par Henri LAFFORGUE | Mai 26, 2024 | Actualité
Projet de loi sur la fin de vie
Monsieur le Député, cher Alexandre,
Demain, lundi 27 mai, s’ouvre une séance de débats publics, à l’Assemblée nationale, Sur le thème de la « fin de vie ».
Je me permets d’attirer votre attention sur la gravité de cette question et de ce projet de loi qui conduit à la légalisation de l’euthanasie et nous ramène aux heures les plus sombres du nazisme du siècle dernier, où les « sous-hommes », étaient éliminés.
Cette loi violera le « tu ne tueras pas de la Bible » et le serment d’Hippocrate qui protègent la vie de l’humanité depuis des siècles, et légalisera donc l’homicide.
Elle prétend s’appuyer la « dignité » des personnes. Mais elle oublie que la dignité d’une personne dépasse sa déchéance physique ou mentale, et tient dans le regard bienveillant et plein de respect, que ses frères et sœurs en humanité portent sur elle.
Le chef de l’Etat se réfère, à son sujet, à une prétendue « fraternité ». Quelle imposture qu’une « fraternité », qui contraire à tout principe éthique, consiste à donner la mort aux personnes qui demandent à mourir car elles pensent qu’il n’y a d’autre issue face à la souffrance et qu’elles ne servent plus à rien et sont un poids pour leurs enfants, pour la société, etc.
La rapporteuse du texte, Laurence Maillart-Méhaignerie, a déclaré que cette évolution législative mettait en œuvre une « humanité compassionnelle », et le rapporteur général du projet de loi, Olivier Falorni, a salué une « grande et belle loi républicaine ». Quelle hypocrisie !…
Désormais, si ce projet de loi est adopté, le critère de pronostic vital engagé à « court ou moyen terme » initialement adopté en commission, sera remplacé par celui d’une affection grave et incurable « en phase avancée ou terminale » Ces termes « avancée ou terminale » permettront d’élargir la possibilité d’accéder à l’aide à mourir « même si le pronostic vital n’est pas directement engagé » et ouvrira la mort provoquée à un nombre indéfinissable et diversifié de situations, comme les insuffisances rénales, les cancers, les cirrhoses, insuffisances cardiaques ou respiratoires, etc.
Je vous rappelle que la loi « Claeys Léonetti », du 2 février 2016, prévoit, pour les fins de vie, tous les cas de figure, en garantissant l’accès pour tous, au soulagement de la douleur dans des unités de soins palliatifs.
Dans ces unités les personnes, dont l’espérance de vie est limitée, sont entourées physiquement et moralement par des équipes de soignants, dévoués, généreux et à leur écoute
A l’heure de ce passage plein de mystère dans l’Eternité, ces personnes dont tout est fait pour soulager, sont entourées du plus grand amour par les soignants qui, selon, leur donnent la main, recueillent leur dernier mot, ou leur donnent quelques des mots apaisants pour dissiper leur peur à l’approche de ce grand passage.
S’il devient difficile de supprimer la souffrance, l’équipe de soignants, à après s’être réunie et ayant connaissance des volontés du patient ou de sa famille, peut lui administrer un cocktail d’antalgiques qui lui évitera de souffrir, tout à pouvant avancer la mort de quelques heures voire quelques jours
Malheureusement, comme vous le savez, ces unités de soins palliatifs sont en nombres dramatiquement insuffisants en France : un département sur deux en est équipé !
Je vous prie, Monsieur le Député et cher Ami, de lire ce courrier avec la plus grande attention, et après en avoir pris connaissance, de voter contre un tel projet de loi qui bafoue tous nos principes éthiques plurimillénaires, et réduit à zéro l’Amour et la fraternité qui doivent unir tous les membres de notre société, quelles qu’en soient circonstances
Je vous prie de croire en mes sentiments respectueux
par Henri LAFFORGUE | Mai 13, 2021 | Politique
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » déclarait Jacques Chirac, le 2 septembre 2002, à Johannesburg, lors IVe sommet de la Terre.
Le paraphrasant, nous pourrions dire : « Notre Patrie est sur le point d’exploser, et nos dirigeants ne font rien ! ».
Pire, nos dirigeants traitent de « factieux » et de « putschistes », les militaires, qui sonnent l’alerte ! Refusant de reconnaître le bienfondé de leur appel, nos dirigeants –le chef d’état-major des armées, la ministre de Défense et enfin toute la clique de nos ministres, dépourvus de tout courage- font tout pour discréditer ces hommes qui, en s’engageant dans l’armée, ont fait don de leur vie à la France.
Notons que, parmi cette troupe de pleutres et de couards, le plus lâche du tous, est le président de la République. En effet, c’est le seul à ne pas avoir eu le courage de prendre parti. Il a laissé cette mission à ses ministres !… Bien que chef des armées, il a fait la sourde oreille aux mises en garde de nos valeureux soldats !…
Oui « notre Patrie est sur le point d’exploser », et comme les autruches qui plongent leur tête dans le sable à l’approche du danger, notre gouvernement nie cette menace –dont la majorité des Français a conscience- laisse la situation pourrir, et sera responsable, demain, de cette guerre civile – qui risque de devenir inéluctable, s’il ne fait rien pour l’éviter- et de tous les morts dont, hélas ! elle s’accompagnera…
A l’abri de tout danger, plus soucieux de leur carrière que de l’avenir de notre Patrie, nos ministres font passer pour des membres de l’extrême droite, les signataires de ces deux tribunes, et critiquent « l’anonymat » des militaires de la seconde tribune.
Ainsi, moi qui n’ai jamais fait partie du FN hier, ni du RN aujourd’hui, moi qui ai signé cette seconde tribune, je ferais donc partie de l’extrême droite !… Quelle odieuse manœuvre pour discréditer tous les signataires et sympathisants de ces mises en garde, qui entendent témoigner de leur amour profond de la France, de leur attachement à nos valeurs républicaines de Liberté, d’Egalité et Fraternité, dont notre gouvernement devrait être le garant et qu’il foule aux pieds !
Non ! ces deux tribunes des militaires ne sont pas une « grossière machination politique », comme le prétend perfidement, Florence Parly, la ministre des Armées, et s’il y a une « grossière machination politique » c’est celle d’un gouvernement aux abois, incapable de maintenir l’ordre en France, et d’assurer à chaque citoyen la sécurité à laquelle il a droit !
J’ajoute, pour finir, que c’est aujourd’hui le 63ème anniversaire de cette manifestation sur le forum d’Alger, où Pieds-noirs et musulmans s’unirent dans un même et magnifique élan de fraternité ! C’est avant tout ce que je veux retenir de ce jour où une occasion unique se présenta, pour les deux communautés, de vivre en paix. Occasion, hélas ! qui fut à jamais perdue. Je n’en dirai pas davantage…
par Henri LAFFORGUE | Mar 17, 2020 | Actualité, Réflexions diverses
Derrière ce titre provocateur, se cache un vœu.
Je m’explique. Nous vivons dans un monde de plus en plus matérialiste, dans monde dominé par la recherche du « fric » et du profit. Dans un monde de plus en plus individualiste, dans lequel les valeurs du partage, de la solidarité et de la fraternité sont de plus en plus négligées.
Or, que l’on soit croyant ou non, on peut trouver le bonheur tout seul. On peut s’étourdir dans une poursuite sans fin de biens matériels, mais on n’atteindra jamais le bonheur véritable ainsi.
Le bonheur, c’est le partage des peines et des joies de chaque jour. Ce n’est pas le repli sur soi, mais l’ouverture aux autres. C’est le partage fraternel des biens que nous avons avec les plus pauvres, etc.
J’entends déjà certains me traiter « d’angélique » !… Et pourtant !
Et pourtant, comment pouvons-nous nous révolter devant les menaces d’un virus dont la propagation nous échappe, devant lequel nous sommes plus ou moins impuissants, et laisser dans le même temps des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, être expulsées par le despote Erdogan, devant qui les pays occidentaux se mettent à genou ?!…
Comment pouvons-nous accepter toutes ces guerres qui déchirent la planète, détruisent des villes et des villages entiers, font des dizaines de milliers de victimes, et jettent des populations entières sur les routes à la recherche d’un havre de paix qu’ils ne trouveront jamais ?!…
Comment pouvons-nous accepter qu’un quart de l’humanité – ou plus – soit victime de la faim, soit privée des conditions sanitaires indispensables – eau courante, évacuation des eaux usées, etc.
Alors je le dis, si cette épidémie pouvait nous faire prendre conscience de toutes ces injustices, nous inviter à être moins égoïstes, moins matérialistes, et inviter tous nos dirigeants à s’entendre pour réparer l’irréparable. A remettre enfin un peu plus de justice dans ce monde, oui cette épidémie serait une chance pour l’humanité. Il s’agit sans doute là d’une tâche surhumaine, mais, comme le disait Albert Camus, « on appelle surhumaines, les tâches que les hommes mettent longtemps à accomplir, voilà tout. »
PS : je crains fort que cette chronique ne soit que le vœu pieux d’un idéaliste hors du temps et des réalités. Au moment de l’envoyer, je vois que les magasins sont dévalisés, que des personnes font des réserves alimentaires pour…trois mois ! sans compter toutes celles qui – souffrant vraisemblablement de « gastros » chroniques ! font des stocks de papier toilette !!!…
Pauvre monde où – hélas – l’individualisme et l’égoïsme semblent être à jamais les rois !…
Et j’ai l’impression que l’humanité prend brusquement conscience que nous sommes mortels….
PS : A cette conclusion négative, je tiens à ajouter le commentaire positif de notre fille. Oui, pour elle « le coronavirus est une chance pour l’humanité », mais par pour les mêmes raisons que moi. Je partage totalement son point de vue, persuadé que de tout mal, on peut tirer un bien.
« Je partage ton avis sur le fait que le coronavirus soit une chance pour l’humanité mais pas pour les mêmes raisons.
« J’observe ces jours-ci plus de comportements de solidarité que d’égoïsme (des collègues ou des inconnus qui se portent bénévoles pour porter des courses aux personnes âgées, des collègues inconnus qui se donnent des nouvelles virtuelles en partageant leur repas en photo, des blagues et des encouragements portés par les réseaux sociaux, des gouvernements qui lèvent des impôts, des entreprises qui maintiennent les paies de leurs employés malgré les fermetures de magasins…) Ces actions ne résoudront pas la faim dans le monde mais témoignent bel et bien de notre humanité. Cela va nous inviter à repenser notre manière de travailler, de consommer et de voyager. Et c’est bon pour le climat. Oui cette épidémie peut être une chance par la force des choses. Concentrons-nous sur le positif, il y aura toujours des détracteurs. »
par Henri LAFFORGUE | Août 3, 2017 | Actualité, Réflexions diverses
Particulièrement attaché à cette « fraternité » figurant dans notre devise républicaine, je suis également très attaché à la Justice.
Je pense que chacun, sur cette terre, a droit à sa place au soleil – ou à l’ombre, serais-je tenté de dire en cette période de canicule !…
Le monde est profondément injuste, et je m’attriste en voyant les guerres qui déchirent certains pays, et la misère dans laquelle beaucoup sont plongés.
Mais je refuse de céder à cette compassion facile, lancée par certaines ONG et relayée par certains journalistes et médias, envers ces milliers de « sans-papiers » et de « migrants », pour lesquels on abuse injustement – et dangereusement – de notre sensibilité !
Il serait bon, tout d’abord, à propos de tous ces migrants, de s’interroger sur la façon dont ils ont payé leurs passeurs. Ces derniers leur demandent des sommes exorbitantes, aussi tout laisse à penser qu’ils sont en fait des terroristes en herbe, financés par des réseaux islamistes, et dont le but est de semer la guerre en France et en Europe.
Certains penseront que je noircis le tableau. Alors pourquoi y a-t-il si peu de femmes et d’enfants dans ces arrivages ? Et pourquoi tous ces hommes, dans la force de l’âge, ne restent-il pas dans leurs pays, et ne s’efforcent-ils pas de renverser les dictateurs qui les oppriment ?…
Autre question : alors que les chrétiens et les juifs sont les premiers persécutés dans les pays musulmans, pourquoi y en-a-t-il si peu parmi les migrants ? Et pourquoi ces musulmans qui arrivent en masse ne vont-ils pas chercher refuge dans les pays de leur confession ?…
Admettons que ces migrants n’aient pas d’intentions belliqueuses – ce qui reste à démontrer… – est-il juste de leur accorder, sans la moindre contrepartie, toutes les aides de l’Etat dont ils bénéficient ?
Alors qu’un grand nombre de nos compatriotes – après avoir travaillé toute une vie – ont des retraites de misère et n’ont droit à aucune aide de l’Etat, il faut avoir le courage de dénoncer les soins gratuits (AME), la CMU, les allocations pour handicapés, les aides au logement, et tutti quanti, auxquels ont droit la plupart des « migrants » et « sans-papiers », sans avoir travaillé, et qui ruinent notre pays.
Alors, mesdames et messieurs les journalistes, cessez de nous faire pleurer et de nous culpabiliser sur cette masse d’arrivants, qui viennent ou pour porter la guerre sur notre sol, ou pour vivre à nos dépens !
Et vous, les élus, ayez le courage de dénoncer ces scandales, et de mettre en place des politiques de retours au pays massifs pour tous ceux qui viennent illégalement sur notre sol.
par Henri LAFFORGUE | Jan 11, 2015 | Actualité
A l’heure où des centaines de milliers de personnes défilent à Paris et dans de nombreuses villes de France, avec la présence d’une cinquantaine de chefs d’Etat, je ne voudrais pas jouer les rabat-joie, et pourtant il me semble important d’apporter de nombreux bémols.
Je comprends et partage l’indignation du plus grand nombre, à la suite des massacres de ces derniers jours, la volonté de manifester sa solidarité avec les victimes et leurs proches, et de lancer un appel à l’arrêt de la barbarie.
Mais je me méfie toujours de l’enthousiasme des foules et m’interroge sur les lendemains qui suivent ces manifestations.
Les foules sont versatiles et bien souvent victimes d’habiles manipulateurs. Parmi les dizaines de milliers de Parisiens qui offrirent un accueil triomphal au général de Gaulle le 25 août 1944, sur les Champs Elysées, un bon nombre était venu, quatre mois plus tôt, le 26 avril, applaudir avec enthousiasme, le maréchal Pétain en visite à Paris. Les hommes et les foules oscillent au gré des vents de l’Histoire.
En mai 1958, Européens et musulmans, emportés dans un même élan et un même espoir, fraternisaient sur le forum d’Alger. Inutile de rappeler combien cet espoir fraternel fut récupéré puis trahi par un homme dont je tairai le nom. Trahison qui entraîna des dizaines de milliers de morts… Trahison dont cinquante ans après l’Algérie et la France portent les stigmates.
Qu’en sera-t-il de la fraternité entre les différentes communautés, entre les différentes cultures et religions, après l’enthousiasme de ce dimanche 11 janvier 2015 ? Que se passera-t-il lorsque la vague, la déferlante sera retombée ?…
Je voudrais simplement dire ici que je crains fort que la fraternité qui unit de si nombreux Français et étrangers, ne soit que de courte durée, après avoir été habilement récupérée par des hommes politiques, plus soucieux de leur popularité que de la France…
N’ayons pas peur des mots. Le problème que connaissent la France, l’Europe et le monde aujourd’hui, c’est la montée d’un islamisme pur et dur, prêt à tous les crimes pour imposer la charia au monde.
Je le sais – et je le répète – la grande majorité des musulmans ne sont pas des terroristes et n’aspirent qu’à vivre en paix. Mais nous le savons : ce ne sont pas les majorités qui font l’Histoire, mais les minorités.
Les islamistes étendent leur champ d’action, chaque jour un peu plus, dans le monde, et ils font régner la terreur là où ils sont.
Les chrétiens et tous les « mécréants » qui refusent de se convertir aux envoyés du Prophète, sont poursuivis et souvent exécutés – dans les pires conditions et après les pires humiliations – sans pitié.
Ces islamistes – je le répète – n’ont qu’un seul but, prendre le pouvoir partout, et ne reculent devant aucun crime pour parvenir à leurs fins. Et quand le fruit sera mûr, la majorité des musulmans – par peur, plus que par sympathie – se ralliera à eux, et la civilisation chrétienne occidentale retombera à l’heure des catacombes.
Je pose ici une question : les musulmans qui vivent dans notre pays, aiment-ils la France ? J’en doute après avoir vu brandir tous ces drapeaux algériens à Paris lors de la victoire de François Hollande aux présidentielles en 2012.
Chrétien de cœur, je condamne tous les fanatismes, et je souhaite des relations fraternelles entre tous les hommes de la terre – tous les hommes de « bonne volonté » – qui, pour moi, sont tous mes frères, quels qu’ils soient et quelles que soient leurs religions et leurs croyances.
J’essaie – bien imparfaitement – de mettre mes pas dans ceux de ce Jésus dont les Evangiles nous montrent l’Amour et la Générosité sans limites, et qui est mort sur la croix sans avoir perdu aucun des siens, sans avoir fait verser la moindre goutte de sang. L’Eglise des croisades et de l’Inquisition, entre autres, s’est bien éloignée de ce chemin, je le reconnais.
Je souhaite bien évidemment vivre en paix avec tous les musulmans. Mais – à la différence de Jésus – Mahomet a été un chef de guerre et a voulu imposer sa religion au monde par les armes.
Doit-on pour autant condamner à jamais l’Islam. Le drame, c’est que, si l’Eglise a connu son Moyen-Âge, l’Islam n’en n’est toujours pas sorti et les événements contemporains ne laissent pas penser qu’il veuille en sortir.
La naïveté, l’angélisme – voir la lâcheté – dont font preuve nos gouvernements successifs, nous préparent de redoutables lendemains. Les manifestations monstres d’aujourd’hui masquent la tension de plus en plus forte entre un islam conquérant et une chrétienté inconsciente.
Je précise pour finir que je n’appartiens à aucun parti politique et ne défend aucun d’eux. Je suis un chrétien et un Français, qui aime la France et qui partage sa devise : LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, en accordant, le lecteur s’en doutera, la plus grande place à la FRATERNITE.