par Henri LAFFORGUE | Nov 1, 2022 | Actualité
Dans un Etat de droit, après des actes délictuels ou criminels, le rôle de la Justice est d’apaiser la colère légitime des victimes et de leurs proches, en leur interdisant de faire justice elles-mêmes, en ouvrant des enquêtes pour retrouver le – ou les – coupables et en infligeant à ces derniers les peines prévues par la Loi.
Malheureusement, il faut constater qu’aujourd’hui – en France – la Justice, est de plus en plus laxiste et débordée, a tendance à remplir de moins en moins ce rôle fondamental pour le bon ordre de la Société. Et que les effectifs de police et de gendarmerie sont en nombre insuffisant et ne peuvent plus accomplir le rôle qui leur revient.
Conséquence inéluctable et gravissime : les victimes risquent précisément d’en venir à faire justice de plus en plus elles-mêmes, ce qui est absolument inadmissible dans un Etat de droit.
Deux affaires récentes illustrent ce danger.
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Nantes : le dimanche 16 octobre : une femme de 47 ans, est poignardée à mort, alors qu’elle attend le bus pour se rendre à son travail, peu avant le lever du jour. Ce crime est connu rapidement dans le quartier, et plusieurs dizaines d’habitants se mettent en recherche du criminel.
Avec leur rassemblement, ils polluent la scène de crime – ils fouillent notamment les poubelles – et de ce fait rendront plus difficile l’enquête de la police. Mais surtout ces habitants s’emparent – sous la menace et de façon totalement illicite – d’images de vidéosurveillance d’une entreprise et d’un groupe scolaire situés à proximité. Sur les bandes, ils aperçoivent une Peugeot 308 blanche, s’arrêtant à hauteur de la victime, avec qui le conducteur a, semble-t-il, échangé quelques mots, avant de repartir. Ils remarquent qu’il manque au véhicule l’enjoliveur de la roue avant gauche.
Forts de cette caractéristique, ils retrouvent rapidement la voiture en question, identifient son propriétaire, se rendent chez lui et le soumettent à un interrogatoire musclé, avant d’appeler la police.
Le conducteur déclare avoir vu cette femme s’embrouiller avec un « mec », lui avoir proposé son aide, puis être rentré chez lui. Et après avoir vu les « infos » s’être rendu au commissariat pour dire qu’il avait été témoin oculaire.
On connaît aujourd’hui le scénario de cette affaire. L’auteur du crime – un Nantais de 21 ans sans emploi et sans antécédents judiciaires — a reconnu avoir senti monté en lui un accès de violences incontrôlable, après une nuit alcoolisée dans une discothèque.
Il avait dû raccompagner chez lui, un ami éconduit par les vigiles, et avait été extrêmement mécontent de devoir quitter ainsi la soirée.
S’étant arrêté une première fois devant l’abribus où se trouvait sa future victime -qu’il connaissait comme étant une voisine du quartier -, il échangea avec elle, des propos « houleux ».
De retour chez lui, il fut pris à nouveau d’un accès de rage non maîtrisé, s’empara d’un couteau et retourna à l’abribus où il poignarda la victime.
Cette affaire rappelle l’interdiction absolue, pour des citoyens, de se substituer à l’Etat de droit et les dangers de transgresser cette interdiction.
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Roanne : l’affaire de Roanne est encore plus grave, et demande bien des réserves car les informations données par les médias sont contradictoires.
On sait aujourd’hui que dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 octobre, vers 3 heures du matin, un jeune homme s’introduit dans un pavillon d’un quartier du sud de Roanne, monte dans la chambre d’une petite fille de 6 ans, au premier étage, et se livre à des attouchements sur elle.
La mère de la victime, entendant du bruit dans la chambre de sa fille, tombe « nez-à-nez » avec ce jeune. Prise de panique, elle appelle son compagnon, tandis que l’intrus prend la fuite.
Vendredi matin, les parents vont porter plainte. J’ignore si les policiers se sont rendus ou non à leur domicile pour faire des constatations.
Toujours est-il que, doutant de leur capacité à retrouver l’agresseur, et constatant, le vendredi soir, qu’il n’y a eu aucune ronde, ni patrouille, le père de la petite fille, aidé de quelques voisins, décide d’établir une surveillance dans le quartier, pour tenter d’identifier l’individu.
Dans la nuit de vendredi à samedi, à 2 heures du matin, un jeune garçon qui correspond au signalement donné par la mère, est repéré près du domicile des parents, par le père et trois voisins.
Ce jeune garçon est maîtrisé. Le père présente sa photo à sa compagne, qui dit reconnaître l’agresseur de sa fille. Selon elle, il portait le même T-shirt.
Le père ressort alors de chez lui avec trois voisins, passe à tabac le suspect, et même le fouette avec un câble électrique. Heureusement une personne du groupe appelle la police qui met fin au lynchage, qui aurait pu entraîner la mort de l’agresseur présumé.
Le suspect – un jeune Guinéen, soi-disant mineur – sera conduit à l’hôpital où ses blessures seront évaluées à 10 jours d’ITT. Il contestera les faits, et même portera plainte contre les quatre personnes qui l’ont passé à tabac. Il résidait depuis une quinzaine de jours dans une structure spécialisée, située à une centaine de mètres du domicile des parents de la fillette, et prétendra de jamais être allé dans cette maison.
Il ajoutera même qu’au moment où il a été « interpellé » » par les quatre hommes, il était simplement dans la rue, et n’essayait pas du tout d’escalader le grillage du jardin, contrairement à la version donnée par ses agresseurs.
Après sa sortie de l’hôpital, il a été placé en garde à vue et présenté à un juge d’instruction dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire, mis en examen par ce magistrat-instructeur, qui a considéré qu’il y avait des indices graves et concordants, qui permettaient de le retenir. D’où la détention provisoire en attendant les avancées de l’enquête.
Quant aux quatre hommes, ils seront jugés le 24 janvier 2023 au tribunal correctionnel de Roanne, pour violence en réunion avec armes par destination. Ils risquent entre cinq et dix ans de prison et une forte amende. D’ici-là, ils ont l’obligation, entre autres, de pointer une fois par semaine au commissariat, de répondre aux convocations et interdiction de quitter le territoire.
Par ailleurs, les juges devront prendre en compte que les quatre personnes, qui ont agressé le suspect, ont déjà un casier judiciaire. Le père de famille, notamment, avait été condamné à de la prison ferme pour le braquage d’un bar tabac de Roanne en 2014, et avait également été poursuivi pour des faits de vol, de conduites sous substance, refus d’obtempérer mais aussi violences en réunion. Son avocat, précise qu’il a changé, évolué, et que l’homme d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui d’hier.
On voit, avec cette affaire – encore plus complexe que la précédente -, les risques gravissimes qui surgissent quand des citoyens, n’ayant plus confiance ni dans les forces de l’ordre, ni dans la Justice, décident de faire justice eux-mêmes, l’Etat de droit se montrant de plus en plus défaillant.
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Dans ces deux cas exceptionnels – et surtout dans le second – même si elle peut s’expliquer, l’intervention des proches ou des voisins de la victime, ne saurait se justifier et présente les plus graves dangers pour le respect du droit dans notre société. Quelle que soit la gravité du délit ou du crime commis par un agresseur, les victimes ou leurs proches, n’ont pas à se venger elles-mêmes, même si l’envie peut être importante. C’est à la police et à la Justice d’intervenir.
Cependant, en dehors de ces deux cas complexes, il faut reconnaître la position inadmissible prise parfois par la Justice. Ce sont les cas de légitime défense.
Est-il normal, en effet, que des personnes dont la vie a été menacée – parfois à plusieurs reprises – lors d’un vol à domicile ou d’un braquage, soient condamnées à des peines de prison pour avoir tué leur agresseur, la Justice prétendant que les conditions fixées par la légitime défense ne sont pas valables ?…
Que dire, enfin, de ces femmes, victimes des brutalités répétées, pendant des années, de la part leur compagnon, qui en viennent à le tuer et sont condamnées ensuite à des peines de prison ?…
Tel fut le cas bien connu de Jacqueline Sauvage qui, après avoir subi pendant les années les violences de son mari, fut condamnée à dix ans de réclusion criminelle par deux cours d’assises, qui jugèrent qu’elle n’était pas en état de légitime défense, puisqu’au moment où elle avait tiré sur son mari, celui-ci ne commettait aucune agression à son encontre. Elle bénéficia finalement d’une grâce présidentielle, qui lui permit de sortir de prison mais ne l’innocenta pas.
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Appliquer le droit. Rendre la justice est loin d’être simple, il faut le reconnaître. Mais le drame est la lenteur des tribunaux, le laxisme de la Justice, le manque de moyens de la police et finalement la déliquescence de l’Etat de droit.
Comme nous l’avons dit au début de cette chronique, cela est gravissime, car cela pousse de plus en plus les victimes et leurs proches à céder à leurs instincts de vengeance, à châtier elles-mêmes leurs prétendus agresseurs, au mépris de toutes les lois.
Il y a là un risque de généralisation extrêmement dangereux, qui peut entraîner les pires désordres et une profonde anarchie dans notre société, dont les lois sont le fondement de la bonne marche.
Nos dirigeants finiront-ils par en prendre conscience et réaliseront-ils l’urgence de redresser la barre ?…
par Henri LAFFORGUE | Juil 13, 2020 | Actualité, Réflexions diverses
Le ministre des transports, Jean-Baptiste Djebbari, aurait qualifié « d’incivilités » le meurtre du chauffeur de bus de Bayonne, Philippe Monguillot, assassiné par quatre passagers, dont l’un n’avait pas de ticket et les trois autres, pas de masques.
J’emploie volontairement le conditionnel, parce que je n’ai pas réussi à avoir la confirmation de ce qualificatif absolument insupportable, s’il est exact !
Les gouvernements qui se succèdent depuis des décennies se montrent incapables de faire respecter La Loi. Nos forces de l’ordre – tantôt portées aux nues par les médias et l’opinion, tantôt trainées dans la boue – ne sont pas appuyées par la Justice. Quand elles arrêtent des délinquants et des fauteurs de troubles, la plupart du temps, ces derniers sont relâchés sans condamnation.
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Oui, nous sommes victimes d’un laxisme généralisé au niveau le plus haut de l’Etat et la délinquance progresse sans cesse et de façon dramatique
Face à ce fléau, d’aucuns réclament des peines de prisons plus fortes et sans sursis. Personnellement, je pense que nous avons, dans notre arsenal de lois, des peines qui pourraient, si elles étaient appliquées, mettre hors ci-circuit un certain nombre de ces « voyous », de ces « bandits », de ces « vauriens » – je ne sais comment les qualifier – qui ne reculent devant rien et ne méritent aucune pitié !
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Mais je pense que la prison ne résout pas grand-chose. A ma connaissance, du fait de la promiscuité, c’est une école du « crime », dans laquelle des caïds « musulmans » – n’ayons pas peur des mots ! – imposent leur loi. Les surveillants eux-mêmes en ont peur et sont obligés de négocier avec eux chaque jour ou presque !
Ils font du trafic de drogue, imposent aux détenus, qui travaillent dans les ateliers de la prison, de leur reverser une partie de leur salaire, ont des contacts en dehors de l’enceinte de la prison, font des émules dans le crime, menacent de mort les surveillants qui essaient d’appliquer le règlement pénitentiaire, etc., etc. Et tout cela avec l’aval d’une Administration incapable de se faire respecter !… Aussi, il y a de grands risques que celui qui rentre petit délinquant en prison, en ressorte grand criminel…
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Alors que faire ?… Trois pistes me semblent envisageables.
La première concerne les délinquants qui souhaitent se sortir des mauvaises actions et mauvaises habitudes dans lesquelles ils se sont engagés. Ce serait de proposer aux volontaires, des travaux d’intérêt général, solidement encadrés, avec une discipline très stricte et un apprentissage de nos valeurs patriotiques : levers et couchers à heures fixes, lever des couleurs chaque matin. Incitation pour les jeunes, qui vivaient que dans le désordre complet, et ne respectaient aucune loi, à apprendre un métier, pour le jour où ils auront achevé leur période de rééducation… Ils pourraient ainsi découvrir la valeur du travail, d’une vie ordonnée et les valeurs indispensables à toute vie en société : le partage, l’altruisme, la générosité, le don de soi, etc.
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La seconde piste concerne les gros délinquants et certains criminels pour lesquels la Justice veut laisser une chance de s’amender, au terme d’un séjour plus ou moins long en prison, fixé par le juges. Mais attention : il ne faut en aucun cas ce séjour ressemble à des congés payés. Il faut que ces détenus en « bavent », expient par la souffrance, les délits et crimes qu’ils ont commis ! Pas question d’avoir le téléphone et la TV dans leur cellule ! Pas question de partager leur cellule non plus avec un autre détenu, pas de visites, pas de lecture. Le face- à-face avec soi-même. Ainsi, peut-être, ces condamnés, en voyant les souffrances auxquelles ils sont soumis, prendront conscience des souffrances qu’ils ont fait subir à leurs victimes, et seront dissuadés de toute récidive…
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La troisième piste, concerne les grands criminels – pour lesquels on ne peut trouver aucune circonstance atténuante – et les terroristes qui, au nom d’une religion mortifère, n’hésitent pas semer la mort dans le sang et ne peuvent en aucun cas être « déradicalisés ». Ce serait l’exclusion à vie dans un bagne où ils seraient condamnés à casser des pierres comme dans les temps passés, et d’où ils ne pourraient s’évader.
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J’entends déjà les bonnes âmes s’indigner de ces condamnations, en invoquant, pour tous ces délinquants et criminels, des enfances malheureuses, la vie dans la rue en l’absence de parents aimants, etc. Je leur réponds que les malheurs et les injustices du passé, n’empêchent pas de faire la distinction entre le bien et mal, et de percevoir l’horreur qu’il y a à tuer à coups de pied un honnête chauffeur de bus, qui ne faisait que son devoir en rappelant la loi à des passagers délictueux, ou l’horreur de « foncer » et tuer, avec sa voiture, une gendarme de vingt-cinq ans qui faisait un contrôle sur la route.
A propos de ces condamnations à vie, sans possibilité d’amendement, je me demande si l’on doit désespérer de l’Homme ? Si l’on doit désespérer d’un homme ?…
Chrétien, je pense que – quelle que soit la noirceur de son âme – tout individu peut être, à un moment donné de sa vie, voire au dernier moment, touché par la « grâce », et prendre conscience de l’horreur de ses actes. Mais j’estime que cette prise conscience ne l’exonère pas de la dette qu’il a à payer envers la société, et qu’elle l’invite à accepter, avec égalité d’âme, la peine à laquelle la Justice l’a condamné. Voilà tout.
par Henri LAFFORGUE | Déc 6, 2019 | Actualité
L’attaque terroriste au couteau, qui, à Londres, le 29 novembre dernier, a fait deux morts, et trois blessés graves, nous rappelle une pratique islamiste que beaucoup – et notamment nos dirigeants – semblent ignorer : la « taqîya », ou « l’art de la dissimulation ».
En effet, l’auteur de cet attentat, âgé de 28 ans, avait été condamné en 2012 a 16 ans de détention, pour son appartenance à un groupe qui envisageait de commettre un attentat à la bombe à la Bourse de Londres, et d’établir un camp d’entraînement au Pakistan.
Pendant sa détention, selon la chaîne ITV, il avait écrit une lettre, dans laquelle il demandait à suivre des séances de « déradicalisation » pour devenir « un bon citoyen britannique ». Sûrs de ses bonnes intentions, les juges britanniques l’avaient remis en liberté conditionnelle, voici tout juste un an. On voit ce qu’il en est !…
Il apparaît clairement qu’il ne faut jamais se fier aux bonnes paroles des détenus islamistes – qui dissimulent leurs intentions – et leur redonner la possibilité de commettre de nouveaux attentats.
Je sais. Nous vivons dans un Etat de droit et nous devons en respecter les lois. Oui, mais…
Oui, mais doit-on remettre en liberté des détenus condamnés pour acte ou projet d’acte terroriste ? Toute la question est là…
Personnellement, je ne crois pas aux entreprises de « déradicalisation » de djihadistes. Ces derniers sont comme fascinés, hypnotisés par l’idée qu’en semant la mort autour d’eux et en se sacrifiant, ils mourront en martyrs, et auront en récompense les soixante-dix vierges du Paradis, promises par le Prophète. Il semble difficile de lutter contre un tel endoctrinement!…
Face à cela nos lois actuelles sont impuissantes. Je ne suis pas juriste, mais vu le danger de la situation, ne devrait-on pas mettre en place des lois d’exception, pour éviter le renouvellement et le risque de tous ces attentats ?…
Je suis particulièrement attaché à la vie, mais je pense qu’il faut en finir avec l’angélisme et je me demande s’il ne faudrait pas rétablir la peine de mort pour les auteurs d’attentats, qui n’ont pas hésité à massacrer des innocents ?… Dans la mesure, bien sûr, il n’y aurait pas le moindre doute sur leur culpabilité.
Une telle mesure éviterait à ces criminels de récidiver, et d’un côté bassement matérialiste, serait la moins onéreuse pour les contribuables que nous sommes. Je pense au coût exorbitant du maintien en prison, pendant des années, voire à vie, de terroristes comme le fameux Abdeslam du Bataclan…
Pour moi, cette mesure ne serait une réponse ni à la haine, ni à la vengeance, mais simplement à une soif de justice. Dans de tels cas, je me demande, en effet, si la mort n’est pas la seule peine à la hauteur de ces crimes odieux. Ne serait-ce pas la juste – et imparfaite – rétribution des victimes et de leurs proches ?…
Quant aux terroristes, dont la Justice estimerait qu’ils ne méritent pas la peine de mort, alors je propose qu’ils soient envoyés un lieu isolé, totalement et sérieusement gardé – d’où ils ne pourraient pas s’évader ! – où ils seraient assignés à des travaux d’intérêt général et où ils resteraient à vie. On m’accusera de déni de justice et de procès « d’intention »… Je répondrai : « Taqîya !… Taqîya… » – « Dissimulation !…Dissimulation !… » Impossibilité de savoir si un djihadiste s’est « déradicalisé », et peut-être même : impossibilité de « déradicaliser » un islamiste !… »
Notes :
– La taqîya se traduit dans les faits par une barbe rasée de près ou de quelques jours, la montre portée au poignet gauche, des vêtements dits « occidentaux » (ne pas porter le qamis = vêtement long porté traditionnellement par les hommes musulmans), voire aller en boîte, boire de l’alcool… Soit effacer tout signe d’appartenance à l’islam radical.
– Il ne faut pas confondre les deux adjectifs islamique et islamiste. Islamique désigne l’islam au sens propre, sans notion de valeur ; islamiste désigne l’islam radical, extrémiste.
par Henri LAFFORGUE | Jan 29, 2019 | Actualité
Près de la moitié des habitants de notre planète, soit près de trois milliards de personnes, n’a pas les moyens de se nourrir, de s’instruire, de se soigner et de se loger. Il y a là une injustice insupportable qui nous invite, nous, la majorité des Français à relativiser les injustices sociales dont nous pouvons être victimes. La plupart d’entre avons un minimum de confort matériel : il nous suffit, entre autres et la plupart du temps, d’appuyer sur un bouton pour avoir l’électricité ou de tourner un simple robinet pour avoir l’eau à volonté. Combien dans le monde n’ont pas cela !… Aussi, il convient peut-être de relativiser la colère des gilets jaunes.
Cela dit nous ne saurions tout accepter. Il convient de rappeler que beaucoup de Françaises et de Français – notamment agriculteurs et commerçants – n’ont pour vivre que des retraites d’un montant dérisoire, après avoir cotisé tout leur vie, et voient dans le même temps des migrants, n’ayant jamais travaillé en France, n’ayant jamais cotisé à la Sécurité sociale, gagner autant qu’eux – quand ce n’est pas davantage – et bénéficier des soins gratuits et tous les avantages sociaux. Il y a là une injustice flagrante que nous devons dénoncer.
Oh ! je l’ai souvent dit : je considère tous les hommes comme mes frères de la terre, les migrants comme les autres, et je pense que chacun a droit sa place au soleil.
Mais l’on ne saurait accepter que les avantages que nos aînés nous ont durement acquis, à la sueur de leur front et après des luttes éprouvantes, nous soient arrachés au profit de personnes entièrement à notre charge.
Je sais qu’il y a des pays en guerre, des pays victimes de la famine, des pays où la montée des océans condamnera les habitants à s’exiler.
Mais, ne conviendrait-il pas pour mettre un terme à ces vagues migratoires, de freiner la natalité galopante de l’Afrique, de tout faire pour rétablir la paix dans les pays en guerre, et enfin d’envoyer des aides ciblées au bénéfice des populations victimes de crises économiques et non plus au bénéfice de quelques despotes mégalomanes.
J’ai bien peur, hélas, qu’il ne s’agisse là que d’un vœu pieux…
par Henri LAFFORGUE | Juin 22, 2018 | Actualité, Réflexions diverses
A 71 ans, j’ai de plus en de mal à croire en une justice divine, qui réparerait les injustices criantes dont nous sommes victimes sur cette terre. Et pourtant, comme il serait réconfortant d’y croire ! Et je crois encore moins en la justice des hommes.
Aussi j’applaudis l’exploit de ces gendarmes, qui viennent de retrouver – trente ans après les faits ! – les auteurs d’un crime particulièrement odieux, qui avaient abandonné le corps martyrisé d’une fillette, de 4 ans, sur le bas-côté de l’autoroute A10, entre Paris et Tour
Ce corps avait été retrouvé le 11 août 1987 par des employés de l’autoroute et n’avait jamais pu être identifié.
Des indices laissaient penser que le meurtre n’avait pas eu lieu sur place, mais que le corps avait été déposé, sur la voie Paris-province. Or ce jour-là 11 000 véhicules avaient défilé sur cette voie !…
Les gendarmes, qui ne disposaient que de peu d’indices, avaient lancé un gigantesque appel à témoin dans toute la France. La photo de la fillette avait été placardée dans 65 000 écoles et dans les lieux publics. En vain.
Cependant, ils n’ont pas lâché le « morceau » et leur persévérance vient de payer.
La comparaison de l’ADN de cette fillette, avec celui d’un homme récemment interpellé, a été formelle : ce dernier était un des frères de la victime !…
Cette dernière a maintenant une identité : Inass Touloub, née le 3 juillet 1983 à Casablanca, au Maroc et arrivée en France à l’âge de 18 mois. Elle était la troisième d’une fratrie de sept enfants. Elle était inscrite à l’école maternelle, sans jamais avoir été scolarisée et elle était également inscrite à la CAF, sur le livret de famille. Elle avait donc une existence légale.
Ses parents, qui se rejettent mutuellement la faute, ont été mis en examen.
Cette enfant avait été inhumée à Suèvres – dans le Loir-et-Cher – le 9 septembre 1987, avec comme inscription sur sa tombe : « A la mémoire de la petite inconnue de l’A10 ». Un nom vient d’être rajouté sur un galet : « Inass – 1983-1987 »
Repose à jamais en Paix, petite Inass, toi dont la vie si courte n’a été que souffrances !