par Henri LAFFORGUE | Fév 8, 2022 | Actualité
De toute évidence, Emmanuel Macron espère se faire réélire sur la façon dont il a géré la crise sanitaire, en occultant toutes les promesses qu’il n’a pas tenues, et en dressant un bilan mensonger de son quinquennat, dont les médias, à sa solde, ne cessent de faire les éloges.
Certes, face à une crise sanitaire si surprenante et d’une telle ampleur, il faut rester d’une grande humilité et se demander qui, à sa place aurait fait mieux… Mais quand même : cette gestion s’est accompagnée de nombreux mensonges, de nombreux revirements, de nombreuses décisions annulées sitôt prises, le tout témoignant d’une impéritie consternante…
La gestion des lits dans les hôpitaux, par exemple, s’est montrée désastreuse. Selon une étude du ministère de la santé, plus de 5700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020 dans les établissements de santé français, qui ont créé dans le même temps, près de 1400 places d’hospitalisation partielle. La crise sanitaire a été en partie amplifié par les fermetures de lits.
S’il fallait faire le maximum pour limiter la contagion, on doit regretter le manque d’humanité complet dont le gouvernement s’est rendu coupable dans certains cas, notamment dans celui des résidents des EHPAD. En interdisant totalement aux membres de leur famille de venir les voir, soi-disant pour éviter la contagion, il a peut-être retardé leur mort, mais il les a privés de leur affection, combien plus précieuse !
Rappelons ici que notre monde – qui marche complètement sur la tête – semble avoir oublié que nous sommes mortels, et qu’on ne peut concevoir la vie, sans la mort. S’il faut tout faire pour protéger la vie, il faut savoir être raisonnable. Un grand nombre de personnes âgées sont mortes totalement seules, sans qu’une fille ou un fils puissent leur tenir la main à leurs derniers moments ! Souvent des enfants n’ont pu voir leur mère ou leur père que dans leur cercueil, et n’ont pu organiser leurs obsèques qu’avec quelques proches seulement ! De telles mesures n’ont-elles pas été excessives ?
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Emmanuel Macron s’est entouré de personnes peu recommandables – euphémisme ! – comme Alexandre Benalla, engagé le 5 décembre 2016, comme « responsable de sécurité » d’En marche pendant la campagne présidentielle, puis « chargé de mission » dans le cabinet présidentiel en 2017. Ses frasques – qui ont mis en danger le gouvernement – ont fait la une des journaux et sont bien connues du public. Rappelons simplement que ce triste individu, en qui le Président avait placé toute sa confiance était, à 26 ans, « lieutenant-colonel » – à titre honorifique – dans la réserve de la gendarmerie !…
Emmanuel Macron a donné une image affligeante de la France à l’étranger et s’est montré totalement indigne de sa fonction. Rappelons simplement ces photos où il posait en compagnie de la « Première dame de France » avec des jeunes à demi-vêtus, qui faisaient des doigts d’honneur, ou ses bamboulas à l’Elysée en présence de musiciens débraillés ! Aurait-on pu imaginer de telles scènes sous la présidence du général de Gaulle ?!…
Il est une chose, encore, que les Français ne lui pardonneront pas : c’est d’avoir obligé le général de Villiers à démissionner, parce qu’il avait simplement dit qu’il fallait augmenter le budget des armées ! Et pire, ce gamin de 40 ans, chef des armées, qui n’a même pas fait de service militaire, le lendemain de cette démission forcée, a essayé d’acheter le silence de ce général, en lui proposant un poste où il aurait « d’importants émoluments ! » (Voir : « Le traître et le néant » de Fabrice Lhomme et Gérard Davet.)
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Lors de sa conférence de presse du 9 décembre dernier, à quatre mois du terme de son mandat, Emmanuel Macron a déclaré avoir appris à « aimer la France » Incroyable ! La première qualité que nos concitoyens doivent attendre d’un candidat à la fonction présidentielle, n’est-elle pas qu’il les aime les Français et qu’il aime la France ?!…
Il est vrai qu’Emmanuel Macron n’a jamais témoigné d’un grand amour pour notre Patrie. En février 2017, alors qu’il n’était que candidat, il a qualifié, en Algérie, la colonisation de « crime contre l’humanité » ! Ensuite il a multiplié les actes de repentance. Le 17 octobre dernier, il a dénoncé « des crimes inexcusables », « commis sous l’autorité de Maurice Papon », à propos de dizaines d’Algériens que des policiers français auraient jetés dans la Seine, 60 ans plus tôt. Assertion soutenue par des historiens à la solde du FLN, mais totalement fausse, et dressant encore un peu plus contre la France, les jeunes maghrébins.
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A l’approche des élections, Emmanuel Macron redouble de démagogie : reconnaissance du drame des Harkis, en septembre dernier, avec demande de pardon et promesses de réparations financières ; reconnaissance du drame vécu par les rapatriés ; découverte soudaine du drame de la rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962, et des massacres d’Oran, le 5 juillet 1962. Il lui a fallu cinq ans pour qu’il découvre tout cela !…
Dans les domaines de la sécurité, de la justice, de l’éducation, ou encore de l’immigration, le Chef de l’Etat a montré sa totale incapacité. L’insécurité ne cesse d’augmenter ; la promesse d’ouvrir 15 000 places de prison pendant son mandat n’a pas été tenue ; un pourcentage important d’enfants arrivant en 6ème ne maîtrise ni l’écriture, ni la lecture, ni le calcul – les programmes scolaires sont imposés de Paris et ne laissent pas la liberté aux enseignants de s’adapter à leurs classes ; rien n’a été fait pour limiter l’immigration au cours de ce quinquennat.
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Au point de vue économique Emmanuel Macron se vante actuellement – avec l’appui des médias – de sa bonne gestion, de son bon bilan. Mais il omet de dire que cette croissance exceptionnelle que connaît la France aujourd’hui s’accompagne d’une dette colossale que devront rembourser nos enfants et nos petits-enfants.
Certes les emprunts de dizaines de milliards qu’il a contractés auront sans doute évité la faillite totale de notre économie et d’un grand nombre de nos entreprises. Cependant non seulement, par démagogie, le Chef de l’Etat évite de parler de leur remboursement, mais encore, depuis plusieurs mois, au cours de ses déplacements, il ne cesse de distribuer des milliards ici et là, avec l’argent des contribuables.
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Il faudrait parler encore de son pari pour remplacer toutes les voitures thermiques par des voitures électriques ! Il s’agit là d’une aberration complète. Non seulement il faudra augmenter de façon massive la production d’électricité pour recharger les batteries de ces voitures, mais que fera-t-on des batteries en fin de vie, dont les éléments sont polluants et non recyclables ? Sans parler de bien d’autres inconvénients…
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Pour en finir avec ce triste état des lieux, qui pourrait encore s’allonger, certains n’hésitent à qualifier Emmanuel Macron de « traître », de grand « séducteur », de spécialiste de la « communication » et d’habile « démagogue ».
Il est vrai qu’il a trahi François Hollande. Il faut rappeler qu’alors qu’il était ministre de l’économie, il profité de son logement de fonction à Bercy, pour organiser non pas des réunions professionnelles, mais des rencontres privées avec des artistes et des personnes connues de la société, afin de tisser des réseaux qui l’ont fait connaître, alors que personne ne le connaissait.
Il a trahi le général de Villiers, comme nous l’avons rappelé ci-dessus. Il a séduit et trahi la France et les Français, avec sa politique du « en même temps » et ses volte-face imprévisibles comme l’arrêt du nucléaire en début de mandat, puis l’annonce dernièrement de sa reprise.
Enfin, d’aucuns voit en lui un as de la « communication » et « habile démagogue » cherchant à faire plaisir au plus grand nombre et accordant avant tout une grande place à son égo.
Un tel homme mérite-t-il de gouverner la France à nouveau pendant cinq ans ? A chacun de juger !…
par Henri LAFFORGUE | Sep 16, 2021 | Actualité
Quatorze millions d’euros !
C’est le coût de l’empaquetage de l’Arc de Triomphe, pour rendre hommage à l’artiste plasticien américain Christo, décédé voici deux ans, et au mépris de tous les morts pour la France en hommage duquel ce monument a été érigé !…
Certes cette opération est entièrement autofinancée, sans subvention publique, grâce à la vente d’œuvres originales de Christo, dessins préparatoires, souvenirs, maquettes et lithographies.
Cette œuvre sera inaugurée ce 18 septembre et défaite le 3 octobre prochain.
Au nom de l’Art, les morts toutes les guerres qui ont donné leur vie pour la Liberté, subiront une seconde mort, et risquent de tomber un peu plus dans l’oubli.
Il faut noter que le début de cet empaquetage a commencé le jour même où la Maire de Paris, Anne Hidalgo – qui a cautionné ce projet – a déclaré officiellement sa candidature aux élections présidentielles. N’aurait-elle pas mieux fait, auparavant, de se préoccuper de la propreté de notre Capitale réputée pour sa saleté, et de chercher une solution pérenne pour tous les drogués qu’elle ne cesse de déplacer de quartier en quartier, au mépris des habitants condamnés à subir leurs nuisances.
Enfin, plutôt que de dépenser ces 14 millions d’euros, pour la gloire d’un artiste très contestable, n’aurait-il pas été mieux de les utiliser pour aider les familles de nos morts et de nos blessés de guerre, notamment des OPEX (Opération Extérieures) ?!…
Hélas, de plus en plus en France, sont passés à la trappe, au nom de l’Art, de véritables héros, qui se sont sacrifiés – ou qui se sacrifient – pour notre Patrie, et dont l’exemple devrait être source d’inspiration pour nos jeunes, en manque de valeurs.
Pauvre France et honte à tous nos dirigeants qui cautionnent cette déliquescence mortelle !
par Henri LAFFORGUE | Mai 10, 2021 | Politique
De toute évidence, cet homme n’aime pas la France ! J’en veux pour preuve que, chaque fois qu’il s’adresse à un public étranger –aux Algériens, en février 2017, et aux Américains, sur la chaîne CBS, en avril dernier- il en profite pour leur faire part des griefs, que les Français, dont il est le chef, devraient avoir envers eux tous.
En Algérie, il a déclaré que « la colonisation fut un crime contre l’humanité » et, pour renouer l’amitié déchirée entre nos deux nations, il ne cesse d’en appeler à la repentance. Et, il n’a rien trouvé de mieux, pour renouer cette amitié, que de confier cette mission à un ennemi patenté de la France, Benjamin Stora, qui n’a que de la haine pour notre Patrie !
De tels propos ne font que victimiser les jeunes de nos banlieues, issus de l’immigration, et attiser leur haine de la France !…
Et voilà maintenant que, soi-disant pour lutter contre le racisme, il souhaite « déconstruire notre propre histoire » ! Il laisse entendre que notre société serait fondée sur une logique de domination et de discrimination institutionnalisée, et que l’Occident se serait construit sur l’asservissement et le crime !…
Comme l’a dit Xavier Bertrand : « L’heure n’est pas à la déconstruction de l’histoire mais à la reconstruction d’une cohésion nationale abîmée [par l’incapacité de notre président] à assurer la sécurité des Français, à restaurer la souveraineté migratoire et à soutenir l’action quotidienne de nos services public. »
De toute évidence Emmanuel Macron a une totale méconnaissance de l’histoire, ou -plus exactement- ignore que l’histoire forme un tout, avec ses zones de lumière et ses zones d’ombre. L’honnêteté et l’objectivité intellectuelles, exigent que le regard que nous portons sur le passé, soit fait avec égalité d’âme, et en évitant de porter des jugements anachroniques, influencés par les faits et les valeurs contemporains.
Plutôt que de s’abîmer dans une introspection pernicieuse et nuisible à notre pays, et de s’obstiner à instiller un poison mortel dans notre unité nationale, Emmanuel Macron, en tant que chef d’Etat, a le devoir d’inviter les Français à être fiers de leur histoire et –tout en reconnaissant les erreurs du passé- à exalter les vertus et les valeurs incarnées par la France depuis plus d’un millénaire.
Malheureusement, il faut reconnaître que sa politique du « en même temps » est celle d’un lâche, et est indigne d’un chef d’Etat qui se respecte. Pour séduire le plus grand nombre, il refuse de « trancher », de pendre parti quand des choix s’imposent.
Rappelons, pour finir ces deux citations : « Quand le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres. » (Alexis de Tocqueville) et : « Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé. » (Ernest Renan – Souvenirs d’enfance et de jeunesse).
Oui, pour aller de l’avant, nous avons besoin de nous appuyer sur le passé, mais en le respectant profondément et nous inspirant de ce qu’il a de meilleur.
Tel n’est pas, hélas, le cas avec Emmanuel Macron, avant tout mondialiste et idéologue, qui n’aime pas la France, je le répète, et dont le seul but est de se maintenir au pouvoir !
par Henri LAFFORGUE | Avr 14, 2021 | Actualité
Monsieur le Président de la République, Monsieur le ministre de l’Intérieur,
Beaucoup de citoyens français s’interrogent –légitimement- pour savoir si vous défendez encore les intérêts de la France ou si vous êtes désormais à la solde des musulmans.
Alors qu’un mouvement se dessine de plus en plus durement, pour « coloniser » la France, de la part de musulmans anti-blancs, vous n’avez trouvé rien de mieux, Monsieur Darmanin, que de vous rendre à Rennes, pour soutenir les responsables d’un lieu de culte musulman, qui avait été tagué, dans la nuit du 11 au 12 avril.
Nous souhaiterions, nous tous qui aimons la France, notre patrie, pour la liberté de laquelle tant de nos anciens ont donné leur vie, nous souhaiterions que vous vous déplaciez de la même façon, chaque fois qu’une de nos églises est taguée, et chaque fois des membres de la communauté chrétienne sont agressés. Tel n’est malheureusement pas le cas !…
De plus, force est de constater que les stations de radio et chaînes TV –à votre botte- n’ont pas cessé de rappeler, pendant 48 heures, cet événement, alors qu’ils sont étrangement silencieux lorsqu’il s’agit d’un lieu de culte chrétien !…
Avez-vous décidé, Monsieur le Président de la République, pour être réélu en 2022, de courtiser, sans vergogne, les musulmans afin d’avoir leurs voix ? Aimez-vous encore France pour en arriver à de telles compromissions, à de telles trahisons ?…
Je rappelle également que, vous qui êtes pour la « paix des mémoires », après avoir accusé la France de « crime contre l’humanité » propos de la colonisation, gommant d’un trait tous les bienfaits que notre pays a apportés aux peuples colonisés, vous avez confié la mission de rapprocher la France et l’Algérie, à Benjamin Stora, un ennemi notoire de la France.
Vous envoyez ainsi un magnifique message d’apaisement à tous les jeunes issus de l’immigration, les faisant passer un peu plus comme des victimes, et les poussant à haïr encore davantage la France !…
Votre politique n’a pour résultat que de semer la haine, et votre but, nous le savons est vous retrouver, au soir du premier tour des présidentielles, face à la candidate du Rassemblement National, poussant ainsi les électeurs qui sont contre les extrémistes à un choix dramatique.
Un tel calcul, dévoile chez vous une ambition personnelle dans laquelle la fin justifie les moyens, et un mépris total de vos concitoyens et de la France.
Il est d’usage, lorsqu’on s’adresse au Président de la République et à un de ses ministres, de conclure par une formule de respect. La façon dont vous trahissez la France et les Français, ne permet d’user d’une formule de ce genre. Je vous prie simplement de m’excuser de ce refus des convenances.
J’achèverai donc ce courrier en vous rappelant simplement cette formulation, que j’ai entendue récemment chez un journaliste, à propos de vous, Monsieur le Président de la République : « Il séduit. Il utilise. Il jette ! »
Je souhaite donc que les yeux de Français finissent par s’ouvrir, et qu’ils vous « jettent » comme vous le méritez !
Quant à vous, Monsieur le ministre de l’Intérieur, votre conduite n’est dictée que par l’ambition et l’opportunisme, et je ne puis vous exprimer ici que mon courroux le plus vif.
par Henri LAFFORGUE | Avr 10, 2021 | Actualité
La crise sanitaire : Je refuse de polémiquer ici sur la façon dont l’exécutif gère la situation sanitaire, depuis un an. Tous les reproches que nous pouvons lui faire sont bien connus, et il est inutile de les rappeler.
Toutefois, j’attirerai l’attention sur cette promesse faite, par le gouvernement, voici un an, d’augmenter de plusieurs milliers le nombre des lits dans les hôpitaux. Promesse qui n’a pas été tenue –de beaucoup s’en faut !- et dont on paie les conséquence aujourd’hui. Et j’éviterai également les commentaires sur tous les « couacs » de la vaccination !…
Pour en finir sur ce thème, j’ajouterai que je suis profondément révolté par la façon dont les Français sont infantilisés, et par le déni de démocratie dans lequel nous nous trouvons. Une très grave atteinte est portée au régime parlementaire.
L’Assemblée nationale et le Sénat sont devenus de simples chambres d’enregistrement, que le président de la République ne consulte plus. Nous venons d’en avoir encore un exemple flagrant, vendredi dernier, 2 avril, quand le Parlement a été invité à voter pour entériner des décisions prises la veille par le chef de l’Etat !…
Responsabilités individuelles : Je ne polémiquerai pas non plus à propos de l’opportunité ou non des confinements successifs. Mais j’estime –et là ce n’est pas la faute du gouvernement- que les Français ont une très grande part dans la responsabilité de l’explosion actuelle du Covid-19.
Une grande partie d’entre eux ne respectent pas les gestes barrières, ne mettent pas les masques, ne respectent pas les mesures de distanciation, se réunissent, font la fête sans les moindres précautions, et cela malgré toutes les mises en garde, etc.
Les Français sont bien connus pour leur individualisme et leur indiscipline. Et, sans la peur du gendarme, un grand nombre d’entre eux ne respecteraient pas les mesures décidées par le gouvernement.
Mais est-il normal de mobiliser des milliers de gendarmes et policiers, pour faire rentrer dans le rang tous ces contrevenants ? D’autant plus que, lorsque ces contrevenants se réunissent par centaines, les forces de l’ordre sont dans l’incapacité de tous les verbaliser… Je pose la question, mais je ne peux y répondre…
Et puis, pour en finir avec ce chapitre, j’évoquerai la stupidité la plus complète de certaines autorisations de déplacement dérogatoire, « pondues » par des bureaucrates, n’ayant aucun sens des réalités, et l’obligation –pour les pauvres « pékins » que nous sommes- de les suivre à la lettre, sous peine de d’être verbalisés.
Sécurité : Cependant il faut bien avoir conscience que pendant que le Covid-19 explose, en même temps, l’insécurité explose un peu partout en France.
Les forces de l’ordre, mobilisées pour la crise sanitaire, ne peuvent pas assurer, en même temps, la sécurité sur l’ensemble du territoire, et notamment dans les quartiers sensibles.
Il se passe rarement de semaines, voire de jours, sans qu’il y ait de violentes agressions –parfois mortelles- des élus gravement menacés, des voitures, des bus, du mobilier urbain incendiés, etc., et tout cela en tout impunité, et avec, la plupart du temps, le silence des médias.
Quand les auteurs de ces délits sont appréhendés, leur convocation à comparaître devant la justice est très souvent reportée aux calendes grecques et, quand ils comparaissent, leurs peines sont souvent minimes…
Les réseaux de drogue prospèrent à l’envie et, chaque fois que l’un d’eux est démantelé, ce sont de violentes représailles contre la population, contre les élus et contre les forces de l’ordre.
La situation est dramatique. Je ne fais qu’exposer des faits et suis, là encore, incapable d’y apporter des solutions.
Je dirai simplement, pour finir, que nous payons des décennies d’économies dans les domaines, entre autres, de la santé et de la sécurité. Le laxisme des gouvernements successifs, a conduit à une réduction drastique des effectifs de gendarmes et de policiers.
D’un tempérament plutôt optimiste, j’avoue ici ma profonde inquiétude pour notre avenir. La France est en pleine déliquescence. Qui sera capable, demain, de la relever ?…