Hommage au 45 000 morts de faim dans les asiles, pendant l’Occupation…

Décidément, il est des historiens, relayés par les politiques et les médias, qui ont l’art de réécrire l’Histoire. C’est ainsi qu’à l’initiative du Professeur d’anthropologie Charles Gardou, un hommage national, auquel a participé François Hollande, vient d’être rendu au 45 000 morts de faim dans les asiles, victimes du régime nazi et de Vichy.

Pétain et Vichy sont accusés d’avoir volontairement laissé mourir de faim 45 000 malades mentaux pendant l’Occupation.

Cette thèse de l’eugénisme a été lancée, à la suite de « l’Extermination douce », de Max Lafont, en 1987, puis de la fiction « Droits d’asile » de Patrick Lemoine, en 1998, psychiatre à l’Hôpital du Vinatier à Lyon.

La vérité est tout autre et, heureusement, une historienne, Isabelle von Bueltzingsloewen, l’a rétablie dans son ouvrage « L’hécatombe des fous ».

Oui, des malades mentaux sont morts de faim pendant l’Occupation. Mais comme sont morts des milliers de vieillards et d’enfants. Et sans qu’il y ait eu la moindre volonté de les faire mourir. Mais parce qu’alors la France connaissait la famine. Parce que les Allemands pillaient tous ses vivres pour ses troupes d’occupation et pour sa population en Allemagne…

Alors, s’il est vrai que des malades mentaux sont morts de faim pendant l’Occupation, il est totalement mensonger d’y voir une volonté délibérée de Vichy.

Une nouvelle fois, les spécialistes de la réécriture de l’Histoire sévissent et l’opinion, en l’absence de contradicteurs, risque de s’y laisser prendre…

 

La France doit-elle accueillir tous les réfugiés tunisiens ?…

« Il n’est pas normal qu’on ne rassure pas les Français sur toutes ces populations qui viennent de la Méditerranée. Après tout, remettons-les dans les bateaux… Marine Le Pen n’a aucune solution. C’est vrai que nous on a des solutions. Mais il faut avoir le courage de les faire »

Ces propos de l’ancienne porte-parole de l’UMP, Chantal Brunel, scandalisent tous les bien pensants. Et pourtant…

Certes, il y a chez cette députée, le désir de rependre des voix au Front national et donc une manœuvre démagogique. Mais…

Mais, si je souhaite que la France soit et reste une terre d’accueil et d’hospitalité pour le plus grand nombre, il faut aussi garder les pieds sur terre. Sommes-nous prêts, quand plus de trois millions de personnes n’ont pas de logement ou ont un logement insalubre, quand la France compte plus de 4 millions de chômeurs, quand on ne cesse de nous parler du trou béant de notre Sécurité sociale, etc., sommes-nous prêts à accueillir des milliers d’étrangers supplémentaires ?…

A ma connaissance, les Tunisiens qui viennent frapper à notre porte, ne risquent plus leur vie et nous pouvons difficilement accepter qu’ils accentuent davantage nos difficultés.

Je suis loin de me désintéresser de leur sort. Mais c’est dans leur pays que la France, que l’Europe, que les pays les plus riches doivent les aider. En leur fournissant des aides alimentaires pour assurer leur vie et des aides financières pour les aider à rebâtir leur économie et leur tissu social.

Combien, parmi tous ces bien pensants souvent hypocrites qui se scandalisent des propos de Françoise Brunel, seraient prêts à partager leur logement et leurs économies avec tous ces réfugiés ? Tant qu’il s’agit des ressources communes de la nation, les hommes et les femmes de cœur ne se comptent pas. Mais, dès qu’il s’agit d’ouvrir son propre portefeuille, alors ils sont plus rares…

Il est bien évident que les propos que je tiens sur les Tunisiens demandeurs d’asile, ne concernent que les réfugiés économiques. La France doit et devra toujours accueillir sans réserve tous ceux dont la vie est menacée dans leur pays. Tel ne semble pas être le cas avec les actuels réfugiés tunisiens.

J’ajoute que je vois avec la plus grande peine, la communauté internationale tergiverser sans fin pour une intervention en Libye. Pendant ce temps, les Libyens qui rêvent de liberté et de démocratie, se font massacrer par les troupes d’un dictateur que l’Occident a encensé !… Plutôt que de s’indigner sur le renvoi des Tunisiens dans leur pays, ne ferait-on pas mieux d’aider les insurgés libyens avant qu’il ne soit trop tard ?…