par Henri LAFFORGUE | Avr 30, 2017 | Politique
Il est facile, au lendemain d’une défaite électorale, de reporter la faute sur le candidat que l’on a soutenu.
Je dirai donc simplement mon regret que François Fillon ne se soit pas désisté, quand il a été mis en examen, contrairement à ce qu’il avait promis précédemment…
Et je dirai aussi combien j’ai été contrarié de l’entendre dire qu’il voterait Macron au second tour, alors que les premiers résultats tombaient à peine. J’aurais aimé un peu moins d’empressement, quand on sait combien vivement il avait combattu ce dernier pendant toute la campagne…
Cela dit, il ne sert à rien d’épiloguer sur le passé et il faut regarder l’avenir. Or l’avenir n’est pas brillant.
Nous avons le choix entre :
– un candidat, Emmanuel Macron, héritier de François Hollande, qui ne connaît pas l’histoire – il a osé qualifier de « crime contre l’humanité » la colonisation en Algérie – qui connaît pas la géographie – la Guyane est une île et Villeurbanne une banlieue lilloise ! C’est grave pour un énarque ! – qui est partisan du multiculturalisme et veut créer une chaîne franco-algérienne, qui est partisan de la PMA et de la GPA, qui veut augmenter la CSG au détriment des retraités, etc., etc.
– et une candidate, Marine Le Pen, qui surfe sur la peur des étrangers et sur les malheurs des plus petits – ce n’est pas un hasard si les déçus du communisme votent pour elle – qui propose comme politique qu’un repli égoïste et désastreux de la France sur elle-même. Ne nous faisons pas d’illusions : en limitant les exportations, nous nous fermerons en retour les marchés étrangers, nous ne pourrons plus exporter et cette politique nous conduira à une autarcie dans laquelle nous aurons tout à perdre.
Je note que les deux candidats ne cessent de se référer à de Gaulle et se croient chacun les meilleurs « patriotes » ! Avec quelle désinvolture osent-ils galvauder ainsi un nom propre et un nom commun, qui ont tant de valeur pour tant de Français !…
Et je note enfin, que tous deux ne parlent qu’économie – ouverte sur le monde, pour Emmanuel Macron, et totalement repliée sur elle-même, pour Marine Le Pen – et oublient totalement l’homme, qui devrait être au centre de leur programme. L’homme qui a besoin de biens matériels certes, mais l’homme qui a aussi un cœur et une âme, l’homme qui a une dimension spirituelle, l’homme qui ne peut véritablement prendre son essor qu’au sein d’une famille, cellule fondamentale de toute vie en société…
Cela dit, je ne cache pas que je ne sais pas encore quel sera mon vote le 7 mai. Et je ne cache pas mon irritation contre tous ces ténors de la droite, responsables de la défaite de ce camp, et qui maintenant se placent en donneurs de leçons, invitant leurs électeurs à voter Macron, et voulant exclure du parti Les Républicains, ceux qui déclarent ne pas voter pour ce dernier !
Les électeurs sont adultes et libres de voter pour qui ils veulent. Personne n’a à leur imposer leur choix
par Henri LAFFORGUE | Avr 11, 2017 | Actualité
Je l’ai dit, François Fillon, comme beaucoup de Français, m’a cruellement déçu. Si, à mon avis – et contrairement à ce que prétend la meute de ses adversaires qui s’acharnent contre lui – il n’a rien commis de véritablement illégal – il disposait du libre usage de l’argent qu’il avait reçu de l’Etat et combien de parlementaires ont fait comme lui ! – moralement il a montré un intérêt pour l’argent regrettable. Soit. Mais, comme je l’ai dit également : « Que celui qui n’a jamais péché, lui jette la première pierre ! »
J’ai voté pour lui à la primaire de la droite et je voterai pour lui aux présidentielles. Pourquoi ? Parce que, dans l’état dramatique où les socialistes laissent la France, après avoir été cinq ans au pouvoir, c’est le seul candidat à pouvoir la redresser, le seul à avoir une carrure de chef d’Etat. Oh ! je ne suis pas sûr qu’il puisse faire de miracles, tant sont lourdes les pesanteurs de notre monde et tant il est difficile de réformer quoi que ce soit. Mais il essaiera.
Inutile de dire que je n’ai aucune confiance dans les autres candidats dont les programmes et la démagogie m’inquiètent au plus haut point.
Marine Le Pen ? Tous les savent : la sortie de l’euro serait une catastrophe pour tous les Français et les conduirait à une perte très importante de leur pouvoir d’achat. Le repli de la France sur elle-même, nous priverait des marchés européens sur lesquels nous exportons 80% de nos biens. Qui, enfin, financera les retraites, si elle ramène leur âge à 60 ans ?…
Emmanuel Macron ? Un énarque qui pense que la Guyane est une île ?… Passons ! Mais surtout un démagogue des plus dangereux qui, parce que c’est dans l’air du temps, propose de rétablir un service militaire d’un mois. Chose totalement impossible. Comment accueillir une classe d’âge de plus de 700 000 jeunes ? Dans quels bâtiments les loger ? Quels cadres les formeront alors que notre armée est insuffisante pour faire face à la lutte contre le terrorisme ? Enfin, nous savons tous qu’une durée d’un mois est beaucoup trop courte pour former un jeune au métier des armes…
Emmanuel Macron qui voudrait – selon certains – instaurer un loyer « fictif », c’est-à-dire que les propriétaires de logements, après avoir achevé de rembourser leurs prêts immobiliers, paieraient un loyer à l’Etat…
Emmanuel Macron qui veut supprimer la taxe d’habitation, mais ne nous dit pas comment se financeront alors les communes qui ont déjà tant de mal à faire face à leurs dépenses…
Emmanuel Macron qui est un fervent partisan des communautarismes, qui lors de son voyage en Algérie, a exprimé le désir de créer une chaîne « franco algérienne », et a osé – dans un mépris total de tous les Pieds noirs et avec une méconnaissance complète de l’Histoire – qualifier la colonisation de l’Algérie de « crime contre l’humanité » !…
Je le sais : Marine Le Pen et Emmanuel Macron – grâce aux manipulations des sondages ?- ont le vent en poupe. Mais l’élection de l’un ou de l’autre à la présidence de la France, serait un grand malheur. Et si je devais être confronté à au duel Le Pen/Macron, le 7 mai prochain, je voterai blanc, furieux de cette injustice qui veut de ce type de vote ne soit pas pris en compte…
Je ne parlerai pas de Jean-Luc Mélenchon, habile tribun et bel orateur, ni de Benoît Hamon, pour lequel je n’ai pas la moindre sympathie, et qui tous deux conduiraient la France dans le « mur ».
Je ne parlerai pas non plus de ceux qu’on appelle les « petits » candidats, dont certains ont de bonnes propositions. Bien que certains points m’attirent chez un Nicolas Dupont-Aignan et qu’il n’ait pas de « casseroles », je ne voterai pas pour lui, car il n’a aucune chance de l’emporter, et en lui donnant ma voix, je risque de faire perdre François Fillon. C’est hélas le problème des votes « utiles »…
Pour finir, je dirai que j’ai entendu, hier soir, sur France 2, les propositions des différents candidats sur la réduction des indemnités « chômage ». A mon avis, ils sont tous à côté de la « plaque ». Le problème n’est pas la durée ou le montant de ces indemnités ! C’est de créer des emplois ! Quand des jeunes ne trouvent pas d’emploi quand ils arrivent sur le marché du travail, ou quand des personnes de 50 ans n’en retrouvent plus, ce n’est pas durcissant les critères d’indemnisation, qu’on leur donnera ou redonnera du travail. C’est en créant des emplois, et donc en incitant les entreprises à embaucher, en allégeant les charges sociales, en donnant plus de souplesse aux possibilités de licenciement, etc.
Je sais la complexité de tout cela. Complexité d’autant plus grande que la France est dépendante d’une économie mondiale et que nous sommes dans une guerre qui est peut-être – ayons conscience de cette menace ! – le début d’une troisième guerre mondiale ! Raisons de plus pour mettre à sa tête un homme d’expérience, comme François Fillon, qui a été cinq ans Premier ministre.
par Henri LAFFORGUE | Mar 22, 2017 | Actualité, Politique
Je sais qu’il faut toujours se méfier des phrases tirées de leur contexte. On peut leur faire dire ce que l’on veut. Mais il y a des exhortations qui ne trompent pas, telles les suivantes, que je relève sur différentes vidéos d’interviews d’Emmanuel Macron :
« Moi, je suis socialiste, et je l’assume. » – « L’honnêteté m’oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste. » – « Etre socialiste aujourd’hui me paraît une nécessité de bâtisseur. » – « Je vais vous dire de la manière la plus claire possible, pour ma part je suis à gauche. » – « C’est un mouvement politique qui ne sera pas à droite, pas à gauche. »
Comprenne qui voudra. Personnellement, j’en tire la conclusion qu’Emmanuel Macron est partout et nulle part. Il veut pêcher des voix à droite et à gauche. C’est un opportuniste, un « emberlificoteur », pour ne pas dire un beau « menteur ».
Il s’arrange pour dire à chacun ce qu’il a envie d’entendre. A tel point que lors du débat qui l’a opposé, lundi soir, aux quatre principaux candidats, il a déclaré, une quinzaine de fois, tour à tour, qu’il était d’accord avec chacun : « On est d’accord. », « Je souscris à cela. », « Ce qui vient d’être dit est juste. », « Je partage cette priorité .» Convergence de façade destinée, là encore, à s’attirer le plus de voix possible, à droite comme à gauche…
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Je voudrais attirer ici l’attention sur certains dangers de son programme.
Voici ce qu’il déclarait le 8 mars, lors d’un entretien à l’AFP : « La vraie rupture, ce que je propose pour les quartiers, c’est une vraie politique assumée de discrimination positive de et de mobilité. » Les électeurs savent-ils ce qui se cache sous l’expression « discrimination positive » ?…
Cela va contre l’égalité et signifie l’adoption de mesures de faveur (priorités à l’embauche, promotions préférentielles, dispenses de concours, etc.) pour certaines catégories de personnes dont on affirme qu’elles ont subi des discriminations passées ou présentes ou qu’elles sont « défavorisées ».
Ce sont ni plus ni moins des passe-droits accordés aux membres de certaines catégories pour leur permettre d’échapper au droit commun.
Par ces mesures, on fera entrer dans des écoles, dans des entreprises ou des administrations, des personnes, non plus pour leurs compétences, mais parce qu’elles appartiennent à une catégorie sociale donnée, et par voie de conséquence on abaissera le niveau et la qualité de ces écoles, de ces entreprises et de ces administrations. Et on créera une profonde injustice et un profond ressentiment chez les personnes compétentes, qui auront été écartées, parce qu’elles n’appartenaient pas à ces catégories sociales ! On marche vraiment sur la tête !…
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D’autre part, Emmanuel Macron a déclaré récemment : « Il n’y pas une culture française. Il y a une culture en France. » Comment ne pas voir là son goût pour le multiculturalisme et les concessions qu’il fera, s’il est élu, à l’islam qui gangrène la France !
Oui, je n’ai pas peur de le dire – au risque d’être considéré comme un « raciste » un « xénophobe » et un « islamophobe » – l’islam est une menace pour notre pays.
Menace d’une religion par le nombre – les musulmans, nous le savons, conquièrent la France par le « ventre » – et menace par la nature d’une religion qui prêche la mort du mécréant et n’a qu’un but instaurer la charia sur notre sol !
Qui se souvient que le 7 mai 2012, lors de la victoire de François Hollande, 90 % des drapeaux brandis place de la Bastille étaient des drapeaux algériens ?!…
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Dans un article que le Figaro a publié le 17 mars, Emmanuel Macron écrivait, entre autres : « Ce que nous avons en commun d’abord, c’est la langue française… Parler français, penser en français, sentir en français est le viatique véritable pour tout individu désireux de s’inscrire dans la République… » C’est oublier qu’en matière de langue française, le gouvernement dont il a fait partie – et dont il assurera la continuité, s’il est élu – a mis en place des cours d’arabe pour les élèves du primaire !!!…
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Pour moi, Emmanuel Macron, avec ses airs bon enfant, présente un véritable danger pour la France. Quand je vois maintenant un François Bayrou – la plus grande girouette de l’histoire de la 5ème République ! – le soutenir alors qu’il y a peu il dénonçait ses collusions avec les puissances d’argent, je me dis que nos leaders politiques sont tombés bien bas.
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Notons enfin qu’Emmanuel Macron est favorable à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les femmes seules et les couples de femmes. Et il attendrait que l’opinion murisse pour reconnaître la GPA (Gestation Pour Autrui), et se rallier ainsi à la politique de destruction de la famille, mise en place par François Hollande et Christiane Taubira !…
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Le lecteur aura bien évidemment compris que je ne voterai pas pour Emmanuel Macron. Mes propos ci-dessus pourraient faire croire que je voterai pour le Front National. Il n’en est rien. Je condamne la démagogie d’une Marine Le Pen et le chaos dans lequel elle entraînerait la France, elle aussi, si elle était élue.
Je voterai donc pour François Fillon, quelles que soient les déceptions qu’il m’ait données, mais parce que c’est le seul candidat capable, à mon avis, de redresser la France.
Et si par malheur, nous en sommes réduits à un duel Le Pen/Macron au second tour, je crois que je voterai blanc, en regrettant la grande injustice qui veut que ce type de vote ne soit pas comptabilisé !
par Henri LAFFORGUE | Mar 3, 2017 | Actualité, Politique
Monsieur,
J’ai voté pour vous à la primaire de la droite et j’ai vu, en vous, un homme capable de relever une France, que cinq ans de socialisme ont ruinée sur tous les plans.
Je ne vous cache que j’ai été déçu par certaines révélations de la presse, au sujet des rémunérations accordées à certains membres de votre famille. Déception d’autant plus grande, que vous vous présentiez comme un cavalier blanc, pur et sans tache…
J’ai continué cependant à vous soutenir, pour la bonne raison que les fautes, que vous avez pu commettre, ne vous ne empêchaient pas de faire un bon président, et pour la bonne raison, que ceux qui vous les reprochent, sont coupables, bien souvent, de fautes bien plus graves.
J’estime aujourd’hui que vous êtes avant tout victime d’une gauche exécrable, qui veut par tous les moyens, même les plus vils, empêcher la droite d’accéder au pouvoir. Les médias, à la solde de la gauche s’acharnent injustement sur vous, et occultent tous les passe-droits, et toutes les compromissions des politiques de ce camp.
Je partage votre avis sur la partialité de la Justice, et j’ai envie de rire – ou plutôt de pleurer ! – quand j’entends un François Hollande prendre la défense des magistrats, après avoir dit ce qu’il a dit sur eux dans son livre : « Un président ne devrait pas dire ça ».
Oui, Monsieur Fillon, je vous ai soutenu jusqu’à ce jour, et comme je l’ai dit, je considère que vous êtes la victime injuste d’un déchaînement médiatique, rarement vu contre un homme politique.
Cela dit, il me semble que la sagesse, aujourd’hui, dans l’intérêt de la France, et pour donner encore une petite chance à la droite de gagner les présidentielles, est que vous jetiez « l’éponge ». Vos soutiens les plus fidèles se retirent et cette base, sur laquelle vous fondez tous vos espoirs, ne vous permettra plus, à mon avis, de remporter la victoire.
Les choses sont allées trop loin. Un point de non-retour a été franchi.
En vous retirant de la compétition, vous ne vous déshonorerez pas. Vous laisserez simplement une petite chance à la droite encore de l’emporter, et vous éviterez que la France ne tombe dans les dérives de l’extrême droite ou ne replonge dans un socialisme utopique, dont nous venons de connaître les dramatiques méfaits.
Vous êtes un homme intelligent, Monsieur Fillon. Vous aimez la France comme des millions de Français. Alors, je vous le demande : retirez-vous. Je crois exprimer ici l’opinion de très nombreux Français et me faire l’interprète de la voie du bon sens.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes très respectueuses salutations.
par Henri LAFFORGUE | Fév 26, 2017 | Actualité, Politique
Qui peut nier que la gauche veut à tout prix, en utilisant tous les moyens, même les plus vils, empêcher la droite d’accéder au second tour des présidentielles.
La révélation de l’affaire Fillon par le Canard enchaîné, n’est bien évidemment pas le fait du hasard, et est habilement orchestrée par toute la gauche et par les médias à sa solde, qui distillent chaque jour, un peu plus, leur venin contre ce candidat.
Ainsi, à chaque heure, les stations radio font état, avec force détails, des procédures judiciaires en engagées contre François Fillon, accentuant le discrédit des Français contre lui, mais passent totalement sous silence ses propositions pour la France, au cours de ses meetings.
Or, à mon avis, François Fillon est le seul des candidats à avoir la carrure de chef d’Etat, et le seul à être capable de relever une France que cinq ans de socialisme ont ruinée sur tous les plans.
Une pseudo justice s’acharne contre lui, pour des faits qui remontent, pour les plus vieux à près de quarante ans ! Nos donneurs de leçons feraient bien de balayer devant leur porte. Je pense, entre autres, à certains qui se targuent de diplômes qu’ils n’ont pas, qui font profiter des avantages de la République leurs proches, etc., et qui ont fait – ou qui font encore – des entorses avec nos lois beaucoup plus graves que celles de François Fillon.
Je tiens à dire que la gauche, en s’acharnant de façon partisane et partiale contre François Fillon, en usant des mobiles les plus vils, fait le jeu des ennemis de la France.
J’ai lu quelque part, qu’au second tour des présidentielle de 1965, de Gaulle refusa que soit évoqué le rôle trouble de François Mitterrand sous Vichy, ce dernier pouvant se trouver un jour à la tête de la France, et cet opprobre rejaillir sur notre patrie. Il y avait là une vision de la France et des hommes pouvant la diriger, dont feraient bien de s’inspirer nos hommes de gauche…
La gauche veut à tout prix, au second tour, un duel Marine Le Pen et Benoît Hamon, ou Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Quel qu’en soit le résultat, ce serait, n’en doutons pas, une catastrophe pour la France. Catastrophe d’autant plus grande que la France serait alors totalement ingouvernable, aucune majorité ne se dégageant des législatives qui suivront…
Alors, je ne crains pas de le dire, je voterai pour François Fillon, quelle que soit la violence de la campagne déclenchée contre lui par la gauche, et je ne crains pas non plus de qualifier cette campagne d’abjecte !
Français, ne vous laissez pas duper par le venin mortel de la gauche !…