La République en danger !…

Comment ne pas être inquiet à la suite des tragiques émeutes de Trappes qui ont suivi l’interpellation d’une musulmane entièrement voilée et la mise en garde à vue de son mari qui s’y est opposé ?!…

La loi est la même pour tous et nul n’a le droit de s’y soustraire.

Il est une Justice, il est des avocats, il est maintes façons régulières de faire valoir ses droits si l’on estime être victime d’une injustice. Mais la violence doit être fermement condamnée.

Malheureusement, au moment où la fermeté s’impose de plus en plus, où l’islamisme pervers gagne plus en plus les banlieues, nos dirigeants font preuve du plus grand laxisme.

Et ceux qui ont le courage de dénoncer les politiques de l’autruche, s’attirent les foudres de la gauche bien pensante, les reproches cinglants d’un Harlem Désir et de ses comparses, se font accuser d’islamophobie.

Pourtant, est-ce être islamophobe que de condamner l’attaque d’un commissariat de police par une trentaine de jeunes ou plus, la destruction par le feu de dizaines de voitures et d’abris-bus ?!…

Ces émeutes qui ont mis sur le pied de guerre une compagnie de CRS sont inacceptables et la République doit les condamner sans appel.

Je respecte les musulmans qui pratiquent un islam de paix et fraternel, semblable à l’islam des sages et des mystiques du Moyen-Âge.

Mais je condamne fermement tous ceux qui sont en train de miner la France, qui sont les jouets des islamistes et n’ont qu’un seul et unique but : déstabiliser l’Occident et lui imposer la charia.

Pendant combien de temps, les Français se voileront-ils les yeux ?!…

Demain, il sera trop tard.

PS : Je sais la complexité de tout cela, et l’impossibilité de résoudre ces graves problèmes avec la facilité de quelques phrases simplistes.

Je sais qu’il faut éviter de jeter de l’huile sur le feu. Qu’en condamnant fermement des émeutiers, on court le risque d’en faire des victimes et des martyrs.

Je sais enfin que dans certains quartiers de Trappes, le chômage touche 40% des jeunes.

Il faut savoir aussi – et cela explique l’attitude de beaucoup d’élus – qu’un tiers des électeurs de Trappes sont musulmans !…

Je voudrais, pour finir, exprimer deux regrets.

Le premier ne s’adresse pas à la gauche mais à M. Jacques Chirac qui a fait la grave erreur de supprimer, en 1996, le service militaire obligatoire. Il eût été opportun de le transformer en un service civique de six mois ou d’un an. Il me semble normal que tout Français offre quelques mois de sa vie au service de la communauté. Et cette mesure aurait eu le mérite de briser les différences sociales et d’apprendre la discipline, l’ordre et l’obéissance à des dizaines de milliers de jeunes désœuvrés et sans but.

Si la gauche voulait faire quelque chose d’utile elle se dépêcherait d’instituer un service civique obligatoire pour tous.

Le second reproche s’adresse à tous ceux qui bradent notre patrimoine aux Emirats arabes. C’est là une source d’argent facile qui malheureusement nous lie à des pays où la démocratie est bafouée, où la femme est tenue en esclavage. Des pays dominés par un islam sectaire et conquérant, et qui, en plus de notre patrimoine, achètent les jeunes de nos banlieues et placent leur pions pour nous dominer et nous asservir demain !

Que faire contre la récidive ?…

La conférence de consensus sur la prévention de la récidive qui a commencé ce 14 février, m’inspire les lignes suivantes.

 

Nous le savons, la prison n’est pas la panacée contre le crime et la délinquance. Pire, c’est souvent une école du crime pour les petits délinquants.

Cependant la Justice veut que toute faute soit sanctionnée. Que le coupable soit exclu de la société – pour un temps dont la durée dépendra de la gravité de sa faute. Non pas par vengeance, mais par égard pour sa victime, et pour payer sa faute.

Mais il importe aussi que, le temps d’expiation accompli, le coupable puisse réintégrer la société dont il s’est exclu et puisse mener une vie droite.

La réalité nous montre hélas que cet objectif est loin d’être atteint et que la récidive est fréquente.

Doit-on pour autant baisser les bras et sombrer dans le laxisme ? Non.

Je sais : un grand nombre de détenus ont été victimes dans leur enfance de lourdes épreuves capables d’expliquer leur plongeon dans la délinquance et le crime. Mais chacun a une part de responsabilité dans son destin, et l’injustice dont on a été victime ne saurait justifier celle que l’on commet.

Cependant une justice froide, aveugle, sans âme et sans amour, n’est pas la Justice. Et seule une justice rigoureuse mais humaine pourra être en mesure de freiner la récidive.

Enfin, il importe au plus au point également de discerner, parmi les détenus, ceux dont l’état relève de la psychiatrie. Là encore, le passé de chacun explique pour beaucoup la l’altération du psychisme, et des soins sérieux – une aide médicamenteuse accompagnée d’une thérapie de la parole libératrice – peuvent remettre sur le bon chemin un grand nombre d’accidentés de la vie.

Non ! la récidive n’est pas une fatalité. Mais encore faut-il savoir marier la fermeté et l’humanité ! En tout cas on ne peut appeler humain l’entassement de délinquants et de criminels, dans la plus grande promiscuité et dans les conditions sanitaires les plus détestables de nos prisons actuelles. Ces conditions inacceptables ne peuvent que pousser à la haine et à violence ceux qui les vivent, et ne peuvent qu’être sources de récidive !

Justice belge : une libération regrettable.

La libération de Michelle Martin (ex Dutroux) provoque un grand émoi et une grande effervescence en Belgique.

Comme dit l’Ecclésiaste (chapitre 3), il est temps pour tout. Un temps pour aimer et un temps pour haïr. Et j’ajouterai un temps pour la colère et un temps pour le pardon.

Une société ne peut avancer sans le pardon. Et il ne peut y avoir de justice sans amour.

Cependant, dans le cas d’une femme complice de séquestration, de viols et de morts – et dans quelles conditions ?! – de quatre fillettes, je pense qu’une libération anticipée au bout de 16 ans de prison, alors qu’elle a été condamnée à 30 ans, est vraiment choquante et révoltante.

La blessure des parents de ces quatre fillettes n’est pas refermée – et ne se refermera jamais. Cette libération ravive la haine et le désir de vengeance. Le cœur ne peut pas pardonner.

Michelle Martin dit avoir retrouvé la foi. Soit. Mais comment, elle, qui a fait tant de mal à des enfants innocentes, peut-elle demander à vivre dans la prison dorée d’un couvent ? Son devoir, son Dieu, ne lui demandent-t-il pas d’expier l’inexpiable, et pour cela d’endurer, sans demander d’élargissement, les 14 années de prison qu’il lui reste à faire ?…

D’aucuns admirent les religieuses qui vont l’héberger. Je ne partage pas cette admiration. Cela me rappelle trop la complicité des gens d’Eglise à la fin de la guerre qui aidèrent les pires criminels nazis à échapper à la justice.

Etre chrétien ne demande pas de céder à la sensiblerie et la pusillanimité, mais exige, en plus de l’Amour recommandé par les Evangiles, la fermeté vis-à-vis des criminels et le respect des victimes.

En résumé, je dirai que cette libération est prématurée et que les policiers qui sont obligés d’assurer la sécurité de Michelle Martin seraient certainement plus utiles ailleurs si cette dernière était restée en prison.

Syrie : ne pas désespérer !

Mes fidèles lecteurs s’étonneront peut-être que je n’aie jamais parlé de la Syrie dans mes chroniques. Ce silence est loin d’être indifférence devant une guerre qui a fait plus de vingt mille mort en un peu plus d’un an, devant la barbarie sans nom d’odieux criminels qui tuent, violent, torturent hommes, femmes, enfants.

Mon silence est celui de la colère rentrée contre l’impuissance des Nations Unies à ramener la paix sur cette terre de souffrances.

Mon silence est celui d’innombrables hommes de bonne volonté à travers le monde glacés par l’horreur des crimes quotidiens au point d’en perdre la parole, et en rage de ne rien pouvoir faire pour y mettre un terme.

La vérité, c’est que tout le monde est dépassé par la situation, à l’exception des marchands d’armes qui s’enrichissent sans état d’âme, et des fanatiques qui espèrent à la faveur des événements prendre le pouvoir et remplacer une dictature par une autre, et de victimes devenir bourreaux.

La vérité, c’est qu’on ne peut ramener la paix et la démocratie en Syrie en fournissant des armes à l’ASL (Armée Syrienne Libre). Le risque est trop grand de les voir tomber entre les mains de terroristes qui s’en serviront demain contre les démocraties qui les leur auront fournies. Et on paye aujourd’hui, en Afghanistan, l’erreur d’avoir armé, hier, les Talibans contre les Russes.

Alors que faire ? Doit-on accepter d’assister impuissant au massacre d’un peuple ?

Pour le croyant, il reste la prière. Et pour celui qui ne croit pas, il reste la force de la pensée compatissante. Et pour tous, il reste l’Espérance.

Ce drame qui se déroule en direct, sous nos yeux, ne doit pas nous faire désespérer de l’Homme. Les nazis, dans la haine et la barbarie de leurs camps « Nuit et brouillard », n’ont pas réussi à étouffer les flammes de la Résistance, de la Liberté et de l’Amour. C’est toujours elles qui l’emportent et l’emporteront. Mais au prix de combien de sang ? De combien de souffrances ?

Quoi qu’il arrive, la victime reste et restera toujours supérieure au bourreau.

Je voudrais dire, pour finir, toute mon admiration pour ces journalistes – hommes et femmes – qui risquent chaque jour leur vie – et parfois la laissent – pour témoigner des tragédies que vivent les victimes de la guerre. Leur témoignage est précieux. Grâce à eux, nous ne pourrons pas dire le jour où cette guerre prendra fin : « Nous ne savions pas », comme le monde, en 1945, en découvrant les camps de concentration et les chambres à gaz.

 

Le secret professionnel et le devoir d’informer…

Une nouvelle fois, avec l’affaire Mohamed Merah, je suis surpris et indigné de la façon dont certaines personnes s’affranchissent du secret professionnel et dont les médias, sous prétexte du devoir d’informer, divulguent des informations qui devraient être tues.

Quel est donc ce « devoir d’informer » dont se réclame le directeur de TF1 après avoir diffusé des extraits des entretiens de Mohamed Merah avec des responsables du RAID ?

Autant j’admire ces journalistes de guerre qui risquent – et parfois laissent – leur vie pour informer le monde des drames qui se passent ici et là, qui suscitent la compassion, qui éveillent ou réveillent les consciences endormies, mobilisent l’opinion, et réussissent parfois, par leur courageux témoignage, à renverser le cours de l’histoire, à ramener la paix là où était la guerre, autant je méprise ces journalistes de plateaux télévisés, grassement payés, en quête de scoops, qui ne prennent aucun risque et qui jouent de la souffrance du monde et ne font rien pour la soulager.

Et j’ai le plus grand mépris également pour ceux qui trahissent sans vergogne le secret professionnel, poussés par de vils intérêts.

Quel intérêt y avait-il à révéler les conversations entre Mohamed Merah et les policiers du RAID, si ce n’est gagner du fric pour celui a trahi le secret professionnel et pour les chaînes qui ont diffusé ces entretiens ?

C’est se moquer des familles des victimes, de leurs souffrances. C’est compliquer les enquêtes de police sur un terroriste qui a tué sept personnes et blessé six autres. C’est jeter à la face du monde ce qui pour l’instant doit être tu.

Admettons que ces informations obtenues par des moyens illégaux aient mérité d’être dévoilées. Il eût convenu alors de consulter les familles des victimes, leurs avocats et le CSA (Conseil Supérieur de l’Audovisuel). Certains d’obtenir une réponse négative, les médias ne l’ont pas fait.

J’apprends en achevant ces lignes que le CSA a simplement « mis en garde » TF1. Quelle honte ! Le directeur mériterait une mise à pied et ceux qui ont dévoilé ces enregistrements devraient être activement recherchés et sévèrement sanctionnés.

Dans un monde où tous nos hommes politiques parlent de « rassembler », je pense que le premier devoir du journaliste est de diffuser des informations qui élèvent l’homme et non pas qui sèment le désordre et la division.

Le journalisme devrait répondre à une éthique de justice et de paix.

Hélas il n’en est rien. L’argent pourrit tout et le laxisme permet tout.