La révolution « transgenre »…

Pendant des millénaires et jusqu’à ces dix dernières années, les êtres humains naissaient hommes ou femmes, avec un sexe mâle ou femelle. Une minorité d’entre eux était portée vers l’homosexualité.

Il faut reconnaître que les homosexuels furent, et sont encore, très souvent et très injustement, persécutés.

Il peut sembler juste, aujourd’hui, qu’un couple homosexuel – homme ou femme – ait une reconnaissance légale et des garanties en cas de maladie ou de décès, de l’un de ces deux membres, mais cette union n’aurait jamais dû s’appeler « mariage ».

Le nom « mariage », en effet, aurait dû être réservé à l’union d’un homme et d’une femme en vue de procréer. Mais le législateur a donné la possibilité aux couples homosexuels (hommes ou femmes), aux hommes seuls ou aux femmes seules de mettre au monde des enfants par PMA (Procréation Médicale Assistée) ou GPA (Gestation Pour Autrui).

Nos gouvernant et nos médecins – violant les lois éternelles de l’éthique – ont considéré comme permis tout ce qui est techniquement et artificiellement possible.

Une étape scandaleuse, et de la plus grande gravité, vient d’être franchie, voici quelques jours, avec une circulaire de 11 pages publiée au Journal Officiel, par Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education nationale.

A le croire, en effet, et à croire ses acolytes, nous ne sommes pas déterminés « homme » ou « femme », par notre « sexe » biologique, mais par notre « esprit » ou par notre « environnement ». C’est ainsi, qu’au nom de la sacro-sainte liberté, cette clique de « foldingues » ordonne aux enseignants de permettre aux enfants des écoles – dès leur plus jeune âge – de changer de sexe biologique et devenir « transgenres » !…

Pour être plus clair, un petit garçon ou une petite fille peuvent, très jeunes – dès la maternelle ! – se sentir une attirance pour un sexe opposée à leur sexe biologique. Il ne faut donc surtout pas les détourner de cette attirance, et il faut les inviter, en tout premier, à féminiser ou « masculiniser » leur prénom.

Outre Atlantique, où est apparu cet engouement chez les progressistes, il a fallu se pencher – dans les collèges et dans les universités – sur les toilettes pour les « transgenres ». Des garçons qui se sentaient « filles » dans leur esprit, ont demandé à utiliser les toilettes réservées à ces dernières. Pour mettre fin à la polémique interminable qui a suivi cette demande, Barack Obama a imposé des toilettes « neutres ». Puis Donald Trump, dénonçant les garçons transgenres comme de vulgaires voyeurs, les a renvoyés aux toilettes désignées par leur sexe biologique !!!…

Apparu en France récemment, cet emballement est le fruit d’une démesure diabolique et se revendique de la « Liberté ». Ainsi, Jean-Luc Mélenchon n’a pas hésité à proclamer à la tribune de l’Assemblée nationale : « La liberté, c’est de se posséder soi-même ; c’est d’être créateur de soi ».

Pour que son corps soit en conformité avec les sollicitations de son esprit, une femme suivra donc un traitement hormonal qui lui fera pousser la barbe ; un homme prendra d’autres hormones pour faire disparaître sa pilosité ; l’un et l’autre demanderont des opérations chirurgicales pour supprimer leurs organes génitaux naturels, et les remplacer par des apparences d’organes de l’autre sexe.

Les uns et les autres suivront des séances d’orthophonie pour rendre leur voix plus basse ou plus aiguë.

Après les Etats-Unis, cette vague transgenre a touché également la Suède. Le ministère de la santé a financé la création de services hospitaliers, qui pratiquent les changements de sexe. Les patients concernés sont dans leur grande majorité des adolescents.

Arrivés à l’âge adulte – selon certaines statistiques – beaucoup de « transgenres » regrettent leur décision, qui malheureusement est irréversible. Beaucoup accusent psychiatres, chirurgiens et autres spécialistes, d’avoir cédé à un caprice d’enfant ou à une illusion de jeunesse.

Le mal-être de ces transgenres, qui se sentent désormais enfermés dans un corps qui n’est plus le leur, se traduit par des crises d’angoisse, des dépressions, des cancers et d’autres pathologies graves !…

Voilà donc le chemin que propose notre Ministre de l’Education nationale aux quelque 12 millions d’élèves et étudiants de France, et aux quelque 1,2 du personnel qui les encadrent et dont il a la responsabilité !

Il s’agit de l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Ces mesures sont absolument diaboliques et sont d’autant plus condamnables qu’elles émanent du plus haut sommet de l’Etat !

Lettre ouverte à M. Vincent Peillon

Monsieur le Ministre, vous lancez à grands renforts de publicité une charte de la laïcité pour l’école, mais vous n’avez pas le courage de nommer le principal destinataire de cette charte.

A ma connaissance, ce ne sont ni les chrétiens, ni les juifs qui posent problème au respect de la laïcité, mais – appelons un chat un chat ! – ce sont les musulmans !

A la suite du laxisme de tous nos politiques – de droite comme de gauche – nous sommes confrontés à un islam conquérant qui se moque de nos traditions judéo-chrétiennes et cherche à s’imposer partout.

Malheureusement, énoncer cette vérité c’est se faire cataloguer de raciste.

Je l’ai dit et je le redis, pour moi nous sommes tous frères sur cette terre, et j’ai le plus respect pour tout homme quel qu’il soit.

Mais je ne saurais accepter que tel ou tel m’impose ses traditions, sa religion, comme le font malheureusement les musulmans sans que personne n’ose rien dire !

Au nom de la laïcité, M. Peillon, vous retirez du calendrier, à propos des vacances, le nom de nos fêtes chrétiennes, vieilles de près de deux millénaires, mais vous laissez imposer la viande hallal dans nos cantines, vous acceptez qu’on réintègre dans une crèche une employée voilée qui avait été licenciée, vous acceptez que des piscines municipales soient réservées exclusivement à des femmes, et tutti quanti !

Vous qui vous montrez si soucieux de la protection de nos enfants, vous ne craignez pas d’imposer dans nos écoles cette théorie du genre complètement aberrante, que toutes les personnes qui ont encore un peu de bon sens, condamnent et qui risque de briser à jamais l’équilibre de nos enfants !

Enfin je voudrais signaler que votre hostilité envers les religions, votre sectarisme bien connus, montrent une complète méconnaissance de ce que devrait être véritablement la Religion pour des personnes sensées.

Qu’ils soient croyants ou non, les hommes ont besoin de se rassembler sur des valeurs communes. Ces valeurs sont l’altruisme, la générosité, le partage, etc. Les religions sont porteuses de ces valeurs, bien davantage que votre laïcité insipide et sans convictions.

Dois-je vous rappeler que pour Cicéron un homme avec de la religion est un homme qui a des scrupules, qui se pose des questions ? Pour les Grecs et les Romains – à qui nous devons notre plus bel héritage – un homme religieux était un homme qui se demandait ce que les dieux attendaient de lui, ce qu’il fallait faire pour être dans le droit chemin.

Nos connaissances scientifiques nous donnent aujourd’hui une autre approche du monde, mais elles ne nous disent pas – et ne nous diront jamais – quel est le sens de la Vie. D’où nous venons et où nous allons.

André Malraux disait de l’Art, c’est « une éternelle réponse à l’interrogation que pose à l’homme son besoin d’éternité. » Nous pourrions dire la même chose des religions.

La société que vous proposez à notre jeunesse, est une société dans laquelle plus personne n’a le courage d’afficher ses convictions, une société qui, au nom de la neutralité et de l’objectivité, gomme toutes les différences et nous prépare pour demain un monde d’individus sans personnalité, sans courage, et prêts à tous les renoncements !

Je ne vous ferai pas l’injure de vous apprendre qu’un ministre est un « serviteur ». Or je me demande si vous et vos comparses du gouvernement êtes au « service de la France » ou au service d’idéologies et à la botte d’électeurs qui n’ont plus le sens de la Patrie !

Je vous prie de trouver ici l’expression de ma grande tristesse devant tout le mal que vous faites à notre jeunesse.

La théorie du genre et la destruction des fondements de notre civilisation…

Théorie du genre 2013-05-25

Il apparaît de plus en plus que le mariage pour tous est l’arbre qui cache la forêt.

Le but des socialistes est de détruire la famille et de soustraire les enfants à l’éducation de leurs parents pour les soumettre à celle de l’Etat.

Il faut « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » et « s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités » a dit Vincent Peillon.

Ce dernier a écrit : « Car toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise. » (Une religion pour la République, livre paru en 2010)

Son but est donc clair : gommer, faire disparaître nos deux mille ans de civilisation chrétienne et leur substituer une religion d’Etat, sans Dieu.

C’est vraiment le retour du bolchevisme et du stalinisme dont les horreurs passées ne semblent pas avoir servi de leçon à cet idéologue terriblement dangereux.

Regrettant que la Révolution de 1789 n’ait pas été assez loin, il écrit : « La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »

Il prétend que la différence sexuelle homme/femme qui depuis toujours a été fondée sur les lois de la nature et de la biologie, est déterminée, en fait, par l’environnement familial, social, culturel, religieux, etc.

Aussi recommande-t-il aux enseignants de remplacer les appellations « garçons » et « filles » par les termes neutres « amis » ou « enfants », de raconter des histoires dans lesquelles les enfants ont deux papas ou deux mamans.

La modification des horaires du primaire et l’instauration de cours le mercredi matin, en privant les enfants d’activités choisies par leurs parents (catéchisme, cours de musique, danse, etc.) chercheraient à soustraire progressivement l’enfant à ses parents au profit d’éducateurs d’Etat.

Tout cela est grave. Très grave. Il convient d’en informer tous les parents soucieux de l’éducation et de l’avenir de nos enfants.

Les socialistes, au nom d’une idéologie diabolique, sont en train de détruire la famille et les fondements de notre civilisation. Les laisserons-nous agir sans rien dire ?!…