par Henri LAFFORGUE | Mai 9, 2024 | Actualité
Le13 juillet 2017, après avoir humilié le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, par un « je suis votre chef », le prétentieux Emmanuel Macron, jaloux de son titre de « chef des armées », veut aujourd’hui envoyer nos soldats en Ukraine, au risque de déclencher une Troisième Guerre mondiale !
Il oublie avant tout que nous n’avons plus d’armée et qu’il sera difficile de vaincre la Russie sans l’aide des USA. Or, si le 5 novembre prochain Donald Trump est élu il supprimera toute aide à l’Ukraine !
Il est évident que Poutine est un criminel de guerre et devrait rendre compte de ses crimes devant le tribunal international de la Haye.
Mais il faut avoir conscience que depuis le début de la fameuse « opération spéciale » cette guerre a tué et blessé plusieurs milliers de soldats et de civils. Combien de veuves qui ne reverront plus leur mari ! Combien d’enfants privés à jamais de leur père ! Combien de civils plongés dans la plus grande misère, dont les habitations ne cessent d’être bombardées, vivant dans le froid, privés de chauffage, soumis à la faim, n’ayant plus d’hôpitaux où se faire soigner, etc., etc.
Et tout cela, jusqu’à quand ?!!!…
Et il faut regarder les choses en face, même avec une aide financière et en matériel massive des Occidentaux, cette guerre ne pourra jamais avoir de fin. Elle fera toujours couler davantage de sang et s’accompagnera toujours davantage de deuils parmi des hommes, des femmes et des enfants qui ne demandent qu’à vivre en paix !
Alors je le dis haut et fort, au risque de m’attirer une vague d’hostilités, si Poutine est un criminel, les Occidentaux en continuant à fournir et des armes et des milliards à l’Ukraine, sont eux aussi des criminels !…
Et le va-t-en guerre de Macron, qui se prend pour un grand homme, qui n’est qu’un politicien n’aimant que lui et n’aimant pas la France, et dont l’histoire ne retiendra que l’abîme dans lequel il aura plongé notre pays et la haine qu’il aura semée entre tous, notre petit « chef des armées », n’aura fait qu’ajouter de la guerre à la guerre !
Je ne cherche pas ici savoir qui a le plus de torts dans cette guerre. Certes la Russie, a violé toutes les conventions internationales en attaquant l’Ukraine et, si je la condamne, ne peut-on pas trouver des explications plus ou moins valables à cette attaque : ne s’est-elle sentie menacée par les bases de l’OTAN et par les risques de voir l’Ukraine rentrer dans l’Europe ?…
J’avoue ne pas avoir approfondi cette question. Mais j’estime qu’il faut impérativement mettre fin, d’une façon ou d’une autre, à cette guerre funeste.
Il faut tout faire pour trouver un compromis et un « modus vivendi ». Les Ukrainiens risquent d’y perdre, car les Russes voudront certainement prendre possession de certains territoires. Mais même s’il n’est pas possible de trouver une entente dans laquelle il n’y aurait ni perdant, ni gagnant et si les Russes ont toutes les chances d’en sortir gagnants, la fin des bombardements quotidiens, l’arrêt des fleuves de sang qui coulent depuis deux ans, et le retour enfin de la colombe de la Paix, ne priment-ils pas avant tout autre considération ?…
par Henri LAFFORGUE | Fév 23, 2023 | Actualité
C’était une fin d’après-midi, voici quelques jours. Je rentrais chez moi et, au moment où je m’apprêtais à changer de bus, une jeune fille, sortit du même bus, traînant un lourd cabas. Elle me fit comprendre qu’elle souhaitait traverser l’avenue très large, sans passage pour piétons…
Je compris qu’elle se dirigeait dans la même direction que moi et nous profitons du peu de circulation pour traverser en ensemble l’avenue.
Une fois sur le trottoir d’en face, j’essaie de savoir d’où elle vient. Elle sort alors un portable de sa poche, et après avoir appuyé sur une touche, m’invite à parler… « Quel est votre pays et quel est votre prénom ? » Ma phrase s’inscrit aussitôt français sur son appareil et se transcrit dans sa langue. Elle dicte alors sa réponse qui s’inscrit en français : « Je m’appelle Mariya et suis Ukrainienne. »
Commence alors une longue conversation par téléphone interposé. Je crois comprendre qu’elle veut se rendre dans une commune voisine. « Mais vous vous être trompée de direction. Il faut reprendre le bus dans lequel vous étiez. » – « Non. C’est de cette commune que je que viens et je veux aller dans telle autre. » – « Alors il y a un arrêt à quelques centaines de mètre d’ici. Je vais vous montrer. Nous prendrons le même bus, et moi, je descendrai avant vous. »
J’apprends que son père est sur le front en Ukraine et que sa mère, handicapée et ne pouvant pas travailler, est dans un foyer de la Croix-Rouge tout proche.
Et voilà que moi qui voyais en elle une toute jeune fille, je découvre qu’elle a 24 ans et se rend chez sa sœur qui garde son fils de 6 ans !…
Elle apprend le français – qui est une langue très difficile – pour pouvoir travailler.
Je suis tellement surpris en découvrant qu’elle a un tout jeune fils, que je n’ai pas la présence d’esprit de lui demander si son mari est au front. Il y a toutes les raisons de penser qu’il s’y trouve.
Elle me dit qu’elle est chrétienne et espère retourner rapidement dans son pays. Puisse Dieu l’exaucer, mais combien de temps encore va durer cette maudite guerre ?!…
Le temps passe et vient le moment des « Adieux ». Des « Adieux », oui, car nous ne nous reverrons jamais. Je lui dis que je suis chrétien moi aussi, et que, ce soir-là, j’aurai une pensée, avant de m’endormir pour elle, pour tous les membres de sa famille, pour tous ces soldats des deux camps emportés dans une guerre qu’ils n’ont pas voulue, et pour toutes ces victimes civiles dont les habitations sont détruites, obligées de s’exiler ou se réfugiant dans des caves non chauffées, sans eau, sans électricité et avec de maigres vivres distribués par les militaires !…
Maudites, oui maudites soient les guerres qui déchirent des peuples n’aspirant qu’à vivre et mourir en paix là où ils sont nés. Et maudits soient ces va-t-en-guerre cruels et sans âme, qui n’hésitent pas à faire couler de sang de tant d’innocents !…
Une semaine s’est écoulée et voici une nouvelle nuit. A l’heure du coucher je mesure ma chance de vivre dans un appartement chauffé, d’avoir de quoi manger, m’habiller, et de disposer de tant de biens pour la vie quotidienne. Combien d’enfants et d’adultes, en France, ne disposent pas de ce minimum nécessaire ! Et que dire de tous ces Ukrainiens et de toutes ces Ukrainiennes !…
Et je m’interroge. Que pouvons-nous faire pour mettre un terme à cette guerre ? Doit-on continuer à envoyer des chars, des canons, des avions de combat, des missiles et des tonnes de munitions à l’Ukraine ? En agissant ainsi nous la prolongerons pendant des années – sans qu’aucun des belligérants ne l’emporte ! – avec son cortège de morts, de blessés, de destructions, etc.
Pour éviter que tout ce sang continue à être versé, peut-être faudrait-il que l’Ukraine cesse de faire appel à l’OTAN, que les Russes gardent Donbass et la Crimée. Un accord entre les deux pays pourrait alors avoir lieu et l’Ukraine devrait devenir neutre. Ce serait là, peut-être une solution pour que cette guerre ne s’éternise pas…
Rappelons que c’est parce qu’elle se sentait menacée par l’OTAN que les Russes ont attaqué l’Ukraine. Rappelons qu’après la chute du mur de Berlin, les Américains auraient promis à Gorbatchev la dissolution de l’OTAN. Or les Américains n’ont pas respecté cette promesse non écrite et leur trahison semble à l’origine de bien des conflits qui ont suivi, notamment de cette nouvelle guerre.
Je m’interroge, et bien évidemment, je n’ai pas de réponse. Mais en écrivant cette chronique, je pense à ma petite Ukrainienne, et je prie Dieu pour qu’elle puisse rapidement rentrer son pays et que la sagesse et le bon sens finissent par l’emporter.
par Henri LAFFORGUE | Fév 5, 2023 | Actualité
C’était une fin d’après-midi, voici quelques jours. Je rentrais chez moi et, au moment où je m’apprêtais à changer de bus, une jeune fille, sortit du même bus, traînant un lourd cabas. Elle me fit comprendre qu’elle souhaitait traverser l’avenue très large, sans passage pour piétons…
Je compris qu’elle se dirigeait dans la même direction que moi et nous profitons du peu de circulation pour traverser en ensemble l’avenue.
Une fois sur le trottoir d’en face, j’essaie de savoir d’où elle vient. Elle sort alors un portable de sa poche, et après avoir appuyé sur une touche, m’invite à parler… « Quel est votre pays et quel est votre prénom ? » Ma phrase s’inscrit aussitôt français sur son appareil et se transcrit dans sa langue. Elle dicte alors sa réponse qui s’inscrit en français : « Je m’appelle Mariya et suis Ukrainienne. »
Commence alors une longue conversation par téléphone interposé. Je crois comprendre qu’elle veut se rendre dans une commune voisine. « Mais vous vous être trompée de direction. Il faut reprendre le bus dans lequel vous étiez. » – « Non. C’est de cette commune que je que viens et je veux aller dans telle autre. » – « Alors il y a un arrêt à quelques centaines de mètre d’ici. Je vais vous montrer. Nous prendrons le même bus, et moi, je descendrai avant vous. »
J’apprends que son père est sur le front en Ukraine et que sa mère, handicapée et ne pouvant pas travailler, est dans un foyer de la Croix-Rouge tout proche.
Et voilà que moi qui voyais en elle une toute jeune fille, je découvre qu’elle a 24 ans et se rend chez sa sœur qui garde son fils de 6 ans !…
Elle apprend le français – qui est une langue très difficile – pour pouvoir travailler.
Je suis tellement surpris en découvrant qu’elle a un tout jeune fils, que je n’ai pas la présence d’esprit de lui demander si son mari est au front. Il y a toutes les raisons de penser qu’il s’y trouve.
Elle me dit qu’elle est chrétienne et espère retourner rapidement dans son pays. Puisse Dieu l’exaucer, mais combien de temps encore va durer cette maudite guerre ?!…
Le temps passe et vient le moment des « Adieux ». Des « Adieux », oui, car nous ne nous reverrons jamais. Je lui dis que je suis chrétien moi aussi, et que, ce soir-là, j’aurai une pensée, avant de m’endormir pour elle, pour tous les membres de sa famille, pour tous ces soldats des deux camps emportés dans une guerre qu’ils n’ont pas voulue, et pour toutes ces victimes civiles dont les habitations sont détruites, obligées de s’exiler ou se réfugiant dans des caves non chauffées, sans eau, sans électricité et avec de maigres vivres distribués par les militaires !…
Maudites, oui maudites soient les guerres qui déchirent des peuples n’aspirant qu’à vivre et mourir en paix là où ils sont nés. Et maudits soient ces va-t-en-guerre cruels et sans âme, qui n’hésitent pas à faire couler de sang de tant d’innocents !…
Une semaine s’est écoulée et voici une nouvelle nuit. A l’heure du coucher je mesure ma chance de vivre dans un appartement chauffé, d’avoir de quoi manger, m’habiller, et de disposer de tant de biens pour la vie quotidienne. Combien d’enfants et d’adultes, en France, ne disposent pas de ce minimum nécessaire ! Et que dire de tous ces Ukrainiens et de toutes ces Ukrainiennes !…
Et je m’interroge. Que pouvons-nous faire pour mettre un terme à cette guerre ? Doit-on continuer à envoyer des chars, des canons, des avions de combat, des missiles et des tonnes de munitions à l’Ukraine ? En agissant ainsi nous la prolongerons pendant des années – sans qu’aucun des belligérants ne l’emporte ! – avec son cortège de morts, de blessés, de destructions, etc.
Pour éviter que tout ce sang continue à être versé, peut-être faudrait-il que l’Ukraine cesse de faire appel à l’OTAN, que les Russes gardent Donbass et la Crimée. Un accord entre les deux pays pourrait alors avoir lieu et l’Ukraine devrait devenir neutre. Ce serait là, peut-être une solution pour que cette guerre ne s’éternise pas…
Rappelons que c’est parce qu’elle se sentait menacée par l’OTAN que les Russes ont attaqué l’Ukraine. Rappelons qu’après la chute du mur de Berlin, les Américains auraient promis à Gorbatchev la dissolution de l’OTAN. Or les Américains n’ont tenu cette promesse non écrite et leur trahison semble à l’origine de bien des conflits qui ont suivi, notamment de cette nouvelle guerre.
Je m’interroge, et bien évidemment, je n’ai pas de réponse. Mais en écrivant cette chronique, je pense à ma petite Ukrainienne, et je prie Dieu pour qu’elle puisse rapidement rentrer son pays et que la sagesse et le bon sens finissent par l’emporter.
par Henri LAFFORGUE | Juil 24, 2022 | Actualité
Né en1947, j’ai eu la chance de ne pas connaître les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, mais tous ceux qui l’on connue – comme les anciens de 14-18 – pensaient que ce serait la dernière guerre.
Pour nous prémunir de toute nouvelle guerre, nos contemporains ont inventé le « devoir de mémoire » et tous pensaient que l’Europe serait désormais épargnée de tout nouveau conflit. La guerre en Ukraine, à nos portes, nous montre, hélas, qu’il n’en est rien !
Oui, la guerre est à nouveau à nos portes – une guerre qui n’impacte pas que l’Europe, mais le monde entier – et qui peut nous laisser penser que la violence et la haine sont dans les gènes de l’homme et que rien ne peut les arrêter !
Mais leur origine profonde vient, peut-être, de la façon dont les enfants sont éduqués dans leur petite enfance – privés d’un amour qui les responsabilise – et de la facilité avec laquelle, à l’adolescence, ils deviennent les proies de dictateurs qui les rassemblent autour d’ennemis tout désignés, et les poussent à la guerre.
Ce fut le cas à la fin des années 1920, au cours desquelles Hitler enrôla les jeunes, les dota d’uniformes dont ils étaient fiers, les fit participer à des cérémonies exaltantes, et désigna les Juifs comme les responsables de la défaite de 1918. Puis ce fut le cas de toute la population allemande qui le suivit comme des moutons de Panurge.
Bien que la vie à l’intérieure de la Russie échappe en grande partie aux Occidentaux, il est permis de se demander si Poutine ne fait pas tout pour galvaniser la population contre l’Ukraine qu’il accuse, entre autres, de nazisme.
Et de même, il est permis de se demander si le président ukrainien Zelinski – que la plupart des Occidentaux soutiennent sans réserve mais dont on sait que régime est profondément corrompu – n’envoie pas ses hommes combattre de façon inconditionnelle, emportés par sa propagande guerrière…
Je sais que tout cela mérite d’être nuancé, mais le but de cette chronique est double :
– Montrer l’illusion du « devoir de mémoire » qui n’empêche pas le retour des guerres.
– Montrer que, bien souvent, les peuples qui n’ont pas acquis un minimum de maturité dans leur jeunesse – parce que privés d’amour pendant les premiers mois de leur vie et à leur adolescence – sont prêts à suivre, aveuglément, n’importe quel dictateur et à donner sa vie pour lui.
par Henri LAFFORGUE | Juil 4, 2022 | Actualité
Mes fidèles lecteurs s’étonnent peut-être de mon silence sur la guerre russo-ukrainienne. En effet, je n’ai rien publié sur cette question depuis le 3 mars dernier. Pourquoi un si long silence ? La raison en est très simple : j’ai le plus grand mal à me forger une opinion et mes réflexions sur ce sujet sont contradictoires.
Je dirai tout d’abord que tout en moi est contre la guerre, contre toute guerre, et tous les drames et les horreurs dont elles s’accompagnent systématiquement.
Le cas de l’Ukraine en est hélas un exemple manifeste, avec toutes ces destructions systématiques, ces combats sans pitié, ces morts, ces blessés, ces civils condamnés à se terrer dans des caves sans eau, sans électricité, l’exode de près de sept millions de civils, la ruine complète de ce pays, etc., etc.
Rien ne peut justifier un tel déferlement de violences.
Mais il est permis de s’interroger sur l’attitude des Occidentaux et plus spécialement de des Américains. Comme je le soulignais dans ma chronique de 3 mars dernier, Joe Biden a été très maladroit – c’est le moins qu’on dire – en déclarant, la veille de l’invasion russe en Ukraine, que les USA n’interviendrait pas. Il a laissé ainsi les mains totalement libres à Poutine. La menace d’une riposte américaine, l’aurait peut-être dissuadé de passer à l’attaque…
J’ai parlé avec de nombreux amis de cette guerre, et il me semble que – même si on ne peut jamais refaire l’Histoire – il aurait fallu que les Occidentaux poussent à la neutralité de l’Ukraine, comme le sont la Suisse et l’Autriche.
Il est de notoriété publique que le régime du président Volodymyr Zelensky est corrompu. N’aurait-il pas été possible d’élire un nouveau président ukrainien intègre ?…
Je ne suis pas certain que cela eût été une solution utopique. En tout cas, je constate l’escalade apocalyptique de la guerre avec le concours de plus en plus important des puissances occidentales en matériels militaires – et en hommes ? –
Fallait-il laisser la toute-puissance russe écraser les Ukrainiens ? Je constate avec admiration le courage de ce peuple. Mais, en l’aidant militairement – comme ont décidé de le faire les Occidentaux – n’est-on pas responsable du prolongement de cette guerre – dont on ne voit de moins en moins l’issue – et de toutes les victimes et destructions qu’elle entraîne ?…
Je me demande parfois si les Occidentaux n’ont pas été – par peur – coupables d’une demi-mesure ? Soit, il ne fallait pas intervenir, soit il fallait intervenir avec force dès le début, en se moquant des menaces de guerre nucléaire de Poutine.
Certes, un tel choix paraissait risqué. Mais il y a tout lieu de penser que Poutine faisait du bluff, et n’aurait jamais pris les risques d’une guerre atomique mondiale, dans laquelle les deux camps avaient tout à perdre… Mais bien évidemment, on ne saurait reprocher aux Occidentaux de ne pas avoir pris un tel risque…
En tout cas l’aide massive qu’ils apportent aujourd’hui à l’Ukraine ne peut que prolonger la guerre, et accentue dramatiquement, pour nous Français, la pauvreté de notre armée…
Voilà, chers Amis lecteurs, quelques réflexions que m’inspire cette guerre si tragique. Je vous les livre à l’état brut, en ayant parfaitement conscience que je suis loin d’avoir fait le tour de la question
En tout cas je tiens à dire que je suis profondément attristé par toutes les souffrances de ce peuple, qui ne demandait qu’à vivre et mourir en paix, et je tiens à dire également ma profonde admiration pour toutes les familles françaises, qui accueillent des réfugiés ukrainiens chez elles…