mais je me méfie toujours de l’enthousiasme des foules et m’interroge sur les lendemains qui suivent ces manifestations.
Les foules sont versatiles et bien souvent victimes d’habiles manipulateurs. Parmi les dizaines de milliers de Parisiens qui offrirent un accueil triomphal au général de Gaulle le 25 août 1944, sur les Champs Elysées, un bon nombre était venu, quatre mois plus tôt, le 26 avril, applaudir avec enthousiasme, le maréchal Pétain en visite à Paris. Les hommes et les foules oscillent au gré des vents de l’Histoire.
En mai 1958, Européens et musulmans, emportés dans un même élan et un même espoir, fraternisaient sur le forum d’Alger. Inutile de rappeler combien cet espoir fraternel fut récupéré puis trahi par un homme dont je tairai le nom. Trahison qui entraîna des dizaines de milliers de morts… Trahison dont cinquante ans après l’Algérie et la France portent les stigmates.
Qu’en sera-t-il de la fraternité entre les différentes communautés, entre les différentes cultures et religions, après l’enthousiasme de ce dimanche 11 janvier 2015 ? Que se passera-t-il lorsque la vague, la déferlante sera retombée ?…
Je voudrais simplement dire ici que je crains fort que la fraternité qui unit de si nombreux Français et étrangers, ne soit que de courte durée, après avoir été habilement récupérée par des hommes politiques, plus soucieux de leur popularité que de la France…
N’ayons pas peur des mots. Le problème que connaissent la France, l’Europe et le monde aujourd’hui, c’est la montée d’un islamisme pur et dur, prêt à tous les crimes pour imposer la charia au monde.
Je le sais – et je le répète – la grande majorité des musulmans ne sont pas des terroristes et n’aspirent qu’à vivre en paix. Mais nous le savons : ce ne sont pas les majorités qui font l’Histoire, mais les minorités.
Les islamistes étendent leur champ d’action, chaque jour un peu plus, dans le monde, et ils font régner la terreur là où ils sont.
Les chrétiens et tous les « mécréants » qui refusent de se convertir aux envoyés du Prophète, sont poursuivis et souvent exécutés – dans les pires conditions et après les pires humiliations – sans pitié.
Ces islamistes – je le répète – n’ont qu’un seul but, prendre le pouvoir partout, et ne reculent devant aucun crime pour parvenir à leurs fins. Et quand le fruit sera mûr, la majorité des musulmans – par peur, plus que par sympathie – se ralliera à eux, et la civilisation chrétienne occidentale retombera à l’heure des catacombes.
Je pose ici une question : les musulmans qui vivent dans notre pays, aiment-ils la France ? J’en doute après avoir vu brandir tous ces drapeaux algériens à Paris lors de la victoire de François Hollande aux présidentielles en 2012.
Chrétien de cœur, je condamne tous les fanatismes, et je souhaite des relations fraternelles entre tous les hommes de la terre – tous les hommes de « bonne volonté » – qui, pour moi, sont tous mes frères, quels qu’ils soient et quelles que soient leurs religions et leurs croyances.
J’essaie – bien imparfaitement – de mettre mes pas dans ceux de ce Jésus dont les Evangiles nous montrent l’Amour et la Générosité sans limites, et qui est mort sur la croix sans avoir perdu aucun des siens, sans avoir fait verser la moindre goutte de sang. L’Eglise des croisades et de l’Inquisition, entre autres, s’est bien éloignée de ce chemin, je le reconnais.
Je souhaite bien évidemment vivre en paix avec tous les musulmans. Mais – à la différence de Jésus – Mahomet a été un chef de guerre et a voulu imposer sa religion au monde par les armes.
Doit-on pour autant condamner à jamais l’Islam. Le drame, c’est que, si l’Eglise a connu son Moyen-Âge, l’Islam n’en n’est toujours pas sorti et les événements contemporains ne laissent pas penser qu’il veuille en sortir.
La naïveté, l’angélisme – voir la lâcheté – dont font preuve nos gouvernements successifs, nous préparent de redoutables lendemains. Les manifestations monstres d’aujourd’hui masquent la tension de plus en plus forte entre un islam conquérant et une chrétienté inconsciente.
Je précise pour finir que je n’appartiens à aucun parti politique et ne défend aucun d’eux. Je suis un chrétien et un Français, qui aime la France et qui partage sa devise : LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, en accordant, le lecteur s’en doutera, la plus grande place à la FRATERNITE.
par Henri LAFFORGUE | Août 8, 2012 | Actualité
Sept personnes ont été tuées dans un temple sikh, dans le Wisconsin, par un fanatique. Cette nouvelle fusillade soulève plusieurs questions.
J’ai bondi, tout d’abord, en entendant un sikh interrogé, dire qu’il y aurait eu erreur de communauté, les sikhs étant pris souvent pour des musulmans. Quelle que soit la religion des victimes, les assassiner est crime inadmissible.
Mais je constate que – ce qui relativise ma première remarque – depuis les attentats du 11 septembre 2001, des Américains confondent les turbans et les barbes des sikhs avec ceux des terroristes qui ont effectué ces attentats, et s’en prennent aux membres de cette communauté. Dans les mois qui suivirent le 11 septembre, il y aurait eu près de 300 incidents contre des sikhs sur le sol américain, comprenant des menaces, des actes de violence, et même des morts.
L’auteur de la fusillade de ce dimanche 5 août a été tué et nous ne connaissons pas ses mobiles. Mais il est très vraisemblable qu’il s’agisse d’un membre d’une secte néonazie. C’est fou de voir la fascination que le nazisme et ses crimes peuvent encore exercer chez certains. Volonté de domination du monde par la violence. Croyance d’appartenir à une race supérieure pour la domination de laquelle les adeptes sont prêts à tuer et faire le sacrifice de leur vie.
Enfin et surtout, cette fusillade pose une nouvelle fois la question de la vente libre des armes à feu aux Etats-Unis. Chacun est libre d’acheter les armes de guerre et les munitions qu’il veut, sans la moindre limite. Les résultats de cette politique parlent d’eux-mêmes : il y aurait eu 31 500 morts en 2011 aux USA par armes à feu !!!
Mais – et ceci explique cela – le commerce des armes assurerait 180 000 emplois et donc nul n’ose s’attaquer à ce lobby !!!
par Henri LAFFORGUE | Juil 11, 2012 | Actualité
Une nouvelle fois, avec l’affaire Mohamed Merah, je suis surpris et indigné de la façon dont certaines personnes s’affranchissent du secret professionnel et dont les médias, sous prétexte du devoir d’informer, divulguent des informations qui devraient être tues.
Quel est donc ce « devoir d’informer » dont se réclame le directeur de TF1 après avoir diffusé des extraits des entretiens de Mohamed Merah avec des responsables du RAID ?
Autant j’admire ces journalistes de guerre qui risquent – et parfois laissent – leur vie pour informer le monde des drames qui se passent ici et là, qui suscitent la compassion, qui éveillent ou réveillent les consciences endormies, mobilisent l’opinion, et réussissent parfois, par leur courageux témoignage, à renverser le cours de l’histoire, à ramener la paix là où était la guerre, autant je méprise ces journalistes de plateaux télévisés, grassement payés, en quête de scoops, qui ne prennent aucun risque et qui jouent de la souffrance du monde et ne font rien pour la soulager.
Et j’ai le plus grand mépris également pour ceux qui trahissent sans vergogne le secret professionnel, poussés par de vils intérêts.
Quel intérêt y avait-il à révéler les conversations entre Mohamed Merah et les policiers du RAID, si ce n’est gagner du fric pour celui a trahi le secret professionnel et pour les chaînes qui ont diffusé ces entretiens ?
C’est se moquer des familles des victimes, de leurs souffrances. C’est compliquer les enquêtes de police sur un terroriste qui a tué sept personnes et blessé six autres. C’est jeter à la face du monde ce qui pour l’instant doit être tu.
Admettons que ces informations obtenues par des moyens illégaux aient mérité d’être dévoilées. Il eût convenu alors de consulter les familles des victimes, leurs avocats et le CSA (Conseil Supérieur de l’Audovisuel). Certains d’obtenir une réponse négative, les médias ne l’ont pas fait.
J’apprends en achevant ces lignes que le CSA a simplement « mis en garde » TF1. Quelle honte ! Le directeur mériterait une mise à pied et ceux qui ont dévoilé ces enregistrements devraient être activement recherchés et sévèrement sanctionnés.
Dans un monde où tous nos hommes politiques parlent de « rassembler », je pense que le premier devoir du journaliste est de diffuser des informations qui élèvent l’homme et non pas qui sèment le désordre et la division.
Le journalisme devrait répondre à une éthique de justice et de paix.
Hélas il n’en est rien. L’argent pourrit tout et le laxisme permet tout.