Sadiq Khan, le maire musulman de Londres…

Londres a un nouveau maire. Sadiq Khan, un musulman de 45 ans.

Il s’agit certes là d’un homme courageux, qui est parti de rien – son père, pakistanais, était chauffeur de bus et sa mère couturière – et qui ne doit certainement qu’à son intelligence, sa volonté et sa détermination d’être arrivé à cette place.

Mais – je l’avoue – sa religion m’inquiète. Quoi qu’en disent les bonnes âmes, on ne peut fondre les religions dans un melting pot indistinct où chacune d’elles se vaudraient.

Non ! toutes les religions ne se valent pas et je ne cesse de dénoncer l’archaïsme de l’islam et son intolérance. Contrairement à ce que beaucoup prétendent, l’islam n’est pas une religion de paix, mais une religion de guerre, qui ne vise qu’à imposer sa charia moyenâgeuse au monde.

Je veux bien admettre que le djihadistes de Daech soient des extrémistes, et qu’il ne faut pas critiquer l’islam en prenant pour exemple leurs crimes odieux contre les chrétiens et contre ceux qui ne partagent pas leur foi. Mais, il faut savoir, qu’en dehors de l’Etat Islamique, dans les pays musulmans, les chrétiens sont persécutés et doivent fermer leurs églises.

Non ! je le répète l’islam n’est pas compatible avec nos valeurs judéo-chrétiennes. Je crains que l’avenir ne me donne raison et que l’on découvre dans quelques années – mais lorsqu’il sera trop tard – l’abîme insurmontable dans lequel notre laxisme vis-à-vis de l’islam et des musulmans aura conduit l’Occident…

Pour l’heure, il est un point qui m’a profondément choqué : que Sadiq Khan ait prêté serment dans une cathédrale ! La cathédrale de Soutwark, la plus vieille cathédrale gothique de Londres, datant du XIII° siècle. C’est pour moi une offense pour tous les Anglicans et pour tous les chrétiens.

Attentats du 13 novembre. Réflexions diverses.

Les odieux attentats de Paris, le 13 novembre, s’inscrivent, hélas, dans une longue liste qui touche tous les pays du monde ou presque. Que ce soient le Liban, la Turquie, l’Afghanistan, le Pakistan, l’Egypte, le Yémen, le Mali, la Russie, etc.

La France se réveille, hagarde, après un long sommeil, dont beaucoup avaient essayé – vainement – de la tirer. Le Président de la République a décidé, dans l’émotion, d’intensifier les frappes aériennes sur Daech. Malheureusement la politique d’une nation ne se décide pas dans l’émotion, et les campagnes aériennes n’ont jamais suffi pour gagner une guerre….

La France veut jouer les gendarmes du monde. En l’espace de cinquante ans, elle s’est engagée en quarante opérations extérieures en Afrique ! Sans compter ses engagements en Yougoslavie, en Afghanistan, au Liban et maintenant en Syrie. Or elle n’a pas les moyens de telles opérations.

Sait-on qu’au Mali, elle déploie 3 000 hommes pour assurer la sécurité d’un territoire de 5 millions de km², alors que 150 000 Américains n’ont pas réussi à ramener la paix en Afghanistan grand seulement de 600 000 km² ?

Est-il normal qu’au Mali, encore, viennent s’enrichir des hommes d’affaires et des sociétés du monde entier, et que les Etats d’où ils viennent ne participent pas à la sécurité de cette nation, et abandonnent à nos malheureux soldats cette mission ?…

Le commencement du commencement serait de remettre de l’ordre dans nos banlieues et dans les zones de non droit où se terrent de nombreux ennemis de la France, prêts à passer à l’action. Il faut également faire la traque aux mosquées salafistes, aux imams à double langage, à tous ceux qui répandent une idéologie de terreur et de haine, etc. Il faut en finir avec le laxisme, dont nos dirigeants font preuve depuis des dizaines d’années et, lorsqu’on a des juges compétents – tel le juge antiterroriste Marc Trévidic, muté aux affaires familiales à Lille, pour raison de mobilité (il était en place depuis dix ans) – les laisser à leur place et leur donner les moyens d’agir !

Les kamikazes, qui se font sauter avec leurs bombes, se font passer pour des héros auprès des jeunes qu’ils recrutent. Or les héros font le sacrifice de leur vie, pour le bien commun et en épargnant celle des autres. Mais ces gens-là haïssent la vie. Ils haïssent la France, sa civilisation, sa culture, ses plaisirs, ses chants, ses danses, sa gaîté, etc. Ils sèment la mort et la haine.

Oui, les héros font tout pour défendre la vie. L’ancien ministre Luc Ferry rappelait dans une chronique, dernièrement, le sacrifice de ce pilote de la RAF qui précipita son avion contre un V1, missile allemand, qui allait détruire une école. Il y avait dans ce suicide la seule volonté de sauver des enfants. Rien à voir avec les suicides de ces terroristes au service exclusif de la haine et de la mort.

Le drame, c’est que tous ces djihadistes pensent servir une cause sacrée et pensent qu’en semant la mort, en faisant couler le sang et les larmes, ils vont atteindre les jouissances éternelles de ce paradis promis par leur religion. Quelle aberration !

J’ai du mal à croire que l’islam soit une religion de paix. Mais admettons. Alors pourquoi les musulmans de France ne manifestent-ils pas massivement dans les rues pour condamner les crimes des djihadistes, et se contentent de communiqués lénifiants des représentants de leur culte ? Et puis pourquoi voyons-nous encore dans nos rues ces femmes en niqab, qui bafouent en toute impunité nos lois, et qui représentent précisément l’islam dans ce qu’il a de pervers, dans son mépris de la femme ?…

Les chrétiens ont commis bien des crimes au cours des deux milles ans passés – les croisades, l’Inquisition, la Saint-Barthélemy, etc. – Mais, que l’on soit croyant ou non, il faut reconnaître que Jésus-Christ a prêché la paix, et est mort seul sur la croix, sans entraîner la mort d’aucun de ses disciples. Tel n’est pas le cas de Mahomet qui fut un chef de guerre, qui a pris les armes pour propager sa religion et qui est à l’origine du djihad, ou guerre sainte ?…

Je ne sais pas comment l’on viendra à bout du terrorisme, ni même si l’on en viendra à bout, quelles que soient les promesses de victoire affichées par tant de nos dirigeants. Mais il y a beaucoup à dire sur la politique étrangère de la France et des Occidentaux.

Nous sommes les alliés de l’Arabie Saoudite. Or les pratiques de ce pays sont les mêmes que celles de Daech : des dizaines de décapitations publiques chaque année, de nombreuses amputations, la lapidation des femmes adultères, l’interdiction de pratiquer tout autre culte que l’islam, etc. On ne peut pas dire que ce soit là des pratiques d’un pays libre et démocratique !…

Nous sommes les alliés de la Turquie, or la Turquie cherche plus à lutter contre les Kurdes que contre Daech. La preuve en est qu’elle laisse passer librement sur son territoire les terroristes qui rejoignent ou quittent Daech…

Voilà quelques réflexions dans le désordre, à la suite des derniers événements. Pour finir, je dirai que nous payons le laxisme des décennies passées. Il est urgent de se réveiller, et ce réveil bien tardif n’empêchera pas, hélas, d’autres attentats. Et je m’inquiète en voyant des politiques français, malgré l’urgence de la situation, s’insurger contre la restriction nécessaire des libertés individuelles pour renfoncer la sécurité de tous. Il faut savoir ce que nous voulons. Ces utopistes n’ont sans doute perdu aucun proche au Bataclan ou dans les terrasses de restaurants et de cafés, vendredi dernier, à Paris…

Profanation du cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bas-Rhin

Quelque deux cents tombes d’un cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bas-Rhin, viennent d’être profanées. Les auteurs ? Cinq mineurs, sans antécédents judiciaires. C’est la consternation générale.

Ainsi, même les morts sont poursuivis dans l’Au-delà par la folie et l’égarement des vivants.

Que dire ? Je n’ai pas de mots. Pas d’explications.

Cette profanation est d’autant plus malheureuse qu’elle coïncide avec la vague de crimes antisémistes que nous connaissons. Je ne suis pas sûr cependant qu’il faille faire un lien avec ces derniers.

Je condamne bien évidemment ces actes. Mais il est si facile de condamner assis sur un fauteuil devant un ordinateur…

Et je voudrais, une fois de plus apporter un bémol à toutes ces profanations de sépultures juives. Ces sépultures ne sont pas les seules, hélas, à être profanées et, selon les chiffres avancés par le ministère de l’Intérieur, en 2012, 80 % des profanations recensées, visaient des tombes chrétiennes !!!

Je comprends l’émoi, l’indignation des Juifs. Mais je constate, une fois de plus, la partialité des médias qui se font l’écho des malheurs des Juifs et passent totalement sous silence les épreuves aussi douloureuses et condamnables des chrétiens… ?

70ème anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau

Avertissement :

J’ai beaucoup hésité avant de publier cette chronique, rédigée dimanche dernier. J’avais peur de blesser les Juifs. J’ai conscience de l’horreur sans nom du génocide dont ils ont été victimes. Je perçois leur hantise que de telles atrocités ne se renouvellent, et je comprends le parallèle, en raison d’un certain laxisme ambiant, qu’ils font avec les années trente qui ont précédé ce drame, unique dans l’histoire par son ampleur.

Oui, tout cela je le comprends. Mais, on le lira dans cette chronique, je reproche à l’orateur qui a rappelé ces faits lors de cette cérémonie, à Lyon, de n’avoir eu aucun mot, aucune parole, pour les autres victimes, hier et aujourd’hui, de la folie des hommes.

J’ai bien peur que l’humanité ne soit condamnée à jamais à vivre dans la violence. Et cependant nous pouvons, chacun d’entre nous, là où nous sommes, refuser la fatalité de cette violence et être les messagers de la Paix.

Ce n’est pas en ressassant le passé, en nous plaçant en victimes uniques, exclusives que nous construirons ce monde plus fraternel auquel nous aspirons tous.

A l’issue de la cérémonie, un porte-drapeau m’a dit ceci : « Ils n’ont que la haine, à la bouche ! » Or, la haine, la rancœur, la rancune ne sont jamais porteuses de paix.

Cérémonie du 25 janvier à Lyon :

Il fait froid, en ce dimanche 25 janvier, place Bellecour, à Lyon, où nous commémorons le 70ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau. Le vent du nord fouette les visages. Mais comment pourrions-nous nous plaindre, quand nous pensons à toutes ces victimes innocentes – hommes, femmes, enfants – qui ont été exterminées dans ce camp pour le seul crime d’être juifs ?!…

Oui, souffrir du froid et du vent, le temps d’une cérémonie, n’est rien à côté de toutes ces souffrances innommables de six à sept millions de Juifs morts en déportation.

Il faut garder en mémoire ces crimes et tout faire pour éviter leur retour. Mais…

Mais j’avoue être surpris et contrarié par le discours enflammé du Président de l’Amicale des déportés d’Auschwitz et des camps de Haute Silésie. En un mot, il reproche à nos responsables politiques une certaine inertie face à l’augmentation des actes antisémites. Ils les accusent de ne pas prendre la mesure de la gravité de la situation.

Je comprends son inquiétude. Il est lui-même un rescapé de ce camp de la mort. Il est donc bien placé pour parler de tout cela.

Mais je regrette qu’il ne prêche que pour sa paroisse, que pour les Juifs, et qu’il se limite aux victimes juives de la barbarie nazie.

Je regrette qu’il n’ait eu pas le moindre mot pour les tziganes, les homosexuels, les handicapés, moins nombreux certes que les Juifs, mais qui ont connu le même sort.

Je regrette qu’il n’ait pas eu le moindre mot non plus, pour tous les ennemis du Reich, rayés du monde des vivants, et dont il ne reste que les ombres errantes emportées dans l’anéantissement des camps « Nuit et brouillard ».

Oui, j’aurais aimé que notre orateur en colère évoque ces victimes innocentes que je viens de citer. Qu’il évoque aussi le génocide dont ont été victimes un million et demi d’Arméniens, en 1915.

Et j’aurais aimé qu’il ait une pensée, un mot seulement, pour toutes les victimes de la folie des hommes et des guerres, dans notre monde d’aujourd’hui.

Un mot pour ces vingt millions – oui, je dis bien, vingt-millions ! – de réfugiés qui vivent – ou survivent – dans l’inconfort et la précarité de tentes de fortune, glaciales ou étouffantes, selon les pays et les saisons.

Un mot enfin pour ces cent mille chrétiens qui meurent chaque année pour leur foi.

Les Juifs ont connu l’enfer – c’est indéniable – mais ils ne sont pas les seules victimes, hélas, de la folie et de la barbarie des hommes.

Aujourd’hui, nous sommes tous – Juifs, chrétiens, musulmans, athées, simples citoyens du monde– menacés par un terrorisme aveugle et sans pitié.

Ne ressassons pas un passé dont nous ne pouvons rien changer, mais regardons l’avenir avec confiance. Tournons notre regard vers la pureté du ciel et puisons notre Espoir dans le vol des colombes porteuses des rameaux d’olivier, des rameaux de la Paix !

Oui, ce monde fraternel nous nous rêvons tous est possible. Il ne dépend que de nous !

Quels lendemains pour les manifestations de ce dimanche 11 janvier 2015 ?…

A l’heure où des centaines de milliers de personnes défilent à Paris et dans de nombreuses villes de France, avec la présence d’une cinquantaine de chefs d’Etat, je ne voudrais pas jouer les rabat-joie, et pourtant il me semble important d’apporter de nombreux bémols.

Je comprends et partage l’indignation du plus grand nombre, à la suite des massacres de ces derniers jours, la volonté de manifester sa solidarité avec les victimes et leurs proches, et de lancer un appel à l’arrêt de la barbarie.

Mais je me méfie toujours de l’enthousiasme des foules et m’interroge sur les lendemains qui suivent ces manifestations.

Les foules sont versatiles et bien souvent victimes d’habiles manipulateurs. Parmi les dizaines de milliers de Parisiens qui offrirent un accueil triomphal au général de Gaulle le 25 août 1944, sur les Champs Elysées, un bon nombre était venu, quatre mois plus tôt, le 26 avril, applaudir avec enthousiasme, le maréchal Pétain en visite à Paris. Les hommes et les foules oscillent au gré des vents de l’Histoire.

En mai 1958, Européens et musulmans, emportés dans un même élan et un même espoir, fraternisaient sur le forum d’Alger. Inutile de rappeler combien cet espoir fraternel fut récupéré puis trahi par un homme dont je tairai le nom. Trahison qui entraîna des dizaines de milliers de morts… Trahison dont cinquante ans après l’Algérie et la France portent les stigmates.

Qu’en sera-t-il de la fraternité entre les différentes communautés, entre les différentes cultures et religions, après l’enthousiasme de ce dimanche 11 janvier 2015 ? Que se passera-t-il lorsque la vague, la déferlante sera retombée ?…

Je voudrais simplement dire ici que je crains fort que la fraternité qui unit de si nombreux Français et étrangers, ne soit que de courte durée, après avoir été habilement récupérée par des hommes politiques, plus soucieux de leur popularité que de la France…

N’ayons pas peur des mots. Le problème que connaissent la France, l’Europe et le monde aujourd’hui, c’est la montée d’un islamisme pur et dur, prêt à tous les crimes pour imposer la charia au monde.

Je le sais – et je le répète – la grande majorité des musulmans ne sont pas des terroristes et n’aspirent qu’à vivre en paix. Mais nous le savons : ce ne sont pas les majorités qui font l’Histoire, mais les minorités.

Les islamistes étendent leur champ d’action, chaque jour un peu plus, dans le monde, et ils font régner la terreur là où ils sont.

Les chrétiens et tous les « mécréants » qui refusent de se convertir aux envoyés du Prophète, sont poursuivis et souvent exécutés – dans les pires conditions et après les pires humiliations – sans pitié.

Ces islamistes – je le répète – n’ont qu’un seul but, prendre le pouvoir partout, et ne reculent devant aucun crime pour parvenir à leurs fins. Et quand le fruit sera mûr, la majorité des musulmans – par peur, plus que par sympathie – se ralliera à eux, et la civilisation chrétienne occidentale retombera à l’heure des catacombes.

Je pose ici une question : les musulmans qui vivent dans notre pays, aiment-ils la France ? J’en doute après avoir vu brandir tous ces drapeaux algériens à Paris lors de la victoire de François Hollande aux présidentielles en 2012.

Chrétien de cœur, je condamne tous les fanatismes, et je souhaite des relations fraternelles entre tous les hommes de la terre – tous les hommes de « bonne volonté » – qui, pour moi, sont tous mes frères, quels qu’ils soient et quelles que soient leurs religions et leurs croyances.

J’essaie – bien imparfaitement – de mettre mes pas dans ceux de ce Jésus dont les Evangiles nous montrent l’Amour et la Générosité sans limites, et qui est mort sur la croix sans avoir perdu aucun des siens, sans avoir fait verser la moindre goutte de sang. L’Eglise des croisades et de l’Inquisition, entre autres, s’est bien éloignée de ce chemin, je le reconnais.

Je souhaite bien évidemment vivre en paix avec tous les musulmans. Mais – à la différence de Jésus – Mahomet a été un chef de guerre et a voulu imposer sa religion au monde par les armes.

Doit-on pour autant condamner à jamais l’Islam. Le drame, c’est que, si l’Eglise a connu son Moyen-Âge, l’Islam n’en n’est toujours pas sorti et les événements contemporains ne laissent pas penser qu’il veuille en sortir.

La naïveté, l’angélisme – voir la lâcheté – dont font preuve nos gouvernements successifs, nous préparent de redoutables lendemains. Les manifestations monstres d’aujourd’hui masquent la tension de plus en plus forte entre un islam conquérant et une chrétienté inconsciente.

Je précise pour finir que je n’appartiens à aucun parti politique et ne défend aucun d’eux. Je suis un chrétien et un Français, qui aime la France et qui partage sa devise : LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, en accordant, le lecteur s’en doutera, la plus grande place à la FRATERNITE.