Le chef de l’Etat a le devoir impérieux de faire libérer Boualem Sansal

Nous savons tous que M. Macron a plongé la France dans le pire chaos de toute son histoire. Inutile de le rappeler, une nouvelle fois !

Nous savons également à quel point il se moque de la France et des Français. Alors que le gouvernement Barnier venait d’être renversé, avec ses dramatiques conséquences, nous l’avons vu, sans la moindre honte, faire le « beau » lors de l’inauguration de Notre Dame, taper dans le dos de quelques-uns des 40 chefs d’Etat, qu’il était si fier d’avoir invités !…

Ce prétendu « maître des horloges » a mis plus d’une semaine pour nommer François Bayrou comme Premier ministre, alors qu’il avait promis de le faire une semaine auparavant. Et il a même retardé de vingt-quatre heures cette nomination, ayant estimé plus urgent de se rendre en Pologne, où sa présence n’avait strictement rien d’indispensable, uniquement pour se montrer et se faire valoir !

Enfin, parmi les affaires les plus urgentes à traiter, il estime que c’est le choix certains vitraux de Notre Dame qu’il veut à tout prix imposer.

S’il apparaît clairement que les affaires de notre Nation ne l’intéressent pas un instant, rappelons que c’est lui – et lui seul – qui peut exiger et obtenir du gouvernement algérien, sans délai, la libération Boualem Sansal, ce grand écrivain d’expression et de culture française, dont le tort est d’avoir dénoncé la dictature du pouvoir algérien, de dire que le Sahara occidental faisait partie du Maroc et non de l’Algérie, et de rappeler la tyrannie de l’islamisation.

Aussi les autorités algériennes l’ont arrêté fin novembre et l’accusent « d’atteinte à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du pays » – et de « complot pour la sûreté de l’Etat ». Et pour ces accusations sans fondement, il risque la prison à perpétuité.

Au mépris de toutes les règles du droit international, son avocat français, Me François Zimeray, n’a pas eu le droit de se rendre en Algérie pour assister à son procès.

Macron a donc l’impérieuse obligation, en tant que chef de l’Etat, d’exiger que cet homme, si injustement emprisonné et condamné, soit libéré sur le champ. Et pour cela il a un moyen de pression incontournable : mettre un terme aux accords de 1968, entre la France et l’Algérie, qui permettent à cette dernière d’obtenir une kyrielle de visas pour ses ressortissants.

Il le peut. Il doit. Le fera-t-il ? Hélas ! quand nous voyons son narcissisme, son manque total d’humanité et son mépris des autres, nous pouvons nous demander si ce drame l’interpelle…

Ainsi, pendant qu’il se fait plaisir en « soûlant » les Français de propos inutiles, dans une insouciance complète de tout, un franco-algérien, de 75 ans, d’un courage exemplaire, connaît les épreuves injustes de la prison et son épouse, malade, hospitalisée, risque de mourir sans l’avoir revu…

France : Michel Barnier à l’épreuve…

Y a-t-il encore des députés qui ont le souci de la France et pourquoi sont-ils si peu nombreux lors des séances à l’Assemblée ?

Visiblement, peu d’entre eux se soucient encore de notre Patrie, et beaucoup désertent l’Assemblée pour se mettre en campagne pour de prochaines législatives qui – selon eux – ne sauraient tarder.

La conséquence de ces défections, c’est que Michel Barnier, qui n’a pas de soutiens à droite, cède tout à la gauche, et même à certains députés de son camp, qui jouent « cavalier seul »

Il n’y a pas trente-six solutions pour redresser la France : il faut réduire les dépenses et travailler plus. Supprimer un jour férié permettrait de dégager 2,5 milliards d’euros…

Hélas ! au lieu de réduire les dépenses, les députés de gauche – qui ont toujours eu la haine des riches – décident de les imposer davantage et d’imposer davantage les entreprises.

Résultat : de nombreux riches – alors qu’il n’y a rien d’infamant à être riche – qui, pour la plupart, ont acquis honnêtement leur richesse et en font profiter toute la société, finissent par s’expatrier ; de même, les entreprises – trop lourdement imposées, ne sont plus compétitives, sont obligées de licencier du personnel, finissent par faire faillite ou partent à l’étranger.

Parmi ces députés qui la jouent « perso », il faut citer Laurent Vauquier : alors que Michel Barnier avait prévu que l’augmentation des retraites n’aurait lieu qu’au 1er juillet 2025, il a été court-circuité par ce dernier, et elles seront revalorisées, dès le 1er janvier prochain. La mesure du Premier ministre permettait d’économiser plusieurs centaines de millions d’euros, et avait l’avantage d’inviter à la solidarité tous les retraités.

Laurent Vauquier – visant la prochaine présidentielle – a choisi, lui, de caresser les électeurs « dans le sens du poil »… Et combien de politiques, aujourd’hui, pensent avant tout aux futures présidentielles, et ne font rien pour participer au relèvement vital de la France !…

Le drame dans tout cela, c’est que, Michel Barnier, n’ayant pas de soutiens dans son camp et n’ayant aucune majorité, au lieu de réduire les dépenses, cède tout à la gauche – comme nous l’avons dit ci-dessus – et, en fait d’économies, alourdit le budget de plusieurs milliards.

Il faut donc constater que Michel Barnier, qui est un homme de valeur et dont les intentions, en acceptant la charge de Premier ministre, étaient les meilleures, s’est fait « dévorer » par l’ensemble de l’Assemblée. Et finalement la majorité des députés, ne fait qu’entraîner un peu plus la France dans ce chaos dans lequel M. Macron et ses acolytes l’ont plongée au cours de ces sept dernières années. Abîme historique sans fond, surtout depuis la folle dissolution du 9 juin dernier, décidée par M. Macron totalement seul, sans consulter personne !…

Je ne crois guère en une justice en ce monde, mais il y aurait bien des politiques qui mériteraient d’être poursuivis pour antipatriotisme et trahison !…

Rechristianiser la France et l’Europe

Chacun est libre de penser ce qu’il veut de l’Eglise et de ses dogmes – Eglise à laquelle on peut reprocher de s’être enfermée dans une morale culpabilisante -, mais la vérité est qu’elle n’a pas été fondé par Jésus-Christ mais par les hommes.

Pendant les trois ans de sa vie publique, Jésus a partagé sa vie dans la JOIE, avec ses disciples et tous ceux qu’il rencontrait – les pauvres, les pécheurs, les prostituées, les riches -, ne jugeant et ne condamnant personne, témoignant d’un cœur ouvert à tous. Et il nous a transmis un message d’Amour, de tolérance et de pardon, valable pour tous les temps.

Ses paraboles avec leur clarté et leur justesse, étaient comprises par tous. Mais en prétendant tenir ses pouvoirs de Dieu, son Père et, crime suprême, en remettant les péchés, il s’attira la haine des Grands prêtres, qui décidèrent de le faire périr. Après qu’il eut été condamné à mort et crucifié, ses disciples, Saint-Paul, d’innombrables convertis, etc., ont affirmé qu’il était ressuscité au petit matin de Pâques. Cette Résurrection est un Mystère qui échappe à la raison et appartient au domaine de la foi.

Les lois juives comportaient des kyrielles de prescriptions et d’interdits, cependant Jésus ne les condamna pas. Dans le Discours sur la Montagne, il déclara : « Je ne suis pas venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »Matthieu 5, 17 et tout au long de sa vie publique il montra que l’Esprit passait avant la lettre. Que l’Amour transcendait tout.

Quant à nous, nous avons le devoir de mettre nos pas dans les siens, de suivre son exemple et les valeurs de générosité, de dévouement, de partage, de don de soi, qu’il nous a transmises. Là se trouvent les sources de la JOIE et du bonheur les plus profonds.

Quant à la France et à l’Europe, elles sont profondément judéo-chrétiennes : pas une ville – grande ou petite – pas le moindre village qui n’aient son église, son abbaye, son monastère élevés par la foi sans limite de bâtisseurs portant dans leurs rêves, des édifices qu’ils ne verraient jamais achevés.

Alors oui ! revenons au christianisme des origines, la plus belle des religions, qui nous invite à retrouver notre âme d’enfant, qui nous a transmis des valeurs éternelles, et dont les paraboles de Jésus, illuminent à jamais notre monde des splendeurs divines de l’Amour.

Faisons nôtre le plus beau commandement donné par Jésus : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Ayez de l’amour les uns pour les autres. Alors tout le monde saura que vous êtes mes disciples. » (Jean 13, 34-35)

Enfin, comme l’écrivait Pierre Bockel, aumônier de la Brigade Alsace-Lorraine, commandée par le colonel Berger – alias André Malraux : « Le propre de la foi n’est-il pas de croire possible l’impossible et de tout tenter jusqu’au don de la vie pour faire arriver l’invraisemblable ? »[1]

[1] Cf : L’enfant du rire -Pierre Bockel – Grasset – Les cahiers rouges.

Le temps n’est plus à regarder en arrière mais à se projeter dans l’avenir et à faire confiance à Miche Barnier.

Il faut vraiment admirer le courage de Michel Barnier pour avoir accepté, à 73 ans, le poste si lourd de Premier ministre, sans autre ambition que de sortir la France du chaos dans lequel l’ont mise M. Macron et son gouvernement.

Alors qu’il n’a eu que guère plus de quinze jours, pour préparer le budget 2025 – qui aurait dû être préparée dès l’été – il doit affronter la clique des responsables de la dette abyssale de la France, qui font preuve de la pire mauvaise foi et font tout pour lui mettre les bâtons dans les roues.

Il trouve une dette de 3 228 milliards d’euros, et un trou dans le budget 2024 de 166,6 milliards d’euros. Alors que taux du déficit public fixé par Bruxelles devrait ne pas dépasser 3% du PIB, il est actuellement supérieur à 6%. Les mesures de Michel Barnier ont pour but de le ramener à 5% en 2025 et 3% en 2027.

Hélas ! au moment où il faut impérativement « se serrer » les coudes, la majorité des politiques –des anciens ministres comme Gabriel Attal et Gérald Darmanin – le président de la Droite Républicaine Laurent Vauquiez – qui par vengeance vient de faire élire une députée LFI à la présidence des Affaires économiques ! – des députés de tous les partis et même au sein du parti « Ensemble pour la République » anciennement « Renaissance », ne cessent de le critiquer et font tout pour le renverser !

Les mesures qu’il prend valent ce qu’elles valent, mais elles sont prises dans l’urgence à la suite de l’héritage laissé par MM. Macron et Le Maire. Ce dernier qui a été ministre de l’économie et des finances pendant sept ans, savait parfaitement dans quels abîmes plongeait la France. Mais il avait choisi d’endormir les Français et ne fit rien pour redresser la situation. Lors de la passation de pouvoirs, il a eu le front de montrer une autosatisfaction totalement déplacée, et convia plus de mille personnes pour l’applaudir !… (aux frais du contribuable ?…)

Quant à Michel Barnier, comme il l’a dit, il essaie de faire peu à partir de rien. Si par malheur il est renversé, il n’y aura plus aucune solution pour sortir du chaos dans lequel nous sommes. Notre sort sera celui de la Grèce avec, pendant des années, la pauvreté et la misère générale. Tout cela par la faute de politiques égoïstes, individualistes, soucieux avant tout de leur carrière, et indifférents au sort de la France !

Enfin, rappelons les sacrifices de nos soldats qui ont donné leur vie voici plus de quatre-vingts ans pour sauver notre patrie et lui rendre sa liberté.

Aujourd’hui, quels que soient les efforts demandés aux uns et aux autres, nos vies ne sont pas en danger et nous avons le devoir de soutenir Michel Barnier, ultime planche de salut pour la France. C’est un homme d’expérience et bien sur tous les plans. Nous devons impérativement lui faire confiance. C’est notre dernière chance.

Loi sur la fin de vie : matraquage présidentiel et médiatique.

Les partisans de l’euthanasie et du suicide-assisté doivent se réjouir : M. Macron et les médias ont réussi à « conditionner » l’opinion, et maintenant la majorité des Français ne voient là, que la seule solution pour les personnes touchées par des maladies, qui entraînent chez elles d’insupportables douleurs, sans le moindre espoir de guérison.

Mais est-il vraiment nécessaire d’établir une loi universelle, dont les dangers sont habilement masqués : on commencera par euthanasier le vieillard à l’agonie qui a perdu la tête, puis les handicapés physiques ou mentaux, puis tous ceux dont l’héritage est attendu avec impatience, etc., et on en arrivera à la monstruosité des lois sur l’eugénisme des nazis, voici plus de quatre-vingts ans !…

Soyons clair : une personne qui souffre un martyr, qui n’en peut plus, et qui souhaite mourir le plus rapidement et chez elle – sans être obligée d’aller en Suisse ou en Belgique – et pour qui la mort représente seule issue, doit pouvoir bénéficier d’une euthanasie. Mais pour cela il nous semble qu’il n’y a pas lieu d’établir une loi universelle, dont tous les dangers viennent d’être rappelés ci-dessus.

Mais il faudrait que les médias cessent leur hypocrisie. En effet, pour justifier l’euthanasie ils donnent pour exemple des cas extrêmes, et prétendent qu’il s’agit là de seule solution. Tel a été le cas, dernièrement, avec le témoignage – sur France 2 – d’un homme atteint de la maladie de Charcot et qui suppliait qu’une loi permette de lui donner la mort.

Mais ce que les médias ne disent pas c’est que des personnes atteintes des mêmes maladies neurodégénératives ou de maladies aussi terribles et aussi douloureuses, loin de demander à mourir chantent le bonheur de vivre et, malgré leurs souffrances, sont un véritable hymne à a vie et un exemple pour tous.

C’est ainsi que le Figaro du 25 septembre dernier, a donné l’interview d’un homme atteint à 46 ans de la maladie de Charcot. Après trois mois de déprime, cet homme a décidé d’accepter sa maladie et a fondé une association dont le but est de récolter des fonds pour la recherche sur ce type de maladie. Il respire la joie de vive et dévoile que, donner la mort en réponse à une maladie incurable et s’accompagnant de terribles douleurs, n’est pas la seule solution.

Rappelons, une nouvelle fois, que pour accompagner humainement les personnes en fin de vie, il existe des unités de soins palliatifs, dont le nombre malheureusement est insuffisant – seuls 50% de nos départements en sont dotés – et dans lesquelles les personnes à l’approche de la mort sont entourées et franchissent en toute quiétude et sans souffrir ce passage mystérieux vers l’Eternité.

Enfin, il faut rappeler que la vocation du médecin est avant tout de lutter pour la vie et non de donner la mort. Et il faut savoir que la plupart des personnes qui sont partisanes des lois sur la fin de vie, sont des personnes en bonne santé. Et bien souvent le jour où elles sont confrontées à des maladies qui mettent en jeu leur vie, elles changent d’avis…