par Henri LAFFORGUE | Juil 14, 2024 | Actualité
Aujourd’hui j’ai décidé de ne pas parler de M. Macron, de son déni de démocratie, du mépris qu’il a pour la France et les Français, de son refus de reconnaitre sa défaite aux législatives et, après voir rendu la France ingouvernable, de sa lenteur déplorable, pour essayer de former un nouveau gouvernement, capable de la sortir du chaos dans lequel il l’a plongée !
Non ! je ne parlerai pas de cela aujourd’hui. Tous les Français – partis confondus – le savent et il est inutile de le répéter !
Je voudrais sortir de tous ces débats stériles de tant d’élus, de tant chroniqueurs, et essayer de prendre de la hauteur.
Je crois que l’humanité a oublié qu’elle est mortelle et qu’elle a rejeté toutes les valeurs, tous les idéaux, qui l’ont guidée pendant des siècles.
Obnubilés par la croyance dans les promesses infinies du progrès, les hommes sont tombés dans le matérialisme le plus complet, ont perdu la richesse des valeurs spirituelles, ont sombré dans un athéisme stérile, et se sont écartés de toute transcendance.
Et surtout ils ont oublié que le bonheur ne se trouve jamais dans l’accumulation de biens matériels, mais dans le partage fraternel des joies et des peines de chaque jour.
Voici ce que m’écrivait dernièrement une amie : « Les hommes ne naissent ni libres, ni égaux. La différence est déjà dans le berceau : dentelles, linges fins, rubans pour les uns et guenilles ou rien pour les autres. Et même dans leur nudité, la nature est injuste et cruelle. »
Je suis tout à faire d’accord avec cette réflexion, et pourtant je refuse de croire que nous soyons prédestinés. Quels que soient les dons ou les failles dont nous héritons à notre naissance, j’estime que nous sommes les artisans de notre destin.
Notre destin n’est pas écrit d’avance, et nous avons le pouvoir de l’influencer par notre volonté.
Et pour aller plus loin je dirais que, s’il peut sembler que certains sont totalement victimes de leur destin, n’ont apparemment aucune possibilité de le modifier, je dirais que chacun de nous est un être unique au monde et que, quels que le nombre des malheurs qu’il puisse rencontrer au cours de sa vie, chacun peut avoir, au moins une fois dans sa vie, le bonheur de rencontrer une JOIE qui l’illuminera et qui éclipsera toutes les ombres qui l’ont assombri.
Alors je finirai par une notre d’ESPERANCE. Que nous soyons croyants ou non, athées, agnostiques ou autres, tous nous avons la possibilité de donner un sens à notre vie et de trouver – malgré les souffrances qui peuvent jalonner notre parcours – la richesse inégalable du bonheur en étant généreux et ouverts aux autres. Et comme l’écrivait Héraclite d’Ephèse – au IVe siècle avant Jésus-Christ – : « Sans l’ESPERANCE on ne trouvera pas l’inespéré. »
PS : au moment où j’achève cette chronique, j’apprends la tentative d’attentat contre Donald Trump. Voilà qui montre la domination de la violence dans le monde, violence qui l’emporte désormais sur les échanges respectueux entre adversaires politiques et autres !
Et j’ajoute que j’ai été très contrarié par tout le « cinéma » qu’ont fait de nombreux politiques, à propos du repas partagé en décembre dernier entre Edouard Philippe et Marine le Pen. Le mérite de la démocratie me semble précisément la possibilité d’échanger dans un respect réciproque des opinions différentes avec des politiques ne partageant pas les mêmes idées que soi. S’y opposer, c’est la négation de la démocratie et la mise en place de la dictature.
par Henri LAFFORGUE | Août 10, 2022 | Actualité
Il y a longtemps. Bien longtemps. Quand tous les maux se furent échappés de la boîte de Pandore, la guerre qui déchire le monde, la jalousie, l’envie, la colère la vengeance stérile la méchanceté, la folie l’amour non partagé, et aussi la maladie et la mort, alors, quand tous ces maux se furent répandus sur la terre, apparut au fond de la boîte maudite l’Espérance !
Hélas ! hélas ! quand on jette un œil sur l’état de la France, du monde, de la planète, et de nos valeurs morales, aujourd’hui, il est permis de se demander si cette fameuse Espérance se trouve encore au fond de la boîte maudite.
………………………………………………
Pour ce qui est de la France, la grande majorité des Français prévoit des lendemains douloureux à la suite de l’incompétence, de plus en plus grande, de nos élus qui se succèdent depuis des dizaines d’années.
Nous sommes embarqués dans une tempête économique qui ne peut que croître ; une tempête sanitaire, la crise du Covid étant loin d’être achevée et la politique de santé étant, de notoriété publique, un désastre ; et peut-être une tempête sociale à la suite de la montée de l’inflation et de la raréfaction de certaines denrées.
A cela il faudra ajouter une crise identitaire et confessionnelle. A ce propos, il suffit de voir, que le tribunal administratif de Paris vient de suspendre l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen, réputé proche des Frères musulmans, et accusé par les autorités d’appels à la haine et à la violence visant les femmes, la communauté juive et LGBT. Expulsion suspendue parce que la vie familiale de cet imam, passant avant les intérêts de la République, aurait été perturbée !…
Voilà comment notre France défend son identité et ses valeurs !!!…
Par ailleurs, il faut constater que la sphère politique est dévastée.
La droite peine à retrouver des leaders et à imposer des idées utiles pour la France. A gauche, communistes, socialistes, France insoumise et Verts, rassemblés dans une union de circonstance, sont incapables de proposer un programme pour le redressement de notre pays et s’opposent systématiquement à toute politique qui s’orienterait vers le bien de la nation.
Les Verts, qui ont pris le pouvoir dans un certain nombre de grandes villes, diffusent leurs idéologies racistes et islamo-gauchistes. Si bien que ce sont les minorités qui font la loi, avec la bénédiction d’Emmanuel Macron qui, contrairement à ce qu’il prétend, est à la solde des séparatistes, et ne cesse d’accuser la France de crimes contre l’humanité envers nos anciennes colonies, rayant d’un trait tous les bienfaits qu’elle leur a apportés.
De plus, depuis des années, la France dépenses sans compter des milliards, sans s’inquiéter du poids de la dette colossale qu’elle laisse à nos enfants et petits-enfants.
Par ailleurs, la plupart des Français estiment que notre pays n’a plus les moyens de partager ses richesses et ses avantages sociaux, avec des migrants venus de toute la planète !
Il faut rappeler également l’insécurité complète qui règne maintenant en France. Il ne se passe pas de semaine sans que des commissariats soient attaqués – avec la volonté de « tuer » des policiers ! A Lyon, dans le quartier de la Guillotière, deux policiers ont été victimes, dernièrement, d’une tentative de lynchage, et le maire de Lyon, écolo-gaucho, a refusé de rencontrer le ministre de l’Intérieur, quand il est venu quelques jours plus tard !…
Enfin, tous sont écœurés par les propos d’un Jean-Luc Mélenchon : « La police tue ». Contre-vérité, que non seulement le gouvernement ne dément pas avec fermeté, laissant sans soutien véritable la police, la gendarmerie, les pompiers. Il suffit de constater que lorsque qu’un délinquant est tué par un policier à suite d’un refus d’obtempérer ou autre, la Justice se retourne contre lui. Justice qui se montre du plus grand laxisme pour condamner les délinquants et les criminels et, quand ils sont condamnés, ne se soucie pas de l’exécution de leurs peines.
Oui ! Inutile d’en dire davantage. Il est évident que la France, cette France magnifique et florissante que nous avaient léguée nos pères, est en danger de mort et est à la veille d’une révolution. Sa situation inspire le plus grand désespoir !…
Ce n’est hélas pas tout. Loin de là !
…………………………………………………
En ce qui concerne le monde
Les médias ne cessent de parler de la guerre en Ukraine. Certes, il s’agit là d’une guerre aux conséquences terribles dans le domaine humanitaire, économique et qui remet en cause, non seulement la paix en Europe, mais aussi la paix dans le monde.
Depuis quelques jours, l’attention se fixe également sur la Chine, Taiwan et les USA. Il s’agit là d’une inquiétante menace de guerre, dans laquelle il faut espérer que les adversaires n’en resteront qu’aux intimidations.
Cependant, alors qu’ils ont les yeux fixés sur l’Ukraine et maintenant sur Taiwan, les médias passent totalement sous silence, la guerre au Yémen. Conflit qui dure depuis huit ans, qui a causé la pire catastrophe humanitaire au monde ; qui a déjà fait 233 000 morts, dont 131 000 dus à des causes indirectes, telles que le manque de nourriture, de services de santé et d’infrastructures. Plus de 10 000 enfants sont morts en conséquence directe des combats.
Et la France, patrie des droits de l’Homme, vend des avions de combat à l’Arabie Saoudite pour rétablir la paix au Yémen !!!…
Il faudrait parler encore de la guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par la répression meurtrière de manifestations pacifiques pour la démocratie. Ce conflit s’est transformé au fil des ans en une guerre complexe impliquant factions rebelles, groupes djihadistes et puissances étrangères. La guerre a dévasté ce pays et aurait fait au moins 384 000 morts, dont plus de 116 000 civils. Le régime de Bachar al-Assad contrôle aujourd’hui plus de 70 % d’un territoire morcelé, grâce à l’appui militaire de ses alliés indéfectibles : la Russie, l’Iran, ou encore le Hezbollah libanais.
L’Ethiopie n’est pas épargnée non plus. Le conflit, qui a éclaté en novembre 2020, serait l’un des plus brutaux du monde actuel, avec des rapports faisant état de meurtres de civils et de viols collectifs, selon Amnesty International. On compte actuellement 900 000 personnes affamées. Les rebelles, qui combattent dans le pays, affirment que plus de 9 millions d’Éthiopiens ont besoin d’une forme d’aide alimentaire
Nous pourrions ajouter la Birmanie, Haïti et encore bien d’autres pays. Tous ces conflits qui déchirent tant de territoires ont des origines ethniques, religieuses, économiques ou autres. Et sont bien souvent le fait de va-t-en guerre, qui imposent à leurs peuples les pires malheurs, les pires souffrances.
Toutes ces guerres, en tout cas, dévoilent un état du monde accablant, dans lequel la Paix ne semble jamais avoir été aussi éloignée ! Face à de tels désastres, peut-on encore espérer des jours meilleurs ?!…
…………………………………………………….
A propos de l’état de notre planète.
– Le dérèglement climatique – le réchauffement de la planète
Qu’ils soient dus à des facteurs naturels ou à des émissions de gaz à effet de serre, engendrés par les activités humaines, le dérèglement et le réchauffement climatiques sont sources des plus grandes inquiétudes pour l’humanité.
Ce sont là, des périodes de sécheresse, dont la répétition et la durée semblent ne s’être produites que très rarement, au cours de dizaines d’années précédentes – comme en France actuellement, avec une centaine de communes privées d’eau potable ; là, des pluies diluviennes, avec d’énormes grêlons, des tornades, provoquant d’immenses désastres ; là encore, des températures exceptionnelles, entraînant de dramatiques feux de forêts, etc., etc.
Face à ces changements climatiques, il faut faire preuve de la plus grande humilité. L’homme a vraisemblablement une part de responsabilité avec ses rejets massifs de CO2 dans l’atmosphère, mais il est permis de se demander si la position et l’inclinaison du soleil, au fil du temps, sa proximité de la Terre, les radiations qu’il émet ne jouent pas un rôle plus important que celui des activités humaines, rôle qui échappe totalement aux hommes.
Nous le savons, au fil des siècles, des millénaires, et des millions d’années qui nous précédés sur cette Planète, le climat n’a cessé d’évoluer, sans que l’homme n’y soit pour rien. Les mers et les océans sont montés et sont descendus de plusieurs dizaines de mètres. Il y a 9 000 ans, le Sahara était vert. Nous savons que les derniers mammouths en Europe se sont éteints voici environ 30 000 par suite du réchauffement climatique, etc…
Beaucoup précisent que ces changements se sont faits sur d’immenses longueurs de temps, tandis que ceux que nous constatons aujourd’hui sont brutaux. Soit. Mais peut-on prétendre pour autant la brutalité de ces changements soit provoquée par l’homme ?…
– La pollution
Il est un point, par contre, pour lequel l’homme a une totale et incontestable responsabilité : il s’agit de la pollution des sols, des sous-sols, et des océans dans lesquels il rejette, sans trop s’inquiéter, un très grand nombre de ses déchets.
Dans les sols et sous-sols, il rejette des produits chimiques de la plus grande toxicité, pour lui, pour la faune et pour la flore. Et pour augmenter ses rendements agricoles, il n’hésite pas à utiliser les pesticides et les engrais les plus dangereux, que nous retrouvons dans notre alimentation. Certes, une prise de conscience sur ces dangers semble apparaître aujourd’hui avec l’agriculture « bio » mais on est encore loin – et très loin ! – de sa généralisation.
De plus pour répondre aux besoins croissants de pétrole et de gaz – en augmentation à la suite de l’embargo sur les hydrocarbures russes – la technique de la fracturation hydraulique de roches se généralise avec tous ses dangers : impacts environnementaux, plus particulièrement contamination des eaux, séismes induits, et torchage et mise à l’air du méthane et d’autres gaz.
Par ailleurs, la volonté absurde de la plupart des dirigeants et économistes du monde entier, de remplacer les voitures thermiques par des voitures électriques, entraîne l’extraction de minéraux polluants – cobalt, lithium, entre autres – par de jeunes enfants ou adolescents qui ruinent leur santé. La République démocratique du Congo, qui possède les plus grandes richesses mondiales de minéraux, n’hésite pas à sacrifier la santé et la vie des jeunes qui exploitent les mines.
Pour finir sur cette question, on ne saurait passer sous silence, ce continent de plastique situé au Nord-Est de l’océan Pacifique et d’une surface de plus de six fois la France. Les poissons s’en nourrissent et de micro éléments de plastique se retrouvent dans notre alimentation.
On le voit : l’état de notre planète n’a jamais été aussi préoccupant. Il est même de plus en plus désespérant et il serait tentant de dire que tout le monde – ou presque – s’en f… !
………………………………………………….
La perte des valeurs morales…
A tout cela, il faut ajouter un drame encore plus terrible, la perte de toutes les valeurs morales. Que ces dernières soient d’inspiration divine ou d’inspiration humaine, l’humanité, s’en détourne de plus en plus !…
Dieu, s’il existe, laisse les hommes totalement libres de croire ou de ne pas croire en Lui. Mais Il leur demande de faire preuve d’humilité. Or, dans notre monde de plus en plus marqué par l’athéisme, les hommes commettent un sacrilège suprême, en se prenant pour Lui.
« Si Dieu n’existe pas, tout est permis », disait Dostoïevski. Le malheur du monde athée d’aujourd’hui c’est précisément que les hommes se croient tout permis.
Ils se permettent tout, sans retenue, sans barrière, sans la moindre contrainte morale, selon les avancées de la science et des techniques, et selon les horizons illimités qu’elles leur ouvrent.
La formule de Rabelais : « Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme », n’a jamais été autant d’actualité !
Alors que le bonheur se trouve dans le partage, dans l’Amour réciproque entre les hommes, l’humanité le cherche vainement dans le matérialisme ! Posséder avant tout, sans se soucier de ceux qui n’ont rien ou si peu, est devenu le leitmotiv des plus riches, et l’ambition de ceux qui n’ont rien.
Il est un courant de pensée de plus en plus important et dangereux, dont nous avons omis de parler, le transhumanisme. Selon ce mouvement – qui fera l’objet d’une prochaine chronique – l’homme prétend s’affranchir de toutes les contingences matérielles, voire de la mort !…
…………………………………………………..
Oui, sans vouloir noircir le tableau davantage, tout nous porte à croire que l’humanité est en danger de mort. Que la fin du monde est proche et les plus lucides ont du mal à retenir leurs larmes.
Pourtant, rappelons-nous que, envers et contre tout, malgré ce découragement qui peut nous accabler, rappelons-nous que derrière les larmes, se cache, à qui veut la voir, l’aube d’un Espoir nouveau !…
par Henri LAFFORGUE | Nov 1, 2020 | Actualité, Réflexions diverses
« Sans l’espérance, on ne trouvera pas l’inespéré, qui est introuvable et inaccessible. »
Héraclite d’Ephèse, philosophe grec de la seconde moitié du VIe siècle av. J.-C.
Mes lecteurs l’auront remarqué : je fais souvent appel, dans mes chroniques, à « l’ESPOIR ». Parce que l’ESPOIR me semble aussi indispensable à l’humanité que l’air à la vie.
Mais attention : il ne faut pas croire que l’ESPOIR soit l’attente béate et passive de jours meilleurs, d’événements plus heureux, plus favorables !
Non ! Le mot descend d’une vieille racine indo-européenne (wel*) qui signifie « vouloir, volonté ».
L’ESPOIR a besoin de la volonté et ne se confond pas avec un fatalisme, une résignation passive et sans engagement chez celui qui l’habite. Il se construit.
C’est souvent parce qu’il veut guérir, que le malade recouvre la santé, alors que les médecins le déclaraient perdu. Ou encore, parce qu’il veut gagner, que le général remporte la victoire, quand tous prédisaient sa défaite !
Aussi je crois fermement en l’ESPOIR-VOLONTE, qui est un refus de la fatalité, et qui nous permet individuellement, familialement, collectivement d’obtenir les résultats que nous souhaitons.
Collectivement, grâce à la solidarité et à une union fraternelle, l’ESPOIR-VOLONTE nous aidera à construire ce monde plus juste, plus paisible, ce monde d’AMOUR dont nous rêvons tous, ou presque tous.
Je parle de l’ESPOIR, mais quelle est la différence avec l’ESPERANCE ?… Cette dernière a une dimension religieuse, spirituelle, d’ordre divin et proche de la Foi. Mais les deux mots se confondent souvent.
D’ailleurs, il semble que seule la langue française ait deux mots distincts, pour désigner aussi bien les espoirs terrestres, que les espoirs de salut religieux et de vie éternelle. Le français parle volontiers d’ESPERANCE quand il s’agit du spirituel et du religieux, mais c’est en réalité́ une des dimensions de l’ESPOIR.
…………………………………………………………………………………..
D’autre part, je crois beaucoup au pouvoir de la petite goutte d’eau. Une petite, une toute petite goutte d’eau n’est rien. Pourtant, assemblée à des milliers d’autres, elle se fond dans l’immensité des océans. Et pourtant, s’il manque une seule petite goutte d’eau, les océans sont incomplets !…
Cela pour dire que, sans prétendre changer le monde, nous devons avoir conscience de l’impact des plus petites choses, de nos plus petites actions …
Le drame avec les médias, aujourd’hui, c’est qu’ils nous « bombardent » d’informations sur tout ce qui va mal dans le monde, de catastrophes devant lesquelles nous sommes totalement impuissants et que, du coup, nous risquons d’oublier tout le bien que nous pouvons apporter au monde, simplement en nous souciant de tous ceux qui nous entourent, en essayant de leur apporter notre aide…
Oui ! nous pouvons changer le monde ! Sans faire de grandes choses, mais en faisant de toutes petites choses. J’en ai la conviction et je voudrais la faire partager au plus grand nombre.
par Henri LAFFORGUE | Jan 18, 2020 | Littérature et poésie
Ce soir-là, comme tous ces soirs-là depuis sa plus lointaine enfance, le vieil homme, mit ses souliers devant la crèche qu’il avait installée, la veille, sur une commode avec tous les santons.
Mais une indicible tristesse le rongeait. Il savait qu’au petit matin, il serait seul, en ce jour de fête. Son épouse était partie dans le Mystère de l’Eternité, voici bien des années. Ses deux enfants et ses petits enfants étaient à l’étranger. Et puis, il ne pouvait s’empêcher de penser à toutes les misères, à toutes les souffrances du monde. Aussi, quand il s’endormit ses yeux étaient près de pleurer.
Et puis… Et puis voilà que la magie des rêves l’emporta quelque quatre-vingts ans plus tôt, quand il avait trois ans. Quelle JOIE, quel BONHEUR ! Il revoit l’enfant qu’il était alors, avec un père et une mère qu’il adorait, de grands frères et de grandes sœurs. Il les revoit tous déposer leurs petits souliers au pied de la crèche… Il se souvient de cette messe de minuit, du modeste mais chaleureux réveillon qui la suivait, et puis de l’impatience de découvrir, au petit matin, les cadeaux apportés par « l’Enfant Jésus. »
Oh ! Ils étaient bien modestes, ces cadeaux. Ses parents ne roulaient pas sur l’or. Mais ce qui comptait, c’était l’AMOUR et la PAIX qui inondaient le cœur de tous.
…………………………………………………………..
Quand il se réveilla ce matin-là, il trouva dans ses souliers, la boîte de chocolats qu’il avait déposée la veille. Et alors qu’il s’apprêtait à prendre son petit déjeuner, on sonna à la porte d’entrée. Tiens ! Qui donc pouvait bien venir le voir à cette heure-là et en ce jour ?!..
A peine eut-il ouvert la porte, que des « JOYEUX NOËL, papa ! JOYEUX NOËL, papy ! » éclatèrent en chœur. Ses enfants et ses petits-enfants étaient tous les là, les bras chargés de cadeaux !…
Quelle JOIE ! Quel BONHEUR ! Alors vieil homme comprit que les promesses de l’enfant divin né voici deux mille ans, n’étaient pas vaines. Des milliers d’étoiles inondèrent son cœur, comme au temps jadis, et parmi elle brillait la plus petite, celle qui ne l’avait jamais abandonné et qui ne l’abandonnerait jamais : l’Etoile de l’ESPERANCE !