Crack à Paris : l’art de déplacer les problèmes !

Depuis des années, plusieurs dizaines de toxicomanes pourrissent la vie la vie des habitants de quartiers de Paris, dans lesquels ils se sont installés.

Dangereux pour eux-mêmes, ils sont également dangereux pour leur voisinage – habitants et commerçants – qui voient leur sécurité menacée.

Incapables de résoudre de façon pérenne ce dramatique problème, l’Etat et la Mairie de Paris n’ont trouvé, jusqu’à présent, que des solutions temporaires, qui consistent à déplacer de quartier en quartier ces toxicomanes, et à ouvrir de salles de consommation à moindre risque (SCMR) appelées également « salles de shoot ».

Ainsi, après avoir été déplacés du secteur de Stalingrad au Jardin d’Eole, dans le 19° arrondissement, ces toxicomanes ont été installés, ce vendredi 24 septembre, par 200 policiers, à 2 km de là, à la Porte de la Villette, au nord-est parisien, à la lisière d’Aubervilliers et de Pantin (Seine-Saint-Denis) quartier confronté déjà à tant de misère.

Pour empêcher que ces toxicomanes aillent en Seine-Saint-Denis, un double mur en parpaings a été construit dans la foulée. Cette opération a été menée par la Préfecture de police, sur instruction du Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Quand les autorités responsables se décideront-elles à prendre le problème à bras le corps et à mettre fin à ces atermoiements stériles et à chercher une solution pérenne ?!…

De toute évidence, ces drogués sont des malades, aussi pourquoi n’installerait-on pas dans une zone rurale à choisir, un établissement où les soigner, de gré ou de force, avec médecins, infirmiers, addictologues, psychologues, etc. ?…

Les préfets ont le pouvoir de placer d’office dans des établissement psychiatriques des personnes dérangées mentalement, dangereuses pour elles-mêmes et pour la société. Pourquoi n’utiliseraient-ils pas ce pouvoir pour imposer des cures de désintoxication à ces toxicomanes ?

Ces cures peuvent durer des mois, voire deux ou trois ans et demanderont, ensuite un suivi pour être éviter les rechutes.

Il y a, bien sûr, le cas des toxicomanes étrangers. Mais commeE le disait Michel Rocard, la France n’a pas pour mission d’accueillir toute la misère du monde, et il convient donc que ces derniers soient renvoyés dans leurs pays d’origine.

Il est enfin un élément qui, à ma connaissance, n’est jamais pris en compte. Celui des proches de ces toxicomanes.

Dans bien des cas, les parents et les familles, ne sont pas responsables des désordres de leurs enfants ou des membres de leur fratrie. Et souvent les toxicomanes coupent complètement les ponts avec eux et refusent toute aide de leur part pour sortir de leur addiction.

Un exemple devrait inspirer tous ceux qui veulent sortir un proche de la drogue. C’est celui du fils de Joe Biden, Hunter Biden. Alors qu’il connaissait une véritable descente aux enfers, avec la drogue, l’alcool, le sexe, son père de l’a jamais abandonné. Il lui téléphonait deux fois par jour et son amour débordant a permis sa résurrection.

Aussi, il faut bien avoir conscience que la compétence et le dévouement du corps médico-social, risquent de ne jamais suffire à tirer ces malades de leur addiction.

Il est impératif d’ajouter aux thérapies proposées, une parcelle d’Amour, que seuls des parents et des proches sont en mesure d’apporter. Le résultat n’est pas acquis d’avance mais l’opération doit être tentée. L’exemple de Joe Biden et de son fils le prouve.

D’aucuns verront là les rêves d’un idéaliste coupé de la réalité. Pourtant la grandeur des hommes n’est-elle pas de réussir donner vie à leurs rêves les plus fous et les plus beaux ?!…

La tentation du djihad

Toutes les personnes qui ont un peu de sensibilité en ce monde sont bouleversées par l’engagement de ces adolescents – souvent sans problèmes – qui, du jour au lendemain, quittent tout pour aller combattre en Syrie.

Personnellement, cela me bouleverse, mais j’avoue que cela ne m’étonne qu’à moitié et que – si je condamne cet engagement – j’éprouve une certaine admiration pour ces jeunes.

Car enfin, quels idéaux, quels exemples proposent aux jeunes notre société occidentale ? L’argent, le sexe, la drogue et toute une kyrielle de biens matériels, valeurs sur lesquelles on ne construit pas une vie, et dont des jeunes assoiffés de pureté, désirant servir, se détournent avec courage.

Ils décident alors de tout quitter et se mettent au service de grandes causes pour lesquelles ils sont prêts à risquer, voire à donner leur vie.

Malheureusement ces jeunes qui s’engagent dans la guerre pour renverser une dictature, n’ont pas conscience que, s’ils réussissent, cette dictature sera remplacée par celle d’une charia inhumaine, machiste et qui réduit la femme en esclavage.

Ils s’imaginent servir Dieu alors qu’ils servent le diable.

Oui, je veux croire que beaucoup parmi ces jeunes qui vont faire la guerre en Syrie ont un cœur pur et sont victimes de l’endoctrinement de maîtres à penser dévoyés qui abusent de leur candeur et de leur générosité.

Rappelons-nous : il y a soixante-dix ans, dans la nuit de l’Occupation, des adolescents, guidés par de bons maîtres, ont eux aussi risqué et donné leur vie pour la Liberté de tous. Mais d’autres, tous aussi courageux, dans de mêmes collèges parfois, se sont laissés influencés et abusés par des professeurs fascistes, se sont engagés dans l’armée allemande et sont allés mourir dans les plaines de Russie…

La faute de ces mauvais choix, hier comme aujourd’hui, tient non pas à l’esprit de ces adolescents, mais à ceux qui profitent de leur enthousiasme, de leur manque de maturité et de leur candeur, pour les entraîner sur de mauvais chemins…

Il est donc URGENT que notre société, nos médias, nos dirigeants proposent de vraies valeurs à notre jeunesse pour que nos adolescents ne soient plus victimes de chimères mortifères et mettent leur énergie au service la JUSTICE et de la PAIX.

L’origine de bien des conflits qui déchirent notre monde est l’injustice ou le sentiment d’injustice, aussi tous ceux qui œuvrent pour la JUSTICE œuvrent pour la PAIX

Viol et assassinat d’Agnès Marin : fiction et réalité…

Le petit village du Chambon-sur-Lignon et la France tout entière sont bouleversés par le viol et l’assassinat d’Agnès Marin, cette collégienne de 13 ans. Une famille connaît un deuil cruel.

Mathieu, le meurtrier, un jeune collégien de 17 ans, avait déjà été inculpé pour un viol sur mineure en août 2010.

Ce drame soulève une nouvelle fois la question des lenteurs de la justice et du maintien liberté de certains criminels : pourquoi ce jeune, qui avait été inculpé en août 2010, n’avait-il pas encore été jugé et placé dans un centre de détention adapté ?…

Il soulève également la question de la récidive et des expertises psychiatriques. On pose aux psychiatres des questions auxquelles nul ne pourra jamais répondre : comment savoir si un criminel n’est plus dangereux, est guéri et ne recommencera pas ?…

Enfin, nous savons tous que les suivis psychiatriques imposés à certains, très souvent ne se font pas, faute de moyens.

Nos responsables politiques devront répondre à ces questions, mais je voudrais ici en poser d’autres.

Je veux parler de la violence des jeux vidéo, de nombreux films, et de la banalisation de la pornographie. Dès leur plus jeune âge, les jeunes baignent dans cette atmosphère immorale, malsaine et pernicieuse.

Au point qu’ils ne font plus la différence entre la fiction et la réalité, au point qu’ils ne sont plus retenus par la moindre barrière morale.

Les parents et les éducateurs ont une lourde responsabilité dans les crimes que nous rapportent chaque jour les journaux.

Mais plus que les parents encore, les responsables d’un grand nombre de dérives de nos adolescents, sont ceux qui commercialisent ces jeux, ces films, et tous les médias qui rapportent chaque jour des crimes et des scènes de guerre.

Nous avons deux petits-enfants de 5 et 3 ans. Ils viennent souvent chez nous. Là nous jouons avec eux au jeu de l’oie, aux petits chevaux, aux dames. Nous leur lisons ou racontons de saines histoires et, quand nous leur mettons des dessins animés, c’est pour regarder « Choupi et Doudou », la « Panthère rose », « Boule et Bill », « Tintin au Tibet » et autres.

Bref, des dessins animés dans lesquels il n’y a pas de scènes de violence, ni de viol. Pas des scènes de guerre. Pas de sang.

D’aucuns diront que nous sommes ringards. Je ne crois pas.

La personnalité du petit l’homme se forge dès ses premières années. Et c’est en baignant dès le plus jeune âge dans une atmosphère harmonieuse d’amour et de fraternité, qu’il deviendra un être droit, honnête et respectueux des autres.

Bien évidemment cela n’empêchera pas certains de sombrer dans la délinquance, la drogue et le crime. Il est, hélas, des adultes qui rejettent les valeurs apprises dans leur enfance. C’est là la rançon de la liberté.

Mais cela limitera le nombre des dérives à l’heure de l’adolescence.

Au nom de la sacro-sainte liberté, la censure est interdite et pourtant tout n’est pas bon pour les enfants. Loin de là.

Il appartient bien sûr aux parents de faire cette censure. Mais, bien souvent – trop souvent ! – pris par le temps et la fatigue, ils adoptent la solution de facilité et laissent leurs enfants jouer à la guerre sur leurs consoles ou regarder n’importe quoi à la télévision.

Et il y a de plus en plus de familles monoparentales dont le responsable n’a plus le temps de veiller aux activités de ses enfants.

Je prétends donc que les créateurs de jeux violents, les producteurs de certains films qui banalisent la cruauté et la barbarie, les médias – TV et radios – qui se repaissent de scènes morbides ou qui incitent à la débauche avec des numéros de téléphone où joindre des prostituées, ont une grande part de responsabilité dans les drames de notre triste époque !…

Pour finir, je rappellerai que les habitants de ce petit village du Chambon-sur-Lignon si cruellement marqué aujourd’hui, ont sauvé un très grand nombre de juifs pendant la dernière guerre.

C’est cette image de dévouement aux autres, avec tous les dangers qu’il comportait, que je veux garder. Et qu’il faut garder. C’est cet exemple de fraternité courageuse qu’il faut avant tout rappeler.

Viol d’une adolescente par des mineurs en plein jour à la Part Dieu …

Quatre adolescents âgés de 14 à 16 ans ont imposé une fellation à une jeune fille de 14 ans, mercredi dernier, en plein jour, devant la gare de la Part Dieu, à Lyon. Une dizaine d’autres – dont un enfant de 6 ans, assistaient à la scène. Certains la filmaient avec leur téléphone portable.

Je ne suis pas certains que ces jeunes aient conscience de la gravité de leurs actes.

En effet, nous vivons dans un monde dans lequel il n’y a plus de morale, dans lequel Bien et Mal sont confondus, dans lequel des adolescents de plus en plus jeunes transgressent des interdits pour la bonne raison qu’il n’y a plus d’interdits.

Les médias, la littérature, le cinéma et les arts en général, se complaisent dans le médiocre, quand ce n’est pas le morbide, la scatologie et la pornographie, exacerbent les instincts et les passions, et ont une grande responsabilité dans toutes ces dérives.

Il n’y plus de barrières entre les fantasmes les plus dangereux et leur concrétisation.

Un retour à la morale est urgent. La morale doit s’enseigner dès le plus jeune âge, dans la famille et à l’école. Elle doit avant tout apprendre le respect de l’autre. Et le meilleur enseignement ne tient pas dans des prêches – souvent hypocrites : « faites ce que je dis, pas ce que je fais » – mais dans l’exemple donné.

Malheureusement, l’exemple donné par les plus haut placés dans notre société est bien souvent totalement amoral.

Quels idéaux propose notre société aux jeunes d’aujourd’hui si ce n’est l’argent, le sexe, la drogue ? Pour lutter contre le laxisme, le relâchement des mœurs et l’abandon de toute morale, nos hommes politiques ne connaissent que la répression et la peines de prison. Force est de reconnaître la faillite totale d’une telle stratégie.

Il est urgent de mettre un frein à l’individualisme général, et de redonner aux jeunes des idéaux de service et des valeurs altruistes. C’est le seul chemin pour éviter que des jeunes filles continuent à se faire violer le plus naturellement du monde par des jeunes sans morale.

Remise en liberté de trois trafiquants de drogue…

Si j’ai approuvé la colère des magistrats à propos des accusations lancées contre eux par Nicolas Sarkozy lors de l’assassinat de Laëtitia Perrais à Pornic, je trouve absolument lamentable la remise en liberté de trois trafiquants de drogue, par un juge des libertés et de la détention à Draguignan, la semaine dernière.

Ces trois individus risquaient dix ans de prison. La police les avait interpellés à un péage, alors qu’ils transportaient 1,3 kg de cocaïne dans leur voiture.

Le juge des libertés a déclaré qu’ils seraient convoqués ultérieurement pour être jugés ! De qui se moque-t-il ?!… On imagine bien, maintenant qu’ils sont repartis dans la nature, que ces trois individus dangereux vont se présenter devant la Justice !!!

Cette décision dénote de la part de ce juge un mauvais esprit déplorable et lourd de conséquences. Dans ce cas, oui, j’estime que ce juge qui ramène à néant les efforts de la Police, devrait être sanctionné.