par Henri LAFFORGUE | Avr 10, 2021 | Actualité
La crise sanitaire : Je refuse de polémiquer ici sur la façon dont l’exécutif gère la situation sanitaire, depuis un an. Tous les reproches que nous pouvons lui faire sont bien connus, et il est inutile de les rappeler.
Toutefois, j’attirerai l’attention sur cette promesse faite, par le gouvernement, voici un an, d’augmenter de plusieurs milliers le nombre des lits dans les hôpitaux. Promesse qui n’a pas été tenue –de beaucoup s’en faut !- et dont on paie les conséquence aujourd’hui. Et j’éviterai également les commentaires sur tous les « couacs » de la vaccination !…
Pour en finir sur ce thème, j’ajouterai que je suis profondément révolté par la façon dont les Français sont infantilisés, et par le déni de démocratie dans lequel nous nous trouvons. Une très grave atteinte est portée au régime parlementaire.
L’Assemblée nationale et le Sénat sont devenus de simples chambres d’enregistrement, que le président de la République ne consulte plus. Nous venons d’en avoir encore un exemple flagrant, vendredi dernier, 2 avril, quand le Parlement a été invité à voter pour entériner des décisions prises la veille par le chef de l’Etat !…
Responsabilités individuelles : Je ne polémiquerai pas non plus à propos de l’opportunité ou non des confinements successifs. Mais j’estime –et là ce n’est pas la faute du gouvernement- que les Français ont une très grande part dans la responsabilité de l’explosion actuelle du Covid-19.
Une grande partie d’entre eux ne respectent pas les gestes barrières, ne mettent pas les masques, ne respectent pas les mesures de distanciation, se réunissent, font la fête sans les moindres précautions, et cela malgré toutes les mises en garde, etc.
Les Français sont bien connus pour leur individualisme et leur indiscipline. Et, sans la peur du gendarme, un grand nombre d’entre eux ne respecteraient pas les mesures décidées par le gouvernement.
Mais est-il normal de mobiliser des milliers de gendarmes et policiers, pour faire rentrer dans le rang tous ces contrevenants ? D’autant plus que, lorsque ces contrevenants se réunissent par centaines, les forces de l’ordre sont dans l’incapacité de tous les verbaliser… Je pose la question, mais je ne peux y répondre…
Et puis, pour en finir avec ce chapitre, j’évoquerai la stupidité la plus complète de certaines autorisations de déplacement dérogatoire, « pondues » par des bureaucrates, n’ayant aucun sens des réalités, et l’obligation –pour les pauvres « pékins » que nous sommes- de les suivre à la lettre, sous peine de d’être verbalisés.
Sécurité : Cependant il faut bien avoir conscience que pendant que le Covid-19 explose, en même temps, l’insécurité explose un peu partout en France.
Les forces de l’ordre, mobilisées pour la crise sanitaire, ne peuvent pas assurer, en même temps, la sécurité sur l’ensemble du territoire, et notamment dans les quartiers sensibles.
Il se passe rarement de semaines, voire de jours, sans qu’il y ait de violentes agressions –parfois mortelles- des élus gravement menacés, des voitures, des bus, du mobilier urbain incendiés, etc., et tout cela en tout impunité, et avec, la plupart du temps, le silence des médias.
Quand les auteurs de ces délits sont appréhendés, leur convocation à comparaître devant la justice est très souvent reportée aux calendes grecques et, quand ils comparaissent, leurs peines sont souvent minimes…
Les réseaux de drogue prospèrent à l’envie et, chaque fois que l’un d’eux est démantelé, ce sont de violentes représailles contre la population, contre les élus et contre les forces de l’ordre.
La situation est dramatique. Je ne fais qu’exposer des faits et suis, là encore, incapable d’y apporter des solutions.
Je dirai simplement, pour finir, que nous payons des décennies d’économies dans les domaines, entre autres, de la santé et de la sécurité. Le laxisme des gouvernements successifs, a conduit à une réduction drastique des effectifs de gendarmes et de policiers.
D’un tempérament plutôt optimiste, j’avoue ici ma profonde inquiétude pour notre avenir. La France est en pleine déliquescence. Qui sera capable, demain, de la relever ?…
par Henri LAFFORGUE | Fév 8, 2021 | Actualité, Réflexions diverses
Mes lecteurs l’auront constaté, je me suis abstenu, jusqu’à présent, de toute chronique sur la sur la gestion de la crise sanitaire que nous connaissons.
Pourquoi ? Avant tout par humilité face un mal de la plus grande complexité, parce que j’estimais que je manquais de compétence pour en parler, et enfin parce que je refusais –à propos des acteurs qui gèrent cette crise- de « tirer sur l’ambulance », pour parler familièrement.
Je mesure, en effet, combien la tâche du gouvernement est difficile aujourd’hui, et je sais combien la critique est facile.
Cependant je refuse de me taire plus longtemps et je tiens à formuler ici plusieurs reproches à au gouvernement, aux médias, aux réseaux sociaux et à tous les scientifiques de « pacotille » qui y monopolisent la parole.
– Reproches sur la série de mensonges que les membres du gouvernement ne cessent de nous « déverser » depuis bientôt maintenant un an. Mensonges sur les masques. Mensonges sur les tests. Mensonges sur les vaccins et promesses rarement tenus sur toutes ces questions. Les Français ne sont plus des enfants et ont droit à la vérité. Comment pourraient-ils encore faire confiance à un gouvernement qui ne cesse de leur mentir ?!…
– Mépris de la démocratie en prolongeant l’état d’urgence, en muselant le parlement et en décidant tout par ordonnances.
– Mépris des citoyens quand Emmanuel Macron, en dénonçant, le 21 janvier dernier, la défiance des Français et « une espèce de traque incessante à l’erreur » déclare : « Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs. » Il oublie simplement de dire que les Français sont las mensonges dénoncés ci-dessus et des mesures contre la crise qui se contredisent du jour au lendemain.
– Reproches envers le gouvernement d’avoir créé pas moins de treize comités –qu’on peut appeler « Théodule »- au noms ronflants, aussi inefficaces les uns que les autres, avant de faire appel, finalement, à un cabinet américain pour gérer la stratégie relative à la vaccination anti Covid-19.
Deux mots, maintenant, à propos des médias, des réseaux sociaux, et de tous ces pseudos scientifiques, virologues, médecins et autres, imbus de leur science, donnant des leçons péremptoires, contradictoires, et prétendant tout savoir.
Je les accuse de répandre la peur dans la population. Face à une telle pandémie, la première chose est de rester très modeste. Il y a eu d’autres pandémies dans l’Histoire –et même dans l’Histoire récente- les médias n’en parlaient pas et les réseaux sociaux n’existaient pas. Ce n’était peut-être que mieux.
Il y avait bien sûr des morts. Sans doute davantage qu’en temps normal. Mais ces pandémies s’intégraient peut-être plus facilement dans la fatalité d’une humanité se sachant mortelle. Et puis, ces pandémies finissaient par passer, naturellement ou grâce à la découverte de vaccins.
Je sais : il y a aujourd’hui un autre vecteur inquiétant à prendre en compte : c’est la mutation rapide du virus. Cette mutation, bien sûr, rend plus difficile son combat. Mais j’ai la conviction que nous en viendrons à bout.
J’ai conscience d’être très critique dans cette chronique et, bien évidemment, mes lecteurs ont toute la liberté pour la partager ou non.
Mais, pour conclure, je voudrais faire partager au plus grand nombre l’Espoir et l’optimisme inébranlables que je porte en moi, et ma conviction que nous sortirons de cette crise –et peut-être bientôt avec l’arrivée des vaccins.
Réflexions trouvées sur Internet à propos du Covid…
1 an de Covid, on a de quoi faire un bilan mondial :
1,6 millions de décès (prétendus Covid) pour 78 millions de décès, toutes causes confondues, chaque année dans le monde.
Seulement 2 % de décès en plus, qui ont changé la face du monde, contre 98 % de décès qui ne comptent plus. 1,6 millions de morts pour 7,8 milliards d’habitants soit 2 décès Covid sur 10 000 personnes.
Imaginez un village de 5 000 personnes à qui nous aurions enlevé toutes les libertés et que nous aurions totalement détruit économiquement, pour une seule personne décédée d’un nouveau virus en 1 an !
Imaginez le cimetière de ce même village avec 150 funérailles dans l’année, sans que rien ne change, mais un seul décès qui aura modifié la vie de tous ces habitants.
Sans compter que nous n’avons même pas la certitude que ce seul décès soit lié à ce virus.
Ça laisse songeur, n’est-ce pas ?…
par Henri LAFFORGUE | Oct 30, 2020 | Actualité
La France, cette France que nous aimons tous, pour la Liberté de laquelle tant de nos Anciens ont donné leur vie, et pour laquelle tant des nôtres se sont battus, cette France traverse de terribles épreuves.
Non seulement elle est victime – comme tous les pays du monde – d’une pandémie sans précédent dans l’Histoire, aux conséquences incalculables, dont ignorons la durée et dont nos enfants et petits-enfants paieront sans doute pendant de longues années les « pots cassés » !…
Mais il y a plus : elle connaît maintenant un recrudescence d’un terrorisme aveugle qui frappe n’importe où, n’importe quand, n’importe qui, et dont personne n’est l’abri.
D’un naturel optimiste, je refuse la désespérance et je voudrais faire partager à tous mes raisons d’espérer.
Tôt ou tard, les scientifiques enrayeront cette crise du Covid-19, trouveront un vaccin et en viendront à bout. Certes le prix à payer sera colossal, mais j’ai bon espoir dans solidarité nationale et intergénérationnelle, pour rendre plus supportables les dommages provoqués par cette pandémie.
Quant au terrorisme, c’est une guerre asymétrique, dans laquelle notre faiblesse – mais aussi notre honneur ! – est de respecter les lois de la guerre, face à un ennemi qui ne les respecte pas.
A défaut de totalement l’éradiquer, nous pouvons l’endiguer. Avec une bonne dose de volontarisme et de courage politique, on pourrait mettre des moyens matériels, humains et législatifs en adéquation avec la réalité.
Il faudrait notamment renoncer aux décennies de laxisme de tous nos gouvernements successifs. En durcissant nos lois et en commençant par emprisonner systématiquement tous les fichier « S », et en mettant un terme aux vagues migratoires qui amènent sur notre sol des individus qui n’aiment pas notre pays, en cherchent tous les avantages, et se retournent parfois contre nous.
Enfin, il faut éviter la tentation de tomber dans un cycle de vengeance stérile et qui ne pourrait que nous conduire à une guerre civile. Je l’ai souvent dit, les musulmans vivant en France doivent se plier à nos lois et ne pas nous imposer les leurs. La sauvegarde de notre identité nationale dépend de cette condition. Mais je refuse cependant de considérer tous les musulmans comme des terroristes en puissance et je pense que, s’ils le veulent, nous pouvons vivre en bonne intelligence avec eux.
Covid-19. Terrorisme. Ne cédons pas à la stérilité du désespoir. Montrons-nous dignes de nos Anciens qui ont su se relever après la terrible débâcle de 1940 !