La généralisation de la PMA – Où va-t-on ?!…

Pour ceux qui ne se seraient pas encore aperçus, notre monde marche sur la tête !

Voilà que nos ministres, nos parlementaires, soutenus par certains médecins, remettent sur le « tapis » la généralisation de la PMA pour toutes les femmes.

Je l’ai souvent dit, j’ai le plus grand respect pour tous les homosexuels, hommes et femmes. Et je ne vois aucun mal à ce qu’ils vivent en couples.

Cependant, je n’ai jamais admis que le législateur qualifie de « mariage » leur union. Pour moi le « mariage » désigne l’union d’un homme et d’une femme en capacité de procréer, et pouvant avoir recours à la PMA, en cas de nécessité. Ainsi, les enfants nés de leur union auraient un père et une mère.

Je reconnais tout à fait le droit aux couples homosexuels de bénéficier réciproquement, de garanties en cas de maladie, d’avoir la possibilité transmettre leur bien au survivant à la suite d’un décès, etc. Mais il y avait pour le cela le « PACS » et il n’y avait pas de raison les unir par un « mariage » qui est détourné de sa vocation première !

A une époque où tant d’enfants, appartenant à des familles « décomposées », n’ont plus de repères, voilà que nos législateurs ont décidé de créer des orphelins de père, et tout cela pour satisfaire le désir – je n’ai pas peur de le dire – de femmes « égoïstes », en mal d’enfant, qui ne songent qu’à leur propre plaisir, et pas un instant au bonheur de l’enfant qu’elles vont mettre au monde.

Ainsi l’enfant est devenu ni plus, ni moins une marchandise, un objet sur lequel on a tous les droits et aucun devoir.

Et alors que l’Assurance maladie a pour vocation de venir en aide aux victimes de maladies, le législateur a prévu de rembourser les homosexuelles qui auront recours à la PMA !…

O tempora ! O mores ! Ô temps ! Ô mœurs !…

Je pense ici à tous ces orphelins de père de la Grande Guerre et de toutes les guerres ! Que souffrances ont-ils endurées et endurent-ils encore ! Et je pense à tous nos enfants d’aujourd’hui et de demain ! Quel monde leur laissons-nous ?!… Quels idéaux leur proposons-nous, hormis la satisfaction de tous leurs désirs, de plaisirs faciles, l’abandon de l’effort ?!…

Privés de pères et de repères, nos enfants ne connaîtront plus que des droits, et ne connaîtront plus le bonheur du service rendu, de la générosité, du partage ; du bonheur de la vie autour d’un père et d’une mère, dans un foyer uni dans un même Amour, et oublieront la nécessité et la JOIE de servir leur cité et leur patrie. Mais ce dernier mot a-t-il encore un sens pour eux ?!…

Je m’emporte aujourd’hui contre la généralisation de la PMA, mais j’ai bien peur que demain on en vienne à la GPA (Gestation Pour Autrui) qui aboutira encore davantage à la marchandisation de l’enfant…

Il ne faut pas être totalement idiot ou aveugle ! J’ai parfaitement conscience que pour un grand nombre d’enfants, issus de couples hétérosexuels, le bonheur n’est pas toujours assuré. Beaucoup de parents ne sont pas à la hauteur de leur mission, et beaucoup de couples finissent pas se décomposer. Je le regrette bien évidemment. Mais au moins leurs enfants ont un père et une mère à leur naissance. Tel n’est pas le cas avec les femmes homosexuelles.

J’ajoute qu’il y a, en France et dans le monde, d’innombrables orphelins. J’ai longtemps pensé qu’ils ne pouvaient pas être adoptés par des couples homosexuels. Aujourd’hui, je dis : pourquoi pas ? Deux hommes – ou deux femmes – vivant ensemble peuvent peut-être apporter à un enfant autant de bonheur qu’un couple hétérosexuel qui ne s’entend pas ?…

Mais je maintiens que la généralisation de la PMA à toutes les femmes est une aberration, voire un crime, et je note que le gouvernement profite des vacances pour voter cette loi, et à un moment où, avec la crise sanitaire, la crise économique, etc., il y a en France vraiment d’autres priorités !…

La morale a-t-elle encore une place dans notre monde ?…

Au risque de passer pour un affreux conservateur et réactionnaire, j’ose dire que j’ai été scandalisé par les affiches de la campagne contre le VIH placardées ici et là, au vu de tous, y compris des plus jeunes, et que je suis atterré par la disparition complète de la morale dans notre société.

Je l’ai dit souvent, j’ai le plus grand respect pour les homosexuels mais quand je lis sur des affiches – concernant les homosexuels comme les hétérosexuels – les messages suivants : « Coup de foudre, coup d’essai, coup d’un soir » – « avec un amant, avec un mari, avec un inconnu » – « s’aimer, s’éclater, s’oublier, pour la vie, pour un week-end, pour une fois. » je dis – pardon pour la vulgarité !- que ce n’est qu’une invitation à la « baise », sans le moindre sentiment, sans la moindre retenue, et répondant exclusivement à des pulsions charnelles non contrôlées.

Où est l’Amour dans ces « coïts » d’un soir et sans lendemain ? Où est la lente et merveilleuse recherche de la connaissance de l’autre ? La lente construction qui rapproche puis unit un couple ?…

Ces rencontres ne sont même pas calquées sur le règne animal, dans lequel mâles et femelles ne s’unissent que pour la reproduction…

Il y a plus encore. Je suis absolument scandalisé quand j’entends, sur certaines stations de radio, des publicités pour des sites de rencontres « extra-conjugales », vantant l’adultère !

Lors de leur mariage, les époux ont lecture du passage du code civil qui leur rappelle qu’ils se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance. (Art. 21) On en est bien loin avec les invitations de ces sites de rencontres !

La vie privée des individus s’arrête à la porte de leur chambre à coucher, et il ne m’appartient pas de m’en mêler, ni de la juger. Et je sais que la morale varie avec le temps et que parfois, derrière une apparence de morale, se cache beaucoup d’hypocrisie.

Mais quand même ! Quelle image nos publicitaires donnent-ils de l’Amour à nos jeunes, sinon celle de la facilité, du laxisme, de la permissivité ? Quels idéaux leur proposent-ils ?… Aucun, sinon ceux du plaisir facile et sans contrepartie !…

Face à cette déferlante du tout permis, et du refus de tout engagement, je dois dire ici mon admiration pour l’exemple donné par certains couples, touchés par la maladie ou par les épreuves d’un des deux partenaires, qui restent fidèles l’un à l’autre, contre vents et marées !

Enfin, je dois dire ici, mon effarement devant ces femmes seules, en Grande-Bretagne, qui commandent , sur Internet, le sperme congelé d’un donneur dont elles ont choisi, sur catalogue, la taille, la couleur des yeux et des cheveux, la couleur de peau, la situation, les violons d’Ingres, etc. Quel monde sommes-nous en train de construire ?!…

Ainsi, les unions charnelles se passent désormais de tout sentiment. La conception d’enfants n’a plus besoin de pères, et les enfants ne sont plus que des objets de consommation !

« Si Dieu est mort. Tout est permis ! » lançait Dostoïevski. Je ne sais pas si Dieu est mort. Mais j’estime que tout n’est pas permis. Qu’il faut des règles et garde-fous, sans lesquels, d’ailleurs, nous ne trouverons jamais le bonheur et la plénitude auxquels nous aspirons tous. Et je pense que l’Amour ne se limite pas au frottement de deux épidermes.

Le gouvernement, les médias et leur acharnement à détruire la famille…

J’ai maintes fois dit, dans ces chroniques, ce que je pensais de l’homosexualité, des homosexuels et du mariage pour tous.

L’homosexualité est un fait – que l’on trouve dans l’espèce humaine et dans l’espèce animale – mais était, jusqu’à présent, une exception. Or les médias font tout pour en faire la norme, au même titre que l’hétérosexualité.

C’est ainsi que l’on ne peut plus voir de séries télévisées sans la présence et l’affichage de couples homosexuels. Et ainsi, les adolescents à la découverte de leur corps, risquent d’être poussés vers l’homosexualité alors que rien ne les y prédisposait.

Le mariage pour tous. Je l’ai dit cent fois. Il est tout à fait légitime que les couples homosexuels bénéficient de protections sociales en cas de décès ou de maladie d’un des deux partenaires. Mais leur union, n’aurait jamais dû porter le nom de « mariage » qui, de tout temps s’est appliqué à l’union d’un homme et d’une femme.

En imposant ce « mariage pour tous » le gouvernement a divisé les Français – alors qu’il y a tant d’autres priorités telles que l’emploi, le logement, la sécurité, etc. – et contribue à détruire la famille, fondement de la société.

Non contente de son œuvre destructrice, Christiane Taubira, la garde des Sceaux et Ministre de la Justice, et une clique de socialistes font tout à nouveau pour ouvrir la PMA (Procréation Médicalement Assistée) aux couples d’homosexuels, et sont partisans, également, de la GPA (Gestion Pour Autrui – c’est-à-dire recours aux Mères porteuses, locations de ventres pour autrui).

Ainsi l’enfant devient de plus en plus un objet, un droit et la famille se délite un peu plus.

Les pauvres citoyens que nous sommes, nous sommes mis en face du fait accompli. Des Associations appellent à la vigilance, au refus de ces lois dramatiques qui priveront des enfants des de la présence et de l’amour indispensables dans un foyer d’un père et d’une mère ! Hélas, elles se heurtent au rouleau compresseur socialiste qui laissera derrière lui un désert qui risque de ne jamais refleurir !…

Mme Vallaud-Belkacem, M. Peillon et vous tous les iconoclastes du gouvernement, ça suffit !

Mesdames et Messieurs les socialistes, depuis un an et demi que vous êtes au pouvoir, vous vous acharnez à détruire les liens millénaires de la famille, et maintenant ça suffit.

Sachant parfaitement – hélas – qu’un mensonge longtemps répété peut devenir une vérité, vous avancez insidieusement, jour après jour, semaine après semaine, vos pions pour détruire les fondements de notre civilisation judéo-chrétienne.

Et pour mieux réussir, vous prétendez que celles et ceux qui s’opposent à votre politique funeste sont des personnes d’extrême droite, des extrémistes peu fréquentables et non crédibles.

Alors, je vous le demande, les centaines de milliers de personnes, voire le million de manifestants, qui ont défilé à Paris et dans les rues de province à plusieurs reprises, pour s’opposer à votre loi contestable du « mariage pour tous » étaient-ils antirépublicains, fascistes ou fascisants ?

Vous faites malhonnêtement l’amalgame entre quelques extrémistes condamnables et la majorité de vos opposants.

Non contents d’avoir fait voter la loi sur le « mariage pour tous » – sans avoir eu le courage de faire un référendum – vous vous apprêtez maintenant à faire passer, en douce, la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les couples d’homosexuels et la GPA (Grossesse Pour Autrui).

Alors que donner la vie et avorter sont des actes qui sont loin d’être anodins, et alors que la loi Veil avait établi un consensus difficile sur l’avortement, vous n’avez rien trouvé de mieux que de remettre en question cette loi, quitte à banaliser un acte de la plus grande gravité.

Au nom de l’égalité, vous gommez peu à peu de nos racines chrétiennes – vous essayez de supprimer certaines fêtes chrétiennes inscrites dans notre calendrier depuis des siècles, et vous tentez de les remplacer par des fêtes musulmanes ou autres. Vous détruisez l’unité républicaine de notre nation en encourageant les divisions fatales engendrées par les communautarismes.

Et maintenant – malgré vos démentis mensongers – au nom de l’égalité des sexes, vous tentez d’introduire la théorie du genre dans nos écoles.

Je pense être républicain, respectueux de la démocratie et avoir le même respect pour les hommes et pour les femmes, quelles que soient leur origine, leur condition sociale ou leur religion, mais j’ai le regret de vous dire que l’homme et la femme ne sont pas égaux et qu’au nom de l’égalité vous nous conduisez dans les pires errements !

Ignorez-vous que la nature a fait l’homme et la femme différents ?! Et à vouloir gommer à tout prix ces différences vous êtes en train de bâtir une société asexuée faite d’hommes efféminés, ayant perdu leur virilité, et de femmes mal dans leur peau.

Non ! l’homme et la femme ne sont pas égaux. Ils sont complémentaires et s’enrichissent de leurs différences, aussi nous vous demandons de mettre un terme de toute urgence à vos mesures idéologiques, sectaires, et destructrices !

Je vous rappelle enfin que notre Président s’était engagé, pendant la campagne électorale, à rassembler les Français et que depuis qu’il a été élu, il s’ingénie à les diviser, à imposer des lois que la majorité ne demandait pas, au détriment de notre économie qu’il se montre incapable de relever.

« Race » et « racisme »…

Je sais le poids et l’importance des mots. Je sais la nécessité de veiller à toujours employer le mot juste en l’accompagnant de toutes les nuances dont il a besoin pour être perçu avec exactitude.

Et je pense que bien des conflits sur cette terre – mineurs ou majeurs – proviennent d’imprécisions de langage. De ce que les interlocuteurs ne donnent pas le même sens aux mots qu’ils emploient.

Que de conflits, par exemple, naissent du mot fini « Dieu », qui ne peut embrasser l’infini, et sous lequel chacun range des concepts différents !

Notre Président « normal » – le premier Président qui soit si soucieux de réaliser ses promesses de campagne ! On l’a vu avec le « mariage pour tous » qui a divisé et divise la France – veut maintenant supprimer le mot « race » de l’article 1er de la Constitution.

Ce mot ne me choque pas. Ce qui me choque et contre quoi il faut lutter, c’est le « racisme ».

Or, je doute qu’en supprimant le mot « race » on supprime le « racisme ».

J’estime que, sur cette terre de souffrances – et de joies, aussi ! – nous sommes tous frères et que chacun d’entre nous mérite la même considération. Mais nous ne sommes pas tous « identiques ». Nous avons chacun – en fonction de notre passé, de notre vécu, de notre hérédité – des aptitudes, des qualités, des caractères, des dons différents. Cela n’établit pas des degrés de supériorité, mais une chaîne de complémentarité.

Nous sommes tous interdépendants. Chacun a – ou devrait avoir – sa place. Il n’y a pas de grands ou de petits dans le monde, mais des femmes et des hommes partageant les peines, les joies et le mystère de cette existence terrestre d’où nous ignorons l’origine et la fin.

Je le répète, la suppression du mot « race » ne supprimera pas le « racisme ». Et à trop vouloir dépoussiérer et édulcorer les textes, on finit pas les vider de leur substance.

Et puis, les députés et les sénateurs n’auraient-ils pas mieux à faire en s’attaquant aux vrais problèmes, c’est-à-dire à ceux du chômage, de la baisse du niveau de vie, de la hausse des impôts qui plombent notre économie, de la dette, de l’immigration, etc. ?

Décidément, Monsieur Hollande et sa troupe de courtisans, incapables de soulager les maux dont souffrent la France et les Français, ont l’art de la diversion !