A propos des flux migratoires…

Nos gouvernants ne cessent de repousser de mois en mois, une loi, absolument nécessaire pour réguler l’immigration en France.

La prochaine prévue devrait être débattue à l’automne.

Hélas ! – sans faire de mauvais esprit – nous savons à l’avance, que tous les députés et toutes les associations de gauche et d’extrême gauche – favorables à l’accueil sur notre sol plus grand nombre d’immigrés – feront retirer de cette loi tous les éléments qui lui permettraient un minimum d’efficacité.

Si la France a toujours fait preuve – et doit toujours faire preuve – de la plus grande humanité avec tous nos frères de la terre dans la misère, il me semble qu’il serait juste qu’elle sélectionne celles et ceux qui veulent s’installer sur notre sol.

Et la première chose – fondamentale – serait que cette sélection se fasse au niveau de nos ambassades, dans les pays étrangers. En effet, cette sélection se fait actuellement sur notre territoire, et il est pratiquement impossible de renvoyer les migrants qui n’ont pas droit à s’installer en France.

Il est bien évident que, en vertu du droit d’asile, nous avons le devoir d’accueillir toutes les personnes dont – pour maintes raisons – la sécurité et la vie sont menacées dans leur pays. Mais savons que nos ambassadeurs sont les plus aptes vérifier – avec le plus d’exactitude possible – si les demandes d’asile sont justifiées, car nous savons qu’il y a beaucoup de fraude.

Par ailleurs, à côté de ce droit d’asile fondamental – dont le respect fait la grandeur la France – la loi doit fixer des critères impératifs d’immigration. Comme le dit, jadis, Michel Rocard, nous ne pouvons accueillir toute « la misère monde !

Nous ne devons en finir avec une immigration « subie » et en revenir à un immigration « choisie ».

Il faut impérativement fixer des listes de métiers et de professions dont avons besoin en France, dans des secteurs précis. Il faut également permettre à des jeunes de venir faire des études sur notre sol, pour repartir ensuite, dans leurs pays respectifs, afin d’enrichir ces pays de leurs connaissances et de leurs expériences, et de participer à leur développement. Ce ne sont là que quelques exemples, mais il y en bien d’autres.

Il faut aussi établir des titres de séjour limités dans le temps, renouvelables et qui, pour donner droit à une naturalisation, seront conditionnés à une certaine durée sur notre sol, à la connaissance du français, des fondamentaux de notre histoire, et au respect de nos mœurs et de notre civilisation judéo chrétienne, etc.

Se pose la question des métiers dits en « tension » dans lesquels travaillent au « noir », depuis plusieurs années, des migrants. Doit-on les régulariser ? La question mérite d’être débattue. Mais pourquoi ne pas exiger, pour les naturaliser, qu’ils apprennent, comme indiqué précédemment, notre langue, les points remarquables de notre histoire nationale, et qu’ils se plient respect de nos mœurs et notre passé judéo chrétien ?…

Nous devons absolument exiger des migrants qui viennent sur notre sol, qu’ils s’intègrent et adoptent nos valeurs ;

Nous en avons conscience, la régulation des flux migratoires exige une politique européenne, voire internationale. Quand des vagues de migrants, victimes de passeurs attirés uniquement par l’argent, et avec la complicité d’ONG toujours prêtes à les accueillir, arrivent par bateaux surchargés sur les côtes méditerranéennes, certes nous avons le devoir de leurs porter secours, lors des naufrages fatals. Mais, l’Europe, me semble-t-il, doit se mettre d’accord pour refuser l’angélisme actuel, et refouler dans leurs pays d’origine, tous ces étrangers qui n’ont pas le droit de s’installer sur notre continent.

Mesure sévère, j’en conviens. Qui heurte ma sensibilité mais qui, j’en suis sûr, quand elle aura été mise en place et sera connue des volontaires à l’exil, mettra fin à ces arrivages sans nombres !

Voilà, en quelques mots, quelques idées générales, qui mériteraient d’être développées. Je n’en dirai pas plus et je refuse d’accompagner cette chronique de chiffres et de statistiques, pour ne pas l’alourdir, car c’est le fond qui m’intéresse, et les chiffres chacun peut les trouver sans peine.

J’ai essayé de lancer ici quelques pistes, tout en étant conscient de la complexité d’un problème qu’on doit s’efforcer d’appréhender avec rigueur et aussi humanité, pour lequel une approche uniquement française ne peut suffire, et qui doit s’accompagner de politiques européennes et internationales.