A propos de l’Egypte…

Je l’avoue, un sentiment d’espoir m’a envahi lorsque l’armée, soutenue par le peuple, a pris le pouvoir en Egypte et a évincé les frères musulmans. Car, il faut bien le savoir, les frères musulmans n’incarnent pas la liberté et la démocratie. Avec eux ce sont la charia et l’asservissement de la femme.

J’espérais donc que l’armée aurait mis sa force et sa discipline au service de l’ordre, de la justice et de la démocratie, et aurait rétabli dans ses droits le peuple dont les frères musulmans avaient confisqué la révolution.

Il n’en est hélas rien. L’armée a établi un régime de terreur, tire à balles réelles sur ses opposants, fait des centaines de morts, des milliers de blessés et a lancé une spirale infernale de haine, de violence et de vengeance qui provoque de profondes et injustes blessures.

Egypte ! Pauvre Egypte, terre plurimillénaire des dieux ! Terre des premières églises chrétiennes ! Pays où se pressaient des milliers de touristes pour visiter tes temples et contempler tes pyramides antiques ! Te voilà en proie à la stérilité d’une guerre civile, de toute guerre civile.

Combien de temps le sang va-t-il couler ? Combien de temps faudra-t-il pour refermer les immenses blessures engendrées par la guerre ? Combien de victimes innocentes devront-elles mourir avant que la paix ne revienne ?…

Pauvre France !…

Chacun est libre de refuser l’honneur de la tribune officielle à l’occasion du défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysées.

Mais lancer le message suivant sur Twitter : « Fier que la chaise à mon nom reste vide au défilé de bottes des Champs Elysées #14Juillet. » est absolument scandaleux et d’autant plus que l’auteur de ce message n’est autre que le compagnon de Cécile Duflot, la ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement, Xavier Cantat.

Quel insupportable mépris pour notre armée et pour tous nos soldats morts pour la France ou qui risquent chaque jour leur vie pour la Liberté !

Car – et Xavier Cantat ne le sait sans doute pas ! – ce n’est pas par amour de la guerre que nos soldats ont choisi le métier des armes, mais bien au contraire pour limiter les guerres, pour épargner des vies, et pour défendre les valeurs de la Paix, de la Justice et de la Liberté.

C’est pourquoi, le député Philippe Meunier a interpellé le 16 juillet le Premier ministre et a déclaré : « Il serait donc important à l’avenir d’inviter à la tribune officielle des personnalités qui ont la décence de respecter l’engagement de nos hommes, notamment au Mali, et sur les terrains des opérations extérieures, au péril de leurs vies. »

Propos que Jean-Marc Ayrault a qualifié de « particulièrement minables et polémiques ». Affligeante et insupportable réplique d’un Premier ministre à un député qui défend l’honneur de notre armée.

Les témoins de cette passe d’armes précisent que Cécile Duflot, enfoncée dans son siège, était émue aux larmes. Larmes qui, pour Philippe Meunier « ne sont rien à côté des larmes des veuves et des orphelins de nos soldats morts au champ d’honneur. »

J’ai honte pour la France et pour notre Armée, qu’un Premier ministre et que le conjoint d’une ministre osent tenir de tels propos ! Pauvre France !

Homosexuels : rendez-vous dans cinquante ans.

Les partisans du mariage et de l’adoption pour les homosexuels célèbrent leur victoire. Je donne rendez-vous à leurs enfants et petits-enfants dans cinquante ans.

Je ne serai plus de ce monde pour voir le résultat de cette loi insensée, mais je l’imagine sans peine, et j’imagine sans peine le désespoir de tous ces enfants qui seront privés de racines.

Je l’ai dit – et je le répète – je respecte profondément les homosexuels. Je sais le mépris dont ils ont été – et sont encore souvent – entourés dans de nombreux pays. Je sais les persécutions dont ils ont été – et sont souvent encore – victimes. Je n’ai ni à juger, ni à condamner l’attirance d’un homme pour un homme, ou d’une femme pour une femme.

Mais les enfants, de grâce ! De quel père ou de quelle mère, de quel grand-père ou de quelle grand-mère, de quels oncles ou de quelles tantes, de quels ascendants, les enfants de couples homosexuels pourront-ils se réclamer et être fiers ?!!!…

J’ai personnellement eu la chance d’avoir dans ma famille un père et une mère, des grands parents, des oncles, des tantes, etc., dont je suis fier et dont j’essaie – comme je peux – de me montrer digne. Certains ont eu une conduite héroïque pendant les deux dernières guerres, l’un d’eux est « mort pour la France » en 1915 ; d’autres m’ont donné l’exemple d’une vie droite et généreuse dans la guerre comme dans la paix. Tous ont tracé un chemin plus ou moins beau, et j’essaie de suivre le plus beau, sachant que c’est le seul chemin qui vaille.

Mais les enfants issus de deux pères et de deux mères dont la filiation sera tronquée ! A qui pourront-ils se référer ? Qui pourront-ils prendre pour modèles ? Qui leur aura tracé le chemin de la générosité, de l’altruisme, du don de soi sur lequel calquer leurs pas ?!…

Car n’ayons pas peur de le dire, ces enfants du « droit à l’enfant » sont et seront avant tout le fruit de l’égoïsme. Le fruit de couples voulant à tout prix – et contre les lois élémentaires de la nature – avoir des enfants, comme on a un animal de compagnie, pour ne pas être seuls, pour peut-être se donner un but dans la vie. Ces couples priveront ces enfants de ce père ou de cette mère dont la vie a besoin depuis toujours pour se perpétuer.

MERCI, monsieur Hollande et votre clique d’iconoclastes, pour cette loi avec laquelle vous détruisez les fondements plurimillénaires de la famille et de la société. Mais il est vrai que vous qui avez cinq enfants deux femmes différentes sans jamais avoir été marié, et qui faites de votre maîtresse la première dame de France, vous n’avez cure ni de la famille, ni des traditions !

« Je serai un président rassembleur »

Francois-Hollande rassembleur 2013-05-07En ce premier anniversaire de l’élection de François Hollande, je m’interroge sur la promesse du candidat : « Moi président, je serai un président rassembleur ».

Curieux rassembleur que ce président qui monte les ouvriers contre la patrons, les pauvres contre les riches – qu’il dit ne pas aimer mais dont il est entouré – qui divise les Français en imposant – au déni le plus complet de la démocratie – la loi sur le mariage pour tous, et qui réveille des ressentiments dans le monde combattant en faisant du19 mars , « la journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc», date controversée par la quasi-totalité des Associations d’Anciens Combattants, car si elle marque l’anniversaire des accords d’Evian – 19 mars 1962 – elle est loin de marquer la fin de la guerre d’Algérie.

Oui, François Hollande est un curieux rassembleur. Les patrons dans leur grande majorité sont des hommes qui ont le souci de leurs ouvriers et dont malheureusement notre gouvernement rend la vie de plus en plus difficile avec toutes les formalités et toutes les taxes auxquelles il les soumet.

Dois-je rappeler le nombre de personnes que font vivre les riches. Certains sont peut-être sans scrupules et peu soucieux des autres. Mais beaucoup ont acquis leur richesse honnêtement, grâce à leur travail, à leur intelligence, leur savoir-faire, et il est totalement injuste d’en faire des boucs-émissaires, des cibles pour la vindicte populaire, et de les spolier des trois quarts de leurs revenus.

En imposant la loi sur le mariage pour tous, François Hollande exacerbe les passions et pousse les personnes les plus tolérantes à l’homophobie. Il se mure dans une idéologie sectaire, s’enferme dans sa tour d’ivoire et ne respecte pas les appels des défenseurs de la famille. Il brise les fondements millénaires de notre société…

Quant au 19 mars, rappelons que le 19 mars 1962 ne peut en aucun cas être considéré comme la fin de la guerre d’Algérie. Ce qui devait être un cessez-le-feu a été le début du massacre de dizaines de civils vivant en Algérie, Harkis et leurs familles, Pieds-noirs, et de centaines de militaires français, assassinés par le FLN et ceux qui le soutenaient. Cette date qui n’est en aucun cas synonyme de paix est donc contestée à juste titre par la très grande majorité des Anciens combattants.

Voilà donc les prouesses de notre Président « rassembleur » !

Syrie : ne pas désespérer !

Mes fidèles lecteurs s’étonneront peut-être que je n’aie jamais parlé de la Syrie dans mes chroniques. Ce silence est loin d’être indifférence devant une guerre qui a fait plus de vingt mille mort en un peu plus d’un an, devant la barbarie sans nom d’odieux criminels qui tuent, violent, torturent hommes, femmes, enfants.

Mon silence est celui de la colère rentrée contre l’impuissance des Nations Unies à ramener la paix sur cette terre de souffrances.

Mon silence est celui d’innombrables hommes de bonne volonté à travers le monde glacés par l’horreur des crimes quotidiens au point d’en perdre la parole, et en rage de ne rien pouvoir faire pour y mettre un terme.

La vérité, c’est que tout le monde est dépassé par la situation, à l’exception des marchands d’armes qui s’enrichissent sans état d’âme, et des fanatiques qui espèrent à la faveur des événements prendre le pouvoir et remplacer une dictature par une autre, et de victimes devenir bourreaux.

La vérité, c’est qu’on ne peut ramener la paix et la démocratie en Syrie en fournissant des armes à l’ASL (Armée Syrienne Libre). Le risque est trop grand de les voir tomber entre les mains de terroristes qui s’en serviront demain contre les démocraties qui les leur auront fournies. Et on paye aujourd’hui, en Afghanistan, l’erreur d’avoir armé, hier, les Talibans contre les Russes.

Alors que faire ? Doit-on accepter d’assister impuissant au massacre d’un peuple ?

Pour le croyant, il reste la prière. Et pour celui qui ne croit pas, il reste la force de la pensée compatissante. Et pour tous, il reste l’Espérance.

Ce drame qui se déroule en direct, sous nos yeux, ne doit pas nous faire désespérer de l’Homme. Les nazis, dans la haine et la barbarie de leurs camps « Nuit et brouillard », n’ont pas réussi à étouffer les flammes de la Résistance, de la Liberté et de l’Amour. C’est toujours elles qui l’emportent et l’emporteront. Mais au prix de combien de sang ? De combien de souffrances ?

Quoi qu’il arrive, la victime reste et restera toujours supérieure au bourreau.

Je voudrais dire, pour finir, toute mon admiration pour ces journalistes – hommes et femmes – qui risquent chaque jour leur vie – et parfois la laissent – pour témoigner des tragédies que vivent les victimes de la guerre. Leur témoignage est précieux. Grâce à eux, nous ne pourrons pas dire le jour où cette guerre prendra fin : « Nous ne savions pas », comme le monde, en 1945, en découvrant les camps de concentration et les chambres à gaz.